Corneille Médée Monologue

et ne prend guère ce ton de démoniaque. — Vous ne savez ce que c’est. Allez-vous-en réciter comme vous faites, vous verrez si vous ferez faire aucun ah ! Molière (1622-1673), L’Impromptu de Versailles, scène 1, 1663. 1. Nicomède : tragédie de Corneille (1651). • 2. brouhaha : bruit confus d’approbation. ■ 1. D’après ces extraits, quelle conception Molière se fait-il du théâtre et en particulier de la comédie ? ■ ■ 2. Comment les textes du chapitre illustrent-ils cette conception ? CHAPITRE

d’une argumentation indirecte, qui évite la confrontation sans « masque » : l’auteur est dissimulé derrière un porte-voix, un personnage de récit ou de théâtre, auquel il arrive des aventures, ou qui se révèle sur scène par ses tirades ou ses monologues ; le thème de l’argumentation n’en reste pas moins évident : Tartuffe expose sa fausse dévotion en pleine scène, et représente donc par son caractère même une critique du faux dévot ; Rica par sa naïveté feinte met en valeur les dysfonctionnements

d’agir, où l’infiniment petit remplace les desseins des hommes illustres. La dernière décennie du XXe siècle a vu l’arrivée en force du monologue, inauguré par Beckett, notamment avec La Dernière Bande (1960), où le vieux Krapp, impotent, presque sourd, se repasse les bandes enregistrées par lui trente ans auparavant. Certaines pièces sont de purs monologues, comme L’Hypothèse de Robert Pinget (1961), Oh les beaux jours de S. Beckett (1963), Stratégie pour deux jambons de Raymond Cousse (1978)

pour un respect envers les critères aristotéliciens de la tragédie (le héros doit commettre une faute), suivant en cela Corneille, qui dans son Discours de la tragédie avait estimé que Rodrigue et Chimène "ne sont malheureux qu'autant qu'ils sont passionnés l'un pour l'autre. Ils tombent dans l'infélicité par cette faiblesse humaine dont nous sommes capables comme eux" (Corneille, Oeuvres complètes, G. Couton éd., vol. III, Pléiade, 1987, p. 146). 9. Virgile, Énéide, livre VII, v. 761-769. 10. Voir

colonel Chabert 12 Enterré vivant 13 La comtesse, une excellente comédienne 14 Molière, Les Précieuses ridicules, scène 9 15 Molière, George Dandin, I, 4 16 Molière, Le Malade imaginaire, I, 4 17 Corneille, Le Cid, III, 4 18 Corneille, Polyeucte, IV, 3 19 Acte I, scène 1 Séquence 5 : 20 Acte II, scène 3 L’École des femmes : une comédie classique 21 Acte III, scène 4 22 Acte V, scène 4 23 Gérard de Nerval, « Fantaisie », Odelettes

lieu d’agir, où l’infiniment petit remplace les desseins des hommes illustres. La dernière décennie du XXe siècle a vu l’arrivée en force du monologue, inauguré par Beckett, notamment avec La Dernière Bande (1960), où le vieux Krapp, impotent, presque sourd, se repasse les bandes enregistrées par lui trente ans auparavant. Certaines pièces sont de purs monologues, comme L’Hypothèse de Robert Pinget (1961), Oh les beaux jours de S. Beckett (1963), Stratégie pour deux jambons de Raymond Cousse (1978)

Montaigne, Fayard, 1992, p. 10 82. ↑ Essais, I, 46. Pierre Corneille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher [pic]Pour les articles homonymes, voir Corneille. Pierre Corneille [pic] [pic] Pierre Corneille |Données clés | |Nom de naissance |Pierre Corneille

laissé par les romains et les grecs. Base de notre culture et source d'inspiration inépuisable. Les héros les plus célèbres : La famille des Labdacides : Œdipe, Jocaste, Antigone. Les demi-dieux : Héraclès, Prométhée, Persée. Les magiciens : Circé, Médée. Les personnages historiques : Alexandre, César, Cléopâtre, Bérénice. Œuvres incontournables : Les métamorphoses d'Ovide (43 av. J.-C.) : + de 200 légendes expliquant l'origine du monde, des constellations et des plantes. Ex : Narcisse et Écho, Daphné

structures de la pièce et de l’acte qui révèlent une forte influence des passions dans leur construction ; les fonctions des formes de la scène par l’étude des tirades, des récits, des monologues des apartés et des dialogues ; les fonctions des formes de l’écriture théâtrale dominée de façon majeure par la tirade, le monologue, le dialogue stichomythique et le récit. Ensuite, nous aborderons la poétique et la rhétorique des passions dans notre corpus en définissant dans quelle mesure on assiste à une imitation

l’enfance Le thème de l’enfance est central dans ce chapitre. 9 a. Dans un royaume, les mots « infant » ou « infante » désignent les enfants du roi, héritiers du royaume. b. Un infanticide est une personne qui a tué son propre enfant (par exemple Médée, p. 222 à 225). 10 « enfantin » : caractéristique de l’enfance, des enfants. La littérature enfantine est destinée aux enfants ou Elle a gardé une voix enfantine qui lui donne beaucoup de charme. « infantile » (péj.) : qui ne convient qu’à l’enfance