Cornelius Castoriadis

encore vers la nécessité, pointée par Vincent Descombes, de recourir à une logique triadique pour décrire les institutions humaines. Pour échapper au « dualisme de la nature brute et de la raison », elle aurait pu mobiliser aussi la pensée de Cornelius Castoriadis. Celui-ci reprend à son compte la définition classique du vivant comme être- pour-soi, puis en caractérise les différentes strates. Il distingue ainsi entre le vivant, le psychique et le social-historique, qui tous ont en commun la structure

En effet, « une unité ou un poste possédant plusieurs aptitudes devient plus flexible et capable de se développer ; elle peut changer de rôle et de tâche et agir avec le moins d’aide et d’intervention possible venant de l’extérieur »[117]. Cornélius Castoriadis défend lui aussi l’idée d’une nécessaire redondance, c’est-à-dire un certain degré d’indifférenciation, au sein des systèmes « car c’est cette redondance, cette indifférenciation, qui lui sert de potentiel auto organisateur »[118]. Ainsi,

la science et réflexivité, Raisons d’agir, 2001. CANGUILHEM Georges, Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie, Vrin, 1988. CANGUILHEM Georges, Qu’est-ce que la psychologie ?, Cahiers pour l’analyse, 1-2, Seuil, 196. CASTORIADIS Cornelius, Les carrefours du labyrinthe, Paris, Seuil, 1978. Charlier Jean-Emile , Moens Frédéric (2007). Observer, décrire, interpréter - Un état des méthodes en sciences sociales. Paris : INRP. EASLEA Brian (1980), Science et philosophie, une révolution

juin 2002, p. 58. 49 O. Cayla, op. cit., p. 49. 50 S. Breton, op. cit., p. 79. 51 Car, comme l'a montré Cornélius Castoriadis, «l'institution du monde commun est nécessairement chaque fois institution de ce qui est et de ce qui n'est pas, vaut et ne vaut pas, comme ce qui est faisable, aussi bien "à l'extérieur" de la société (relativement à la "nature") qu'"à l'intérieur" de celle-ci» (C. Castoriadis, L'institution imaginaire de la société, (1975), Paris, Points Seuil Essais, 1999, p. 535). Ce pourquoi

Lefort a fondé sa réflexion philosophique sur une critique du totalitarisme, ayant pris très tôt ses distances avec le communisme. Elève de Maurice Merleau-Ponty, il participe à l’aventure de la revue Temps modernes, et fonde en 1948 avec Cornelius Castoriadis la revue Socialisme ou barbarie, orientée vers une critique du stalinisme. Il publie notamment un livre sur Machiavel, Le Travail de l’œuvre. Machiavel (1972), des ouvrages tels que La Brèche (1968) en collaboration avec Edgar Morin, et Un

• Claudia Cardinale – actrice • Christian Carita – coiffeur • Carolyn Carlson – chorégraphe • Christine Carnaud – journaliste • Charlotte Casiraghi – fille de princesse • Carlos Castaneda – anthropologue • Cornelius Castoriadis – philosophe • Clémentine Célarié – actrice • Caroline Cellier – actrice • Claude Cerval – acteur • Claude Chabrol – cinéaste • Cécile Chaminade – compositeur • Coco Chanel – créatrice de mode • Carmen Chaplin

de se réconcilier avec le réel (textes 30 à 33). De même, sur le plan social et politique, l’imagination est foncièrement subversive et même, plus généralement encore, innovatrice et productrice de « mondes meilleurs ». Pour H. Marcuse, C. Castoriadis ou E. Morin, le réel est « tissé d’imaginaire », ce qui signifie que l’imagination collective ne se contente pas de rêver le réel. Elle l’informe et le remanie, puisque les institutions culturelles et politiques sont toujours inspirées par l’imagination

représentations peuvent être infinies : un signifiant pouvant renvoyer à plusieurs ordres de signifiés. (ex précédent du feu) On rencontre le symbole dans le domaine du langage. Le symbole se retrouve aussi dans l'ordre des institutions sociales. Cornelius Castoriadis (philosophe) : l'institution imaginaire de la société (1975) Pour lui toute organisation sociale c'est-à-dire toute organisation économique, juridique, politique, culturelle... cela renvoi à des ordres de possibilités mais aussi de sanctions

l’individu qui gagne le plus possible et qui jouit le plus possible. ”ii C. Castoriadis cite une observation à ce propos : il y a une trentaine d’années, les parents invitaient pour l’anniversaire de leur enfant ses petits amis et chacun apportait son cadeau à l’enfant fêté. Aujourd’hui, ses parents doivent prévoir des cadeaux pour chaque enfant, pour lui éviter l’intolérable frustration de ne pas recevoir de cadeau. Et Castoriadis pose la question : être un bon parent consiste-t-il à éviter toute frustration

place ici semble également incongrue. Le premier est la transcription d’un entretien qui a eu lieu il y a quatre ans (déjà) entre Cornelius Castoriadis et le M.A.U.S.S. sur la définition de la démocratie, sur son degré d’universalité, la nature de son lien avec l’Occident, et sur le rapport entre démocratie directe — la seule démocratie véritable aux yeux de Castoriadis — et la démocratie représentative. Le second reproduit une série d’entretiens qu’un étudiant en maîtrise de sociologie politique