Corpus Illusions Perdus

Illusions perdues est un roman d'Honoré de Balzac publié en trois parties entre 1837 et 1843 : Les Deux poètes, Un grand homme de province à Paris et Ève et David. Dédié à Victor Hugo1, ce texte fait partie du vaste ensemble des Études de mœurs de la Comédie humaine et, plus précisément, des Scènes de la vie de province. Attaché à ce qu'il qualifiait comme « une histoire pleine de vérité », Balzac considérait le triptyque des Illusions perdues comme un élément capital de son grand œuvre. Inspiré

personnage puissant, colossal qui domine toute la scène malgré sa faiblesse numérique …) * Quitter le sujet : - si vous connaissez l’œuvre de Balzac ou si vous disposez de livres ou d’internet : Vautrin n’a pas dit son dernier mot. Dans Les Illusions perdues, Balzac le fait revenir dissimulé sous l’identité d’un abbé espagnol et dans Splendeurs et misères des courtisanes il en fait, dans les dernières pages, le chef de la police de sûreté. - dégager la dimension presque mythique de Vautrin :

(1835) La Recherche de l’absolu (1834, 1839, 1845) Le Père Goriot (1835) Le Lys dans la vallée (1836) La Vieille Fille (1836) César Birotteau (1837) La Maison Nucingen (1838) Les Secrets de la princesse de Cadignan (1839) Béatrix (1839) Illusions perdues (I, 1837; II, 1839; III, 1843) La Rabouilleuse (1842) Modeste Mignon (1844) La Cousine Bette (1846) Le Cousin Pons (1847) Splendeurs et misères des courtisanes (1838) ; Werdet (1844-1846) Furne  (1847) Ursule Mirouët (1842) ; Souverain (1843)

de la société, qui est fondée sur l’argent, la volonté, les passions et l’énergie vitale. L’auteur a voulu faire resurgir ses personnages d’un roman à l’autre. C’est la raison pour laquelle l’on peut retrouver Eugène dans Le père Goriot, Les illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes. Le colonel Chabert a été publié pour la première fois sous le nom de La transaction sous forme de feuilleton en 1832 dans la revue hebdomadaire L’artiste. Cette version est composée de cinq parties :

COMPTE RENDU DE LECTURE : ILLUSIONS PERDUES DE BALZAC I) Présentation Lucien de Rubempré, jeune angoumoisin ambitieux et idéalement beau, monte à Paris pour y chercher la gloire littéraire. Dangereusement adulé par les siens - sa sœur, son meilleur ami et futur beau-frère -, il rejoint la capitale sans aucune idée des difficultés qui l'attendent. Il y perdra ses illusions en découvrant toutes les bassesses du milieu de l'édition. Finalement, il optera pour le journalisme qui, lui, semble rémunérateur

Même s’il ne s’agit pas de « fantastique » à proprement parler, on peut remarquer que les auteurs du XIXème siècle parlent souvent du « mal » dans leurs œuvres, par exemple lorsque Balzac termine le portrait de Lucien de Rubempré, le héros des Illusions Perdues : « Ainsi était fait Lucien, il allait du mal au bien, du bien au mal avec une égale facilité ». De même, Gustave Flaubert parle

de l'absolu, 1834, 1839, 1845  Le Père Goriot, 1835  Le Lys dans la vallée, 10 juin 1836  La Vieille Fille, 1836  César Birotteau, 1837  La Maison Nucingen, 1838  Les Secrets de la princesse de Cadignan, 1839  Béatrix, 1839  Illusions perdues (I, 1837; II, 1839; III, 1843)  La Rabouilleuse, 1842  Modeste Mignon, 1844  La Cousine Bette, 1846  Le Cousin Pons, 1847  Splendeurs et misères des courtisanes, 1838, (Werdet), 1844-1846, (Furne), 1847 (Furne)  Ursule Mirouët, 1842

Alors que dans les romans de la comédie humaine, comme le Père Goriot, s'achève par un réel apprentissage d'un jeune provincial, lançant un défi à Paris, le roman Illusions Perdues raconte l'apprentissage de l’échec d'un autre jeune provincial qui quitte sa ville natale Angoulême pour tenter à Paris une facile carrière de journaliste à une vie difficile et artiste comme le Cénacle, dirigé par son ami d' Arthez, et ce malgré l'avertissement de son ami Lousteau, auquel il a demandé de l'introduire

se revendiquer détaché de toute illusion. L’esprit de tout un chacun est fait de telle sorte qu’il est capable de se persuader de maintes choses infondées, plus ou moins vraisemblables, mais qui influent si fortement sur la conscience qu’il devient difficile de différencier le vrai du faux parmi ces choses. L’expérience des illusions peut se révéler tour à tour joyeuse et douloureuse, drôle et pathétique... rendant compte des multiples sens de ce terme, « illusion », que de nombreux auteurs ont utilisé

l’ensemble des classes sociales (paysannerie => Les paysans, aristocratie => La duchesse de Langeais), à l’exception de la classe ouvrière. Il décrit la géographie française, surtout la province délaissée par le roman (Angoulême => Illusions perdues) Balzac écrit qu’il désire peindre les espèces sociales comme Buffon a dépeint les espèces animales. Il désire faire « concurrence a L’Etat-Civil » Balzac met en évidence dans la Comédie Humaine les grandes transformations sociales de la 1ère