Corydon

considéré comme l'un des plus significatifs du XXe siècle, précurseur de mouvements littéraires comme le Nouveau Roman. Par ailleurs, Gide illustre dans cette œuvre les idées sur l'homosexualité et la pédérastie qu'il théorise dans divers essais comme Corydon. La construction du roman est très complexe et loin de la narration linéaire classique. Les différentes histoires s'enchevêtrent les unes aux autres, les points de vue sont multiples et variables, le narrateur lui-même change régulièrement. Les

par écrit sur Gide pour analyser sa lutte pour établir la légitimité de l'amour homosexuel. Bien sûr, il ya déjà eu de nombreuses études sur ce thème tout, les études qui se concentrent pour l'essentiel sur son Corydon travail. Mais d'imaginer que la lutte Gide se manifeste surtout à Corydon - dont Gide considérait comme son œuvre la plus importante - et que cette lutte est en quelque sorte absent ou peu pertinents pour une lecture des Faux-monnayeurs - cela me semble ridicule. Klaus Mann, dans sa

discours. L'une d'elles est le discours didactique, dont le but d'un des interlocuteurs est d'exposer son savoir au destinataire. Celui-ci se contente généralement de poser des questions à l'autre pour pouvoir en savoir plus sur le sujet abordé. Corydon d'André Gide fait partie de ce genre de dialogue. L'auteur, qui fut un des premiers homosexuels français célèbres à affirmer son homosexualité en public, défend sa cause à travers ce dialogue. Il se réfère à d'autres auteurs comme Pascal et Montaigne

lire en trois jours l’Iliade d’Homère, | |En pluie d’or goutte à goutte descendre |Pour ce bel œil, qui me prit à son hain, |Depuis le jour que l’homicide trait, |Janne me tient aussi dans les liens de l’Amour, |Et pour-ce, Corydon, ferme bien l’huis sur moi : | |Dans le beau sein de ma belle Cassandre, |Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein |Au fond du cœur, m’engrava le portrait |Ore l’une me plaît, ore l’autre à son tour : |Si rien me vient troubler

poétique, Epitre aux Pisons, v. 246 : teneris juvenentur versibus unquam (=teneros mittere versos) ; Lucrèce De rerum natura, I, 142) inducit noctes vigilare serenas (= carmen vigilatum), mais surtout Virgile et les Bucoliques, qui parlent de l’amour de Corydon pour Amaryllis et des modestes cadeaux qu’il lui offre. - la satire va plus loin : le vere nunc aurea saecula est évidemment une référence directe à la 4e Bucolique de Virgile, qui présentait le règne d’Auguste comme le retour de l’Age d’or.

sous plusieurs formes de discours. L’une d’elles est le discours didactique , dont le but des interlocuteurs est d’exposer son savoir à l’autre. Alors, l’autre lui pose des questions et un débat se crée. Un auteur a beaucoup utilisé ce dialogue Corydon d’André Gide , afin de défendre la cause des homosexuels car il fut l’un des premiers homosexuels français à affirmer son homosexualité en public. Le théâtre est lui aussi, un genre littéraire permettant à l’auteur de la pièce d’exprimer son opinion

souci de vivre ? Que nous sert l’étudier, Sinon de nous ennuyer ? Et soin dessus soin accroître À nous, qui serons peut-être Ou ce matin, ou ce soir Victimes de l’Orque noir ? De l’Orque qui ne pardonne, Tant il est fier, à personne. Corydon, marche devant, Sache où le bon vin se vend : Fais rafraîchir la bouteille, Cherche une ombrageuse treille Pour sous elle me coucher : Ne m’achète point de chair, Car, tant soit-elle friande, L’été je hais la viande. Achète des abricots

de 1920 à 1925 Gide va connaître "une triple libération" : "libération du passé dans Si le grain ne meurt (1926), souvenirs d'enfance et de jeunesse, où il pousse la confession jusqu'à son point extrême; libération de la contrainte morale, dans le Corydon (1924), apologie ouverte de l'homosexualité; libération artistique aussi, la plus féconde, dans les Faux-Monnayeurs (1925)". Puis Gide s'engage contre le colonialisme après un voyage au Congo ( 1925-1926) ; en faveur de la paix ( il assiste au congrès

victoire guerrière) —la poésie chantée : -soit en solo (Anacréon ou Sappho, « poésie d’un coeur vibrant ») -soit en chorale (Pindare) C) La poésie latine Un chant amébée: un concours entre deux pâtres Corydon et Thyrcis. Thyrcis ne dit pas « je ». Une nature apaiser, calme et harmonieuse chez Corydon. Poésie est un peu formelle, un peu technique et donne allusion mythologique. Lyrisme de Pindare. Poésie latine faite pour étre écrit et pas forcément dite. D) De l’ivresse grecque au texte latin.

------------------------------------------------- Théâtre complet d’Alfred de Musset : avant Lorenzaccio * ------------------------------------------------- Don Quichotte, de Miguel de Cervantès * ------------------------------------------------- Corydon, d’André Gide * ------------------------------------------------- L’attrape-cœurs, de Jerome David Salinger * ------------------------------------------------- Ma moitié d’orange, de Jean-Louis Bory * -------------------------------------------------