Cosme de Médicis

certain qu'ils aidaient leurs fidèles à acquérir un ensemble de capacités interprétatives qui sont l'essentiel des réponses que le 15e siècle apportait à la peinture. Fra Roberto Caracciolo da Lecce (ill. 14) en est un exemple très éloquent : Cosme de Médicis pensait qu'il s'habillait avec trop de recherche pour un prêtre, et qu'il avait un sens théâtral trop prononcé — au cours d'un sermon sur la croisade, il se dépouilla de son habit pour découvrir par- dessous, Erasme le note avec réprobation,

l’artiste la mort de la peinture. On entrerait alors dans une non-histoire de l’art L’histoire de Vasari est clairement italiano-centrique, avec une importance particulière portée : - à Florence et à la Toscane, dont il est à l’origine - à Cosme de Médicis, son mécène. A l’inverse, Vasari se montre très méprisant envers l’art de l’Italie du Nord (Parmes , Venise) et de certains pays, comme l’Allemagne. Selon lui, l'aria est importante : il faut que l'air soit bon (climat naturel et politique)

Son catalogue comprend près de 1 500 ouvrages. On lui doit notamment une édition de la Bible polyglotte. Marsile Ficin (1433-1499) Fils d’un médecin renommé, il suit son père à Florence. Ses études lui font découvrir la philosophie. Protégé par les Médicis, il se consacre à la traduction et fonde l’Académie platonicienne. 186 Cours et la civilisation du livre uEn quoi l’humanisme est-il porteur d’une nouvelle conception de l’homme ? uComment ces nouvelles idées se diffusent-elles ? La redécouverte

permettra son éclosion. Au point de vue philosophique, une nouvelle conception de l’homme fait apparaître la conception moderne de l’artiste et le 2 respect de son génie sous la protection de mécènes, de familles de riches marchands : celle des Médicis, Pitti, Strozzi et Rucellai. CONCEPTION DE LA RENAISSANCE Le mot Renaissance ou « rinascita » est apparu au XIXe siècle pour qualifier l’essor intellectuel des Arts et des Lettres, provoqué à partir du XVe siècle en Italie de faire revivre la culture

contre symbolise le retour des thème de la mythologie antique polythéiste dans les œuvres de la renaissance, accompagné d’une redécouverte des techniques et esthétiques antiques Benvenuto Cellini En 1545, Cellini se rend à Florence à la cour de Cosme Ier de Toscane où il réalise son chef-d'œuvre Persée (1549) qui tranche la tête de Méduse. Ce bronze monumental est une prouesse technique exceptionnelle, que Cellini raconte dans ses mémoires. En effet, la technique de fonte des bronzes de grande

Trente (Contre-réforme catholique) Henri II (1547-1559) marié à Catherine de Médicis 1547-1549 1559 Répression contre le protestantisme Paix de Cateau-Cambrésis avec l’Empire François II (1559-1560) marié à Marie Stuart (future reine d’Ecosse) Charles IX (1560-1574) marié à Élisabeth d’Autriche 1562 1564-1566 1572 Massacre de Wassy : début des guerres de religions Tour de France du roi avec sa mère, Catherine de Médicis Massacre de la Saint-Barthélemy Règne d’Henri III (1574-1589) marié à Louise

emblématique de Michel-Ange, dont on n’a conservé d’ailleurs que très peu de portraits, et rapporte à son sujet qu’« il détestait représenter le vivant, s’il n’était pas d’une infinie beauté »[19] ; à propos des sculptures de Julien et de Laurent de Médicis à la sacristie San Lorenzo, le maître italien n’hésite pas à affirmer qu’il s’est peu attaché à les représenter « comme la nature les avait formés et composés »[20]. Michel-Ange affiche on ne peut plus clairement son refus de soumettre le portrait

arts et les lettres florentins du XVe au XVIIe SIÈCLE. Les Médicis. Ce seul nom était le symbole de Florence. Durant ces trois siècles de règne, la maison Médicis amassa une fortune et un pouvoir considérables, offrant à l’Europe quatre papes, deux reines de France et la dotant des plus grandes institutions financières. Aujourd’hui, les banques modernes utilisaient encore le système de comptabilité en partie double, mis au point par les Médicis. Cependant, le plus grand legs de cette famille n’était

arts et les lettres florentins du XVe au XVIIe SIÈCLE. Les Médicis. Ce seul nom était le symbole de Florence. Durant ces trois siècles de règne, la maison Médicis amassa une fortune et un pouvoir considérables, offrant à l’Europe quatre papes, deux reines de France et la dotant des plus grandes institutions financières. Aujourd’hui, les banques modernes utilisaient encore le système de comptabilité en partie double, mis au point par les Médicis. Cependant, le plus grand legs de cette famille n’était

naît et meurt à Florence (3 mai 1469 - 20 juin 1527). Lors de sa naissance la république est, depuis trente-cinq ans, administrée à leur profit par quelques riches familles, sous l'autorité du chef de la famille des Médicis. Du 1er août 1464 au 3 décembre 1469, c'est Pierre, fils de Cosme l'Ancien, qui détient le pouvoir. Après lui, ce sont ses jeunes fils: Julien, qui périra en 1478, victime d'une conjuration, Laurent, qui sera Laurent le Magnifique, et disparaîtra à quarante-trois ans le 8 avril 1492