Cosmogonie

suite que cela fera varier la valeur de g, ce qui est contraire à la théorie de Galilée. Chapitre trois : L'évolution Dans ce chapitre, Russell oppose le créationnisme biblique (qui n'est qu'un exemple de cosmogonie religieuse ; toutes les religions possèdent leur propre cosmogonie, qui s'opposent dans la plupart des cas à la vision scientifique du monde) aux théories scientifiques qui ont mis en avant l'idée d'évolution. Le créationnisme biblique peut se résumer comme suit : "Aux yeux

intimement liée à la religion. Or, celle-ci se fondait sur des observations astronomiques qui avaient donné naissance à deux calendriers complexes (voir calendrier maya) qui organisaient toute la vie de la cité et avaient profondément marqué leur cosmogonie. Les Mayas distinguaient ainsi cinq cycles dans l’histoire de l’Univers se terminant tous par la destruction du monde précédent ; celle correspondant à l'Humanité était la quatrième, et le calcul fondé sur le croisement des deux calendriers indique

répétition qui structure et organise la pièce. Le temps n’est plus dynamique ; il stagne et se confond avec le temps organique. Le recours à la répétition permet à Beckett d’assimiler le temps des hommes au temps organique, au temps cyclique de la cosmogonie et du retour. L’auteur nous donne bien des indices du temps qui passe, en suggérant qu’une nuit sépare les deux actes et que les feuilles, dans l’intervalle de cette nuit, ont recouvert l’arbre ; mais ces indices révèlent aussi l’absurdité et les

graduelle à partir de l’informe ou de la nébuleuse primitive, nébuleuse qui est moins Néant que "Béant".» (p. 194). Le , Chaos, à l’origine du surgissement de la Terre, Gaïa, et, en présence d'Éros, de la génération des dieux, n’est qu’une cosmogonie qui va «de la cacophonie originelle à l’euphonie et à la symphonie.» (p. 194). Il ne s'agit nullement pour Hésiode de "l'intuition d'une effectivité radicale" (p. 194), d'une création ex nihilo ; les Principes de la création sont éternellement

l’appellation d’une entité complexe par un mot très simple mais rattaché à un des aspects les plus évidents et les plus simplistes du phénomène évoqué. 24S’imprégnant de la force du conformisme et des relations humaines dans un milieu dogmatique, d’une cosmogonie intégrant une perception figée des jours et du temps, avec des datations historiques toujours liées au conjoncturel qui frappe les esprits populaires, dans un système de valeurs hiérarchisé carrément en hauteur, les métaphores que l’on vient de

"mystico-érotique", s'est imposée à la plupart des commentateurs, à quelques nuances près.    Le mot "Clairon", en effet, commence par une majuscule, comme plusieurs autres termes de cette ultime phrase. Il s'agit de faire signe vers certains archétypes de la cosmogonie et de la théologie chrétienne, soit directement, soit par l'intermédiaire de leurs représentations romantiques. Ainsi, le Clairon vient de l'Apocalypse ou du Dies irae de la tradition, via Hugo :"O suprême Clairon. Rimbaud, ici, écrit Jean-Bernard

de la Plaine Saint-Denis, où on met à sa disposition un équipement industriel, qu’il apprend à maîtriser le feu et à effectuer des réglages précis pour en utiliser les différents degrés de puissance. Dans ces Peintures de feu, comme dans les Cosmogonies, empreintes de la pluie et du vent sur la toile qu’il réalise à partir de 1960, l’artiste convoque les éléments de la nature afin de manifester leur force créatrice. Mais ici il allie l’élément naturel au corps, les Peintures de feu étant réalisées

LUCRÈCE prête à son champion la carrure de PROMÉTHÉE, autre incarnation de l' Homme révolté et du libérateur. Très souvent, le livre I prend l'allure d'une psychomachie où s'affrontent la vraie doctrine et l'erreur (la superstition mais aussi les cosmogonies d'HERACLITE, d'ANAXAGORE et d'EMPEDOCLE, que LUCRÈCE réfute sans ménagement.) Pour revenir au passage précédent, on fera remarquer l'utilisation du gravis style, l'expressivité des homéotéleutes : "Ergo VIVIda VIs animi perVIcit, et extra/ Processit

manière à expliciter par des actions ou des volontés surhumaines les problèmes redoutables et redoutés auxquels ils étaient confrontés chaque jour. C’est le Récit de la création des Mésopotamiens, la Théogonie d’Hésiode, la Genèse biblique, etc. Ces cosmogonies combinent toutes une explication des mystères du monde et de la vie que l’homme ne peut contester. Codifiées, développées, affinées par un groupe détenteur du pouvoir, elles assurent ainsi la stabilité du groupe social. Se développe alors un

a. La méthode expérimentale. La première différence entre les discours mythologiques, religieux ou philosophiques à propos de la nature, et le discours scientifique de la physique a trait à la méthode. La mythologie procède par imagination : la cosmogonie grecque, par exemple, imagine qu’Ouranos se couche sur Gaya pour enfanter les géants, dont descendent tous les dieux grecs, chacun étant responsables d’expliquer certains phénomènes. On a bien affaire à une théorie qui s’efforce d’expliquer la nature