Courbe De Phillips

La relation inflation – chômage et l’élaboration d’une théorie de l’offre globale 1. LA COURBE DE PHILLIPS ET LA SYNTHESE NEOCLASSIQUE Le paradigme keynésien qui prévaut jusqu'à la seconde moitié des année 60 et qui est connu sous le vocable de “ synthèse néoclassique ” reprend les éléments d'analyse suivants: a) Le modèle IS-LM conduit à construire une fonction de demande agrégée qui lie P et le revenu réel y. b)Les prix et les salaires rigides et les imperfections de marché un changement de

de sous-emploi. C'est une remise en cause fondamentale de l'équilibre général Walrasien. La monnaie cesse d'être considérée comme neutre. [modifier]Les descendants de Keynes Quelques années après la mort de Keynes (1947), William Phillips publie sa célèbre courbe en 1958 qui met en évidence (après analyse par Paul Samuelson et Robert Solow) une relation entre inflation et chômage. Cette relation va provoquer un réel engouement parmi les keynésiens qui se sont scindés en deux branches : les néo-keynésiens

* il existe un taux de chômage naturel en dessous duquel l'économie ne peut pas descendre durablement. La courbe de Phillips est une constatation empirique d'une corrélation entre le chômage et l'inflation à court terme uniquement. Le taux de chômage est en abscisse et l'inflation en ordonnée, cette courbe est monotone convexe décroissante. Friedman va modifier la lecture de cette courbe de la manière suivante : « en augmentant la masse monétaire, les autorités font croire aux travailleurs que

taux de chômage. (caractéristique de la situation du début des années 70 - 1973 après le 1er choc pétrolier). Le phénomène de stagflation remet en cause les théories de PHILLIPS qui établissaient une relation entre le taux de chômage et le taux d'inflation. Le chômage baisse lorsque l'inflation monte et vice versa. La courbe de Phillips est remise en cause depuis les années 70 au cours desquelles il a été observé qu'un niveau élevé d'inflation n'était pas incompatible avec une augmentation du taux de

le marché……………………………….P.6 II- Conséquences de l’inflation……………………….P.6 A- Effets positifs………………………………………………..P.6 B- Effets négatifs……………………………………………….P.7 Section III : Relation inflation-chômage…………P.7 I- La courbe de Phillips et l’approche keynésienne…P.7 A- La courbe de Phillips………………………………………..P.8 B- L’approche keynésienne…………………………………….P.8 II- Les analyses monétariste et de la NEC……………P.8 A- L’analyse monétariste……………………………………….P.8 B- L’analyse de la NEC………………………………………...P.9 INTRODUCTION

qui s’ajustent. Les politiques monétaires et budgétaires conjoncturelles vont ainsi permettre d’atténuer le cycle économique en luttant contre le chômage quand l’économie ralentit et contre l’inflation quand l’économie est en croissance. La Courbe de Phillips montrait en effet, le problème de l’existence d’un arbitrage entre inflation et chômage. Les politiques de relance sont donc utiles selon les keynésiens puisqu‘elles modèrent le cycle économique, elles relancent la demande et l’investissement

possible, ni souhaitable une baisse du salaire nominal w, la baisse du salaire réel w/p suite à une montée de l'inflation symbolisée par une hausse de p est pour lui possibleN 1. Cela conduira le courant de la synthèse néo-classique à utiliser la courbe de Phillips dans le cadre d'arbitrages entre inflation et chômage. Les composantes de la demande effective [modifier] En économie fermée8 la demande effective D est égale à la somme de la consommation (C) et de l'investissement (I). Consommation et

possible, ni souhaitable une baisse du salaire nominal w, la baisse du salaire réel w/p suite à une montée de l'inflation symbolisée par une hausse de p est pour lui possible[N 1]. Cela conduira le courant de la synthèse néo-classique à utiliser la courbe de Phillips dans le cadre d'arbitrages entre inflation et chômage. Les composantes de la demande effective En économie fermée[8] la demande effective D est égale à la somme de la consommation (C) et de l'investissement (I). a fonction de Consommation

| |chômage dans le cas | | | | |particulier. | Courbe de Phillips La courbe de Phillips pose l'existence d'une relation négative entre inflation et chômage. Un gouvernement aurait le choix entre relancer l'économie et par suite l'emploi au prix d'un peu d'inflation, et freiner la croissance et ralentir l'inflation au

C’est ce type d’équation qu’a mis en évidence Phillips en 1957 à l’examen du lien entre tx de croissance des salaires nominaux et taux de chômage pour l’Angleterre entre 1851 et 1956. Samuelson est décédé en 2009 et il a contribué à populariser l’idée d’un cruel dilemme entre inflation et chômage et il se trouve que depuis la fin du XXe, cette idée d’arbitrage revenait à la mode avec de nvx arguments théoriques visant à défendre l’idée d’une courbe de Phillips Néokey avec des auteurs comme Clarida, Galli