Couvent

Selon l’expression de Diderot, La Religieuse est une "effrayante satire des couvents", tandis que Pierre Lepape la qualifie de "véritable méditation". Il y a donc là une opposition générique, entre satire et méditation. Ces deux genres ont des visées différentes. La satire est un texte de tonalité polémique, qui s’attaque à différents sujets (moraux, politiques, religieux). C’est un genre de la démonstration, qui a souvent recours au blâme. En revanche, la méditation est une réflexion profonde et

meurt en 1784. Epoque historique du livre : L’histoire de Suzanne se déroule pendant le XVII siècle. En effet l’habitude d’envoyer les filles au couvent se passait très souvent à l’époque. Thèmes : « La religieuse » est un des romans noir du XVII siècle. Le thème majeurement traité est celui de la persécution. Derrière la façade du couvent Suzanne est torturé et martyrisé pendant longtemps. La violence est souveraine et met en scène un aspect encore plus dramatique : la beauté et la pureté

Un personnage naïf, innocent, inexpérimenté II- Une étude critique de mœurs et remise en cause de l’éduction A- Education religieuse au couvent B- Un monde d’apparence Pb : Quelles images du personnage du Cécile sont données dans cette lettre ? I – Une enfant qui sort du couvent A- Une enfant B- Education religieuse au couvent II- Art du paraître A- Des préoccupations futiles, superficielles et ennuyeuses B- Un monde d’apparence III- Personnage naïf I

Lecture analytique. En générale les femmes vont au couvent jusqu'a ce qu'elles soient mariés. Cécile est une jeune fille qui vient de quitter le couvent car sa mère veut la marier à 15ans. Elle ne connait pas son futur marie, c'est sa mère qui va le lui choisir. Elle est naïve et n'as aucun des codes de la société aristocratique du 18ème siècle d'où le quiproquo avec le cordonnier. Elle découvre la liberté. Elle s'occupe à la harpe, au dessin ainsi qu'a la lecture.

son épouse, tous deux protestants, avaient trois filles. La seconde, Élisabeth, était handicapée mentale. En 1760, Élisabeth disparaît. Pierre-Paul Sirven apprend qu'elle aurait été recueillie par les sœurs du couvent des Dames-Noires. D'autres prétendent que les religieuses de ce couvent l'auraient enlevée et auraient tenté de la convaincre qu'elle était appelée par le Seigneur. Ne comprenant pas sa situation, Élisabeth se révolte. Finalement l'évêque décide de la rendre à ses parents. Après quelques

est devenue religieuse. Il a fait explorer tous les couvents sauf celui de Camélites Déchaussées qui se trouve donc sur cette île espagnol. Un jour, alors qu'il assista à une messe avec ses soldats il entendit une jeunne femme qui jouait de l'orgue. Cette femme était la religieuse qui se nommait soeur Thérèse. Il réussit à avoir un entretien avec elle en compagnie d'une mère supérieure. Montriveau demande à soeur Thérèse de quitter le couvent et d'aller avec lui mais elle refuse. Dans

sa famille, puis dans trois couvents successifs. Ses « parents » ont décidés de ne pas la marier et veulent la laisser dans un couvent malgré ses supplications. Le texte, étudié, se situe plutôt en début de roman. Dans cet extrait, Suzanne raconte une scène qu’elle a vécue et montre les répugnances qu’elle ressent face à la vie qui l’attend. Il est ainsi intéressant d’étudier comment Diderot arrive aussi bien à émouvoir le lecteur et à faire passer sa satire des couvents ? Nous verrons dans un premier

marient leur fils avec une fille issue de la riche bourgeoisie marchande. Comme le souligne Erasme au XVIème «Les pères et les parents sont plus propres à faire de bon choix». Les couvents : Au XVIIIème siècle, l'éducation des filles de la bonne société (Noblesse et Bourgeoisie) se fait en majorité au couvent. Considérées comme devant faire les "délices de la société par leur charme et leur esprit", les filles y sont coupées du monde extérieur et souvent, soumises à une discipline très strictes

développement ainsi que dans sa manière de penser. La jeune fille a vécu depuis déjà toute petite dans un couvent. En effet, on envoyait les jeunes filles nobles dans des couvents où elles étaient conditionnées à devenir de bonnes épouses et mères. La mère de Cécile " [lui a si souvent dit] qu'une Demoiselle devait rester au Couvent jusqu'à ce qu'elle se mariât" (l. 25-26). Dans ces couvents les jeunes femmes apprenaient également à jouer d'un instrument de musique afin de pouvoir plaire d'avantage

les paysans. Les filles ne recevaient que l'éducation religieuse, les préceptes de civilités et l'instruction scolaire. Elles avaient le choix entre le mariage ou le couvent, d'où elles ne sortaient qu'a leurs 20 ans. A part les enseignements domestiques, elles n'ont pratiquement aucun enseignement. Les filles aisées restaient au couvent jusqu'a leur mariage. Elles ont un enseignement pratique : La couture, les soins et l'hygiène. Au 17ème siècle, les prostituées étaient enfermées les filles devaient