Crapaud Desnos

Corpus complémentaire sur la souffrance du poète (en module) : 1. Théophile Gautier, España, « Le pin des Landes », 1845 2. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « L’albatros », 1857 3. Tristan Corbière, Les Amours jaunes, « Le crapaud », 1873 4. Guillaume Apollinaire, Calligrammes, « Tristesse d’une étoile », 1918 5. Jacques Roubaud, Les animaux de tout le monde, « Le lombric », 1990 Corpus complémentaire sur le voyage (bac blanc donné en devoir maison) : 1. Joachim

réalité. En effet elle parle de « chute » comme procédé spatial, mécanique qui rend l’homme animal : c’est une rotation du corps et de l’objectif. on peut voir en exemple la photographie de Man Ray « anatomies » 1930 qui fait pensé à la gorge d’un crapaud plus qu’a celle d’un humain par le cadrage, la prise de vue, la contorsion du corps et l’aspect flou de l’image. Dans le même esprit on retrouve aussi une photo de Brassai, sans titre 1933 ou l’on ne voit toujours pas le visage mais avec l’étirement

représentants français. La force du rêve est précisément celle de ses images. Le surréalisme fera de l’incompréhensible du rêve, du plaisir de l’énigme, sa force. Qu’il s’agisse des poètes comme Breton dans Clair de terre, Michaux dans La nuit remue, ou Desnos dans Corps et biens, des peintres comme Dali, Chirico ou Magritte, la constellation surréaliste fondera par le rêve une nouvelle manière de créer. Parce que, finalement, ce que le rêveur accepte (Michaux note au sujet de ses propres rêves : « Tout

Noir », « Légitime Défense », « L’étudiant Noir » ; ses premiers poèmes furent publiés dans la revue « Esprit » dès 1934, et son œuvre phare PIGMENTS connut un succès retentissant dans les milieux estudiantins noirs de Paris. Son préfaceur Robert DESNOS fit alors allusion à la révolte contenue dans ses poèmes en ces termes : « Il se nomme DAMAS. C’est un nègre… DAMAS est nègre et tient à sa qualité et à son état de Nègre […] ». Incitant ses « frères » antillais à aller à la découverte de leurs origines

monstrueux par lequel Lautréamont ouvre ses Chants de Maldoror ? La question est d’autant plus complexe qu’il est difficile de définir ce que l’on entend par la « beauté » du texte poétique : on connaît la célèbre boutade voltairienne : « Demandez à un crapaud ce que c'est que la Beauté, (…) ! Il vous répondra que c'est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. ». Le « beau » apparaît donc comme une notion très subjective lié

| |Un chien rouge cueillant un coquelicot |Des squelettes qui hantent la forêt | |Un moustique fluo faisant de la moto |Un crapaud qui mange des Houatais (nom propre) | | |Une lotte qui meurt dans un filet | |Mais ce qui est le plus rigolo

propre “méthode” quant au choix des films: “Je vais au cinéma sans choisir les programmes, sans même regarder les affiches. Je vais dans les salles qui ont des fauteuils confortables…” [2] Les scénarios écrits à l’époque par Benjamin Péret, Robert Desnos ou Philippe Soupault traduisent bien (à leurs seuls titres déjà: Les Mystères du métropolitain, Y a des punaises dans le rôti de porc, Minuit à quatorze heures, Pulchérie veut une auto) un goût militant pour le cinéma le plus populaire, souvent héritier

D’ordinaire, tu cours plus vite que cela. — Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà ! LE CRAPAUD ――― Que savons-nous ? Qui donc connaît le fond des choses ? Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; C’était la fin d’un jour d’orage, et l’occident Changeait l’ondée en flamme en son brasier ardent ; Près d’une ornière, au bord d’une flaque de pluie, Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; Grave, il songeait ; l’horreur contemplait la splendeur. (Oh ! pourquoi

| |- Verlaine, « Mon rêve familier », Poèmes saturniens |Commentaire : Desnos, « J’ai tant rêvé de toi » in « A la mystérieuse », Corps et Biens | |- Desnos, « J’ai tant rêvé de toi » in « A la mystérieuse », Corps et Biens |Dissertation : Pour Eluard, le poète « aimant l’amour » n’est pas tant amoureux d’une femme que de l’amour

« Mon rêve familier », Poèmes saturniens - Desnos, « J’ai tant rêvé de toi » in « A la mystérieuse », Corps et Biens - Eluard, « La dame de carreau », Les Dessous d’une vie - Roy, « Tant », Le Voyage d’automne HACHETTE Annales Bac 2007 HATIER Annabac 2006 Poèmes d’amour (L – juin 2009) - Ronsard, « Madrigal », Sonnets pour Hélène - Musset, « A George Sand », Poésies posthumes - Verlaine, « Ô triste, triste était mon âme », Romances sans paroles - Desnos, « Non, l’amour n’est pas mort », Corps et