Crésus

son ami Despréaux fit tout ce qu'il put, en général habile et désespéré, pour ramener la multitude et faire entendre raison. Le grand nombre ne l'écouta point. On courait à la Phédre de Pradon. Le parterre était gagné les loges l'étaient aussi. Des Crésus les faisaient retenir y envoyaient, dans leurs carrosses des complaisants et des complaisantes à qui l'on avait fait la leçon pour applaudir avec transport. Le grand Rousseau [Jean-Baptiste] lui-même eut la bassesse de se prêter à cette manoeuvre

l'Hermos dans le royaume de Lydie (voir carte). Le Pactole existe toujours, mais ce n’est plus qu’un petit torrent. Deux légendes, au moins, se rapportent à l’or extrait de ce fleuve. Celle de CRESUS (-596 à -547) et celle de MIDAS (VIIème siècle avant J.-C.). CRESUS, roi de Lydie, doit sa fortune (« riche comme CRESUS ») aux sables aurifères du Pactole. MIDAS, roi de Phrygie (entre la Lydie et la Cappadoce), obtint le droit divin de transformer en or tout ce qu’il touchait et ne put plus, dès lors, ni

Midas se chargea de paillettes d’or. Selon les historiens, le « vrai » Midas fut un roi puissant dont la richesse provenait dans une large mesure de l’or que charriait la Pactole… Cette rivière de Lydie est également censée avoir fait la richesse de Crésus. Midas, dans une autre légende, fait les frais d’une colère d’Apollon qui l’affuble d’oreilles d’âne. Pour dissimuler ces appendices honteux, Midas se serait coiffé d’un curieux bonnet allongé. Bien plus tard, cette coiffure devint le symbole des

demi siècle 141, à la libre disposition des humains. Mais c’est aussi compréhensible, comme expression de la domination de la caste des marchands. L’invention de la monnaie date du 6ème siècle avant JC, lorsque les souverains (Lakatos, son fils Crésus puis les empereurs achéménides) commencèrent à authentifier les pièces en les frappant de leurs symboles. Le pouvoir cautionnait de la sorte l’outil marchand. Par la suite, c’est toujours la confiance marchande qui fonde la monnaie. Ainsi, Venise

outre les sens, le jugement s’y trompe, et surtout avec excès et continuité, on peut reconnaître la démence ; c’est le cas de l’homme qui, chaque fois que l’âne brait, jouit d’une symphonie, ou du pauvre diable, d’infime condition, qui se figure être Crésus, roi de Lydie. Assez souvent, cette espèce de folie est agréable, tant à ceux qui l’éprouvent qu’à ceux qui en sont témoins et sont fous d’une autre façon. Elle est beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit dans le public. A tour de rôle, le fou se

nymes au Salon ; Il  écrit  ces  lignes  sous  la  rubrique :  « Sculpture  et  gravure »   :  « La  sulpture,  non  moins  belle  que  sa  sœur  aînée,  étalait  à  son  côté  les  merveilles  de  son  ciseau.  II  n’était  plus  prostitué à ces Crésus impudents qui avilissaient l’art en l’occupant à tailler leur vénale  figure  ou  d’autres  sujets  aussi  méprisables  qu’eux.  Les  artistes  pensionnés  par  le  Gouvernement  consacraient  leurs  talents  au  mérite  et  à  la  vertu.  On  ne 

patriarche Fassina et l’épouse du colporteur (lequel, depuis ce temps, promène partout une superbe ramure... frontale) débattaient, dans un hôtel du voisinage, les conditions du travail à faire, l’entremetteur attendait patiemment sous… l’orme. Quand le crésus juif — j’avais oublié de dire que notre céladon à l’escarcelle bien garnie — quitta son... — 95 — ouvrière il donna, après avoir longtemps marchandé, un franc à celui qui avait si fidèlement rempli son message, puis rentra à Alger. Quelques instants

l'Hermos dans le royaume de Lydie (voir carte). Le Pactole existe toujours, mais ce n’est plus qu’un petit torrent. Deux légendes, au moins, se rapportent à l’or extrait de ce fleuve. Celle de CRESUS (-596 à -547) et celle de MIDAS (VIIème siècle avant J.-C.). CRESUS, roi de Lydie, doit sa fortune (« riche comme CRESUS ») aux sables aurifères du Pactole. MIDAS, roi de Phrygie (entre la Lydie et la Cappadoce), obtint le droit divin de transformer en or tout ce qu’il touchait et ne put plus, dès lors, ni

l'Hermos dans le royaume de Lydie (voir carte). Le Pactole existe toujours, mais ce n’est plus qu’un petit torrent. Deux légendes, au moins, se rapportent à l’or extrait de ce fleuve. Celle de CRESUS (-596 à -547) et celle de MIDAS (VIIème siècle avant J.-C.). CRESUS, roi de Lydie, doit sa fortune (« riche comme CRESUS ») aux sables aurifères du Pactole. MIDAS, roi de Phrygie (entre la Lydie et la Cappadoce), obtint le droit divin de transformer en or tout ce qu’il touchait et ne put plus, dès lors, ni

l’absurdité avec une opposition « sans être ses débiteurs ni ses obligé » rend les honneurs mais ne lui doit rien matériellement ou symboliquement, ne lui doit pas de respect, montre le paradoxe, la stupidité du culte porté au riche. - Passe insulte « crésus égoïste » deux vices montrés du doigt, le narrateur sort de sa position, déchaine sa colère - Narration, page idéologique marquée, violente agression de la bourgeoisie, des institutions sous forme d’un roman pour se mettre à l’abri - Monde