Critique de la faculté de juger

a t'il de la liberté la ou il n'y a pas d'intelligence ? L'intelligence n'est pas la condition de la liberté. L'évolution des démocraties, par exemple, montre qu'un peuple peut être libre, au moins virtuellement, sans avoir à développer ses facultés de penser. TOUTEFOIS, la liberté n'est jamais acquise: chacun doit toujours la défendre en faisant usage de son intelligence. Sans cela, la liberté n'existe pas, ou bien alors elle est dangereusement menacée. Un peuple sans esprit ruine l'essence

mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes. Le point de départ de la réflexion élaborée dans la Critique de la raison pure est, de l'aveu même de Kant, le scepticisme empiriste de Hume, qui l'a réveillé de « son sommeil dogmatique ». Hume a, en effet, construit une critique radicale des fondements de la

l’influence du langage. » En effet, les mots sont des genres et ils ne retiennent des choses que leur fonction la plus commune, leur aspect banal et impersonnel. Déjà dans l’Essai sur les données immédiates de la conscience, Bergson développait cette critique du langage : Bergson : « Le langage nous fait croire à l’invariabilité de nos sensations » Or rien n’’est plus mobile et instable que la sensation. De même dans les phénomènes de sentiment, le langage substitue à une multiplicité d’éléments

sur leurs désirs, on considère que ceux ci ne les trompent pas. Or, nos désirs peuvent être de mauvais guides, et s’instruire de nouvelles choses « qu’on n’aime pas savoir » permet de renforcer son esprit critique. Alain reproche donc à cette idée d’empêcher le développement de l’esprit critique de l’individu en lui supprimant l’accès à la culture dans de nombreux autres domaines dont il ne connaît rien et sur lesquels il n’a donc pas d’opinion valable. Reprenons l’exemple de l’individu qui, dès son

manière Arthur Rimbaud dans son poème Le Bateau ivre nous fait voyager en mer par ses descriptions délicates et poétiques à travers les tribulations aquatiques d’un bateau bougeant au rythme des vagues. Par là, l’art — dans ce cas ci, le poème — à la faculté de nous faire voyager pour nous permettre de nous évader de la réalité. Cependant, outre l’évasion que nous procure l’art, l’œuvre peut nous permettre de mieux percevoir la réalité ou de la voir différemment. Dans Péplum, Amélie Nothomb nous fait

l'utiliser pour autre chose. raison : Du latin ratio, « calcul », « faculté de calculer, de raisonner » (en grec logos). * Au sens subjectif : mode de penser propre à l'homme (lui-même défini comme « animal raisonnable »). * Par opposition à l'intuition : faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences. * Par opposition à la passion ou à la folie : pouvoir de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal. * Par opposition à la

liberté de penser et de  modifier ses convictions, faculté de penser essentiellement individuelle dont l’absence est considérée  comme  une  des  causes  prépondérantes  des  « crimes  contre  l’humanité »  de  la  Seconde  Guerre  Mondiale.  Il suffit de penser à Eichmann à Jérusalem  (1961) dans  lequel elle démontre  la « banalité  du mal » qui ne provient nullement de  la prétendue nature monstrueuse du bourreau mais de son  refus  ou de  son  incapacité  à  critiquer  les  ordres  immoraux  auxquels  il 

propre pour juger, il sait demeurer indéterminé. Le monde est plein de personnes d'esprit et de beaucoup d'esprit, qui jugent toujours ; toujours ils devinent, car c'est deviner, que de juger sans sentir quand on a le motif propre du jugement ; ils ignorent la portée de l'esprit humain ; ils croient qu'il peut tout connaître ; ainsi ils trouvent de la honte à ne point prononcer de jugement, et s'imaginent que l'esprit consiste à juger ; le philosophe croit qu'il consiste à bien juger. Le philosophe

nos opinions, a notre éducation personnelle, a nos croyances. Dans l'oeuvre de St. Exupéry, il nous dit que l'essentiel échappe aux yeux, on ne voit bien qu'avec le coeur. L'idée et donc que certaines choses échappent a notre raison, a notre faculté de juger. Il s'agit de ressentir plutôt que de comprendre ou de réfléchir. C'est le coeur qui gère l'immédiat et l'intuition. Les opinions que nous avons, sont créés par notre éducation et de la société dans laquelle nous vivons. Donc, Descartes nous

bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent : mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes [...] » Et non comme cela : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée; car chacun pense en être