Critique De Zadig

adversaire du fanatisme religieux et de l'intolérance. Il dénonce les superstitions qui éloignent l'homme de la raison. Les déclarations et les écrits de Voltaire lui valent à plusieurs reprises d'être emprisonné à la Bastille : en 1717-1718, après une critique trop peu discrète — en vers ! - contre le Régent, Philippe d'Orléans ; en 1726, après une dispute avec un noble, le chevalier de Rohan. Voltaire choisit alors l'exil volontaire en Angleterre où il découvre les libertés politiques et la tolérance

techniques et progrès des sciences * 6 traits marquants * 1. La primauté de l’esprit scientifique sur la Providence * 2. La réflexion politique marquée par la théorie contractuelle (John Locke) * 3. Les progrès de l’esprit critique à l’œuvre * 4. Une première désacralisation de la monarchie   * 5. L’affirmation de l’idée de tolérance dans une Europe marquée par les divisions religieuses * 6. Le déisme. * Personnages éminants * Écrivains français:

indirecte, le rôle de l’implicite est souvent essentiel. L’apologue suggère souvent plus qu’il n’affirme une idée. Il recourt à la légèreté de l’allusion au détriment de la lourdeur de la démonstration. Il se cache de la censure en attribuant ses critiques à un tiers ou en les dissimulant dans des propos codés ou ironiques comme Voltaire. Le grand mérite de cette forme d’argumentation est d’aiguiser la curiosité du lecteur, dont la complicité est requise pour deviner les intentions de l’auteur. « Les

François-Marie AROUET dit Voltaire (1694-1778) : Courant littéraire : Son courant littéraire repose sur la philosophie des Lumières. Il combat l'obscurantisme = il veut prodiguer le savoir à tous, pour développer l'esprit critique et lutter contre toutes formes de préjugés. 1- Identité. . Etudes chez les jésuites (= congrégation religieuse dont l'influence est capitale sur la politique du XVI ° au XVIII ° siècle). . 1717 : il est embastillé (La Bastille : prison pour les opposants). . 1726

que les lettres qui m’ont paru nécessaires […] Ma mission ne s’étendait pas plus loin»). Déjouer la censure peut également supposer le fait de se défendre contre d’éventuelles attaques et reproches qui pourraient être adressés aux auteurs. Une des critiques les plus dangereuses aux dix-sept et dix-huitièmes siècles est celle d’immoralité. Racine, par exemple, utilise sa préface de Phèdre pour se défendre face à ce type d’accusation en soulignant que la mise en scène de personnages emportés par leurs

tragédie (Œdipe), poème épique (La Henriade) ou satirique (Le Mondain), ouvrage historique (Le siècle de Louis XIV), conte philo (Zadig, Micromégas, Candide). Il concilie alors le merveilleux et l’exotisme devant les injustices, l’arbitraire et le fanatisme. Avec le huron, il donc s’inscrit dans la tradition du « bon sauvage ». Ce dernier sert alors de porte parole à la critique sociale, religieuse et politique Un double registre qui amène une double lecture : Contraste et ironie entre merveilleux

à sa cause noble Hyperbole « J’attacherai la gloire à tous ceux qu’on insulte » 2.S’adresse à Napoléon Périphrase avec « Sylla » un dictateur pour Napoléon « sombre fidèle » critique les personnes qui soutiennent le despote « Il » périphrase Napoléon Double énonciation : compagnon d’exil et Napoléon Ouverture : Zadig Voltaire

Enfin, nous nous efforcerons d’en montrer les limites. I – LE CONTE, OUTIL D’EVEIL, D’INSTRUCTION ET DE LOISIR A – LE CONTE PHILOSOPHIQUE Paru au XVIIIème siècle, le conte philosophique permet à l’auteur de s’adonner à la critique de la société, du pouvoir en place et d’en fustiger les mœurs mondains, la vie rurale et urbaine, le pouvoir politique, la religion et tout ce qui peut tomber sous sa plume. Le premier avantage du conte philosophique est qu’il permet à l’auteur de

auteur dramatique, poète, historien, polémiste hors pair, l’homme incarne « l'esprit français » de cette époque. Plusieurs genres : la comédie, la tragédie, le pamphlet, le journalisme, le conte philosophique, l'ouvrage historique, le discours, la critique littéraire… Humaniste convaincu, il lutta pour la défense des droits de l’homme et contre le fanatisme religieux (obscurantisme). Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’infâme »

au XVIIIe s, à la lutte contre toute forme d’obscurantisme et d’oppression de l’homme. Ce courant débute en 1715 à la fin du règne de Louis XIV. Les principes des lumières sont le règne d’une raison militante, le modèle naturel, la critique de la religion, la critique de la politique et l’évolution de l’esprit humain. 2) Qu’est ce qu’un philosophe des lumières ? Les philosophes ne sont pas toujours unanimes, mais ont malgré tout une sensibilité commune. Ils se font les défenseurs