Critique Du Cogito Nietzsche

ainsi, codifié toutes les procédures rationnelles de raisonnement et toutes les ressources poétiques de la langue pour émouvoir autant que pour convaincre. Ce n'est pas la vérité qui les préoccupe ; mais, la manière dont on peut paralyser l'esprit critique d'autrui pour le faire tomber sous le charme de la persuasion. Indifférent à la vérité parce qu'il n'y croit pas, le Sophiste considère le langage comme instrument de pouvoir pour dominer autrui. B) « Aller au Vrai de toute son âme » : le chemin

connaître, nous et le monde qui nous entoure. Philosopher, c’est prendre conscience de .. afin de se rendre maître de soi. Nous allons voir que la philosophie attache un sens spécifique à la notion de conscience, qui va bien au-delà de la conscience "critique" découverte par Socrate, et cela, à partir de Descartes. Cependant, avoir conscience de soi, ce n'est pas lire en soi comme dans un livre ouvert : savoir que j'existe, ce n'est pas encore connaître qui je suis. Davantage même : c'est parce que

l’espace) et les sens internes dont la forme est le temps) ET l’entendement c’est l’activité de la pensée est on produit des connaissance grâce au catégorie. LA CONSCIENCE LES IDEES À MOBILISER : * Démarche cartésienne – il y en a 6 * Cogito – voir « JE » * Médiation du langage * Dialogue intérieur * Entendement * Existence – médiate et immédiate * Conscience – théorique et pratique * Animaux ≠ homme – le conscience : le propre de l’homme * Phénoménologie -

actions par le corps MAIS le corps est aussi le lieu où nous sommes passifs, le lieu de nos émotions et de notre vulnérabilité. - Je suis ce que je suis car j’ai une conscience de moi et de mon existence. Pour Descartes, je suis un sujet pensant, un cogito qui prend conscience de lui-même. La conscience, c’est le retour de l’objet perçu vers l’acte de percevoir. Quand je veux un objet, je sais que je suis le sujet de la volonté, que je suis voulant. La caractéristique de l’être humain conscient est

négativement ce qui n’est pas encore conscient, par défaut d’intensité, d’intérêt ou de sens. La conscience reste encore l’instance privilégiée qui élabore et organise les matériaux psychiques en leur conférant une signification. Seul Nietzsche, à travers sa critique du cogito, ira jusqu’à soutenir l’existence d’une pensée inconsciente et impersonnelle, mettant ainsi en question la prétention du sujet à maîtriser, grâce à la conscience, ses pensées et ses sentiments. Il écrit, dans Par-delà bien et mal :

désobéit. Scéne du film 2001: L'odysée de l'espace de Stanley Kubrick Moment d'autonomie de la machine= conscience III Conscience et connaissance 1 / Conscience : transparence et immédiateté Descartes, « je pense donc je suis » Expérience du cogito Descartes nie systématiquement tout l’incertain, il découvre soudain que cette négation enveloppe toujours l’affirmation de celui qui la pense. Peut-être que tout ce que je pense est faux, mais encore faut-il pour cela que je le pense. Le doute

par quoi il faut commencer » Pascal, Pensées. 2. « Il y a » Apollinaire, Calligrammes. 3. « La pensée est essentiellement à l’écoute de l’être » Martin Heidegger, Lettre sur l’humanisme. 4. « Cogito ergo sum » Descartes, Discours sur la méthode. 5. « Ça pense donc ça est » Volonté de puissance, Nietzsche. 6. « Dieu est la pensée qui éternellement et sans fatigue se pense elle-même » Aristote. 7. « Il est tout à fait du philosophe, ce sentiment : s’étonner. » Platon, Théétète. 8. « Tous les hommes

moi passe avant la question du ce que je suis , on n'acquiert pas le « je ».Le « je » est à la base de toutes les représentations , Kant , dans la Critique de la raison pure , explique qu'il est nécessaire qu'un « je pense » existe pour que quelque chose soit pensé , « je » est ainsi la condition à n'importe quelle expérience. Descartes à dit : « Cogito ergo sum » (je pense donc je suis) , il place ainsi la conscience , le sujet , à la racine de toute connaissance possible. On peut ainsi douter de

conscience se définit ainsi comme la présence immédiate de soi à soi. Une question s'offre donc a nous : La certitude d'avoir raison est-elle suffisante ? Dans un premier temps nou verrons la certitude en débat. Puis dans un second temps nous parlerons du cogito et de l’a priori. Cette question nous incite à considérer de plus près la notion d’évidence. ­Prenons l’exemple le plus simple. J’affirme être certain de quelque chose lorsque j’en ai été le témoin oculaire. Le critère de référence est ici

doute, que Descartes conçoit comme volontaire, radical, méthodique, hyperbolique et métaphysique, est au principe de la dénonciation de la puissance de l’imagination et d’une ascèse intellectuelle qui culmine à travers la découverte de la vérité du cogito comme vérité fondatrice. Renter en soi, le maître mot des temps modernes, correspond à la naissance du sujet et Descartes est bien celui qui fait de l’intériorité subjective le lieu donation de la vérité indubitable de l’existence de l’homme comme