Créer Dialogue Dom Juan

noue donc autour de la confusion qu’engendrent la situation et les mots. Ainsi, toutes les répliques de Valère sont interprétées par Harpagon comme un commentaire sur son argent. On voit ici comment Molière détourne le sens dénoté du lexique pour créer le quiproquo à partir du sens métaphorique. Les termes « crime » et « trésor » sont employés par Valère dans un sens imagé tandis qu’Harpagon les entend au sens premier. Les différents degrés du langage servent donc ici un quiproquo qui crée le comique

entre l’humanisme de la Renaissance et la philosophie du siècle suivant, celui des Lumières. Cyrano de Bergerac, disciple de Pierre Gassendi, est le représentant le plus éminent de la pensée libertine. Le personnage éponyme de la pièce de Molière, Dom Juan, est emblématique de cette attitude. Vers 1615 se constitue un groupe de poètes libertins : Boisrobert (1589-1662), Tristan L'Hermite (1601-1655), Saint-Amant (1594-1661) et Théophile de Viau (1590-1626). On peut citer également Nicolas Vauquelin

les masques    L'étymologie de ce terme (il vient du latin libertinus qui signifie affranchi) est de nature à éclairer le sens qu'il convient de lui donner dans Les liaisons dangereuses. "Grand seigneur méchant homme" aux dires du valet de Don Juan, son activité n'a en effet de sens que dans une société fortement sanglée dans des codes moraux : ceux de la représentation et de la bonne compagnie; ceux de la réputation et de l'honneur. Le vrai triomphe du libertin est de s'assurer l'estime de cette

transcription de celle-ci. Le théâtre peut être un laboratoire où certains auteurs se livrent à une série d'expériences pour découvrir un sens à la vie ou pour révéler au contraire l'absurdité fondamentale de toute existence… Le fait que l’auteur décide de créer un monde parallèle, imaginaire cela peut divertir les spectateurs il ont dans ce cas l’impression de voyager tout en restant juste dans un théâtre. Dans la pièce Le théâtre sans animaux qui est composé de 8 saynètes mettent en situation des personnages

occupe donc plusieurs rôles : · rôle comique par sa naïveté, ou sa grossièreté, par son habit, son comportement – (goinfre, ivrogne, paillard…). Sganarelle · rôle de faire-valoir – il valorise son maître plus fin, plus intelligent – Sganarelle chez Dom Juan· rôle d’auxiliaire (il aide les jeunes gens contre l’autorité abusive de leurs parents) – il fait preuve alors de ruse et d’audace – Scapin · rôle de porte parole du bon sens par rapport aux délires des maîtres, des humbles ou des opprimés face

personnage face à son destin ») montre comment le personnage porte et intériorise un débat sur les valeurs en cours. Les mutations idéologiques, culturelles et sociales (par exemple, l’émancipation féminine et féministe au XVIIIe siècle) favorisent ce dialogue que le personnage anime sur des choix possibles qui engagent son destin, le sens des normes et des valeurs d’une société (l’absurdité de la Justice perçue par Meursault), l’appel de l’ailleurs et d’autres civilisations. La séquence 5 propose

l'utilisation de la religion dans la publicité La publicité fait appel à la religion pour choquer, pour interpeller, capter l'attention. Elle cherche à créer l'événement autour d'une marque afin de vendre.La publicité détourne,à son profit, les valeurs morales et éthiques qui sont le socle fondateur de notre société judéo- chrétienne . C'est ce que fait Benetton lorsqu'il fait s'embrasser langoureusement un prêtre et une religieuse.La publicité crée un choc en utilisant des images liées au religieux

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 La parole théâtrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Les jeux du dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 La délibération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

livrons quand nous rencontrons l'autre et quand nous développons notre propre identité. L'enjeu est la reconnaissance dont l'autre doit me témoigner comme conscience libre et autonome. Par exemple, on peut parler d'une telle lutte symbolique quand Dom Juan séduit les femmes (il recherche non pas l'amour mais le désir d'être désiré, ce qui explique sa compulsion), quand l'enfant devient adolescent (il s'oppose pour se construire comme personne indépendante), quand un peuple se révolte contre ses oppresseurs

personnage face à son destin ») montre comment le personnage porte et intériorise un débat sur les valeurs en cours. Les mutations idéologiques, culturelles et sociales (par exemple, l’émancipation féminine et féministe au XVIIIe siècle) favorisent ce dialogue que le personnage anime sur des choix possibles qui engagent son destin, le sens des normes et des valeurs d’une société (l’absurdité de la Justice perçue par Meursault), l’appel de l’ailleurs et d’autres civilisations. La séquence 5 propose