Céline Et Le Réalisme

des Bourbon (Louis XVIII, Charles X, frères de Louis XVI) et des Orléans (Louis-Philippe). Peintres : Delacroix, Chassériau, Géricault Musiciens : Beethoven, Chopin, Brahms, Schuman -Le réalisme : l’école réaliste commence dans les années 1850, c’est à ce moment que Champfleury (il dira en parlant du réalisme : «  reproduction exacte, complète, sincère du milieu où l’on vit, parce qu’une telle direction d’étude est justifiée par la raison ») en amorce la théorie et en 1857, on voit apparaître Mme

Chasse au tigre et au léopard – Pierre Paul Rubens ( manuel seconde ) 1615: Fresque épique représentant une partie de chasse violente. Le réalisme laisse ici place au mouvement et à l'intensité de la scène. Mouvement chaos apparent Profusion des détails (les classiques élimineraient le superflu) Prédominance des courbes Violence & énergie. Hyperbole: Guerrier qui ouvre mâchoire lion Mélange Hercule & personnages orientaux Apparition de l'Ange à St Joseph – Georges de la Tour – 1635: Tout

auprès du lecteur, de ses pouvoirs créatifs. Le statut des personnages ne dépend donc que de son caprice : « qu’est-ce qui m’empêcherait de marier le maître et de le faire cocu ? », le narrateur agit ici sur le devenir du personnage en raillant le réalisme des romans psychologique et moral, le personnage peut andosser toutes les étiquettes au gré des fantaisies du narrateur. Le narrateur indique : « qu’il est facile de faire des contes ! ». Au XVIII ème siècle par contre, on désigne toute œuvre de

Botticelli représente la Renaissance florentine de façon particulière. L’artiste insiste sur le mouvement des corps, de mieux en mieux étudiés grâce aux dissections, mais aussi sur le mouvement des tissus emportés par le vent. Cela donne une touche de réalisme à l’image. La représentation de la forêt disposée autour de la figure centrale de l’Amour donne à l’image de la profondeur, un des aspects clés des peintures de la Renaissance. Au sol, la variété des fleurs montre un sens aigu de l’observation de

les auteurs pour faire ressentir la violence et l’absurdité de la guerre ?Corpus : extrait n°1 Owen Wilfred Dulce et decorum pro patria mori ; extrait 2 des croix de bois Dorgelès (sujet bac 2005) ; ; extrait 3 extrait Voyage au bout de la nuit de Céline ; extrait 4 Le grand troupeau Giono p 72 et une planche de Tardi (que le texte). Mise en œuvre : Travail préparatoire : Lecture personnelle à la maison de l’ensemble du corpus.1. Par 4 : chaque élève hérite d’un texte à travailler. Il choisit 3 pistes

Objectifs : Percevoir les évolutions de la notion de héros Comprendre comment s'articulent personnage et héros (deux notions qui ne coïncident pas toujours) Lectures analytiques Texte 5 : V. Hugo, Les Misérables, 1862, la mort de Gavroche. Texte 6 : L-F. CELINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, la guerre. Textes et documents complémentaires -FLAUBERT, Madame Bovary, 1857, mort d’Emma -ZOLA, arbre généalogique des Rougon-Macquart Synthèses -Notions de narration : -les caractéristiques du récit ; les

l’éducation nationale et de la recherche, à monsieur le ministre délégué à l'enseignement scolaire, octobre 2003 6 Ce croisement montre qu'il est préférable d'éviter la notion de registre réaliste que l'on retrouve dans certaines listes de manuels. Le réalisme ne renvoie ni à un genre premier, ni à une émotion particulière mais à un courant littéraire de la seconde moitié du XIXe qui privilégie la représentation non idéalisée de la réalité humaine et 1 ELEMENTS DE DEFINITION Expression des émotions

chevalerie et du roman grec. Elle revendique une certaine noblesse des sentiments et de l’expression et un style sérieux. Avec l’avènement du roman historique, le merveilleux qui caractérisait cette tradition est progressivement abandonné au profit du réalisme. Au cours du XVIIIe siècle, ces deux traditions vont peu à peu fusionner pour donner naissance au genre que nous connaissons, avec son mélange caractéristique de sérieux et d’ironie. Les fondateurs On considère généralement que le

aussi un héros kierkegaardien, à la fois grotesque et pathétique, une des plus fortes figures de l'angoisse qu'ait laissées notre littérature. Fils spirituel de René et de la génération du mal du siècle, il annonce à bien des égards le Bardamu de Céline et le Roquentin de La Nausée. ● Huysmans crée ici un personnage fascinant, des Esseintes, qui représente ce qu'on a appelé « la décadence » ; dégoûté de la vulgaire réalité, il cherche désespérément, en recourant sans cesse à l'artifice,des sensations

| |Ce type de personnage au caractère bien défini est absent dans plusieurs œuvres contemporaines (« La Nausée » de Sartre, « | |L’étranger » de Camus, « Voyage au bout de la nuit » de Céline). On y trouve des personnages incertains voire peu sûrs | |d’eux-mêmes. | |