Céline Voyage Au Bout De La Nuit Dénonciation De La Guerre

à l'amélioration du sort des hommes. La littérature a-t-elle le pouvoir d'intervenir sur le monde et sur les consciences pour les transformer ? Après avoir analysé la fonction dénonciatrice de la littérature, nous étudierons les effets de cette dénonciation. Puis nous nous interrogerons sur les limites d'une telle définition. Sujet : Zola écrit qu'il "aurait voulu aplatir le monde d'un coup de [sa] plume", en forgeant des fictions utiles. Pensez-vous que la littérature, en particulier sous la forme

œuvres au service du féminisme : •Le deuxième sexe, « On ne naît pas femme, on le devient » : relate l’infériorité de la femme dans la société. • Les Mémoires d’une jeune fille rangée CÉLINE, dans Voyage au bout de la nuit (1932) propose une représentation choquante et crue des réalités de la guerre et de la vie du peuple en France et dans les colonies. BENOÎT DENIS dans Littérature et engagement de Pascal à Sartre, dit : « Toute œuvre littéraire est à quelque degré engagée, au sens où

n'était si beau, si leste, si brillant... avaient fait de même." Déchu du paradis, Candide tombe sur l'un des pires fléaux crée par l'homme : la guerre. Son évocation a été préparée au chapitre 2 par la satire de la société militaire (enrôlement forcé, entraînement mécanique, prestige de l'uniforme, rigueur des châtiments corporels…) Pour dénoncer la guerre, fausse valeur, Voltaire utilise deux procédés différents et successifs. D'abord, il traite le sujet avec ironie, dévoilant, sous le décor pompeux

que cela paraisse plus sérieux, il a tout intérêt à reproduire la réalité dans son roman. C’est le cas dans Voyage au bout de la nuit de Céline par exemple. Il s’agit en fait, du récit de Bardamu qui s’engage dans l’armée et au fur et à mesure qu’il parcourt le monde il découvre les horreurs dont sont victimes les différents peuple. Bardamu est confronté à la brutalité des diverses guerres des états qu’il traverse, et s’engagera dans les usines Ford où il découvrira la réalité du monde ouvriers et

défendre des convictions politiques ou philosophiques, et de réagir aux événements historiques. L'engagement romanesque converge avec le mouvement réaliste dans la mesure où il prône une représentation fidèle de la réalité et se fonde souvent sur une dénonciation des vices de la société. Marthe, histoire d'une fille en fournit un bon exemple : dans ce roman, J-K. Huysmans dresse le sombre tableau de la vie d'une jeune ouvrière qui tombera dans la prostitution, faisant du milieu théâtral et de la prostitution

personnages sont utilisés différemment par chaque romancier tels que Voltaire, Stendhal ou Zola afin de mettre en évidence un point de vue ou une critique; dans ce cas, la guerre. On peut retrouver ces critiques dans les adaptations cinématographiques des romans comme dans A l'Ouest Rien de Nouveau de Jeunet. Quelle perception de la guerre est mise a l'avant a travers les types de héros, leurs caractéristiques et leur appartenance a la société qui les encadre? Nous débuterons avec une présentation des nombreux

la neutralité du ton de l'esclave qui ne se révolte pas « c'est l'usage »], le pathétique [la désillusion de l'esclave, les espoirs de ses parents vs sa situation, les larmes de Candide] => le lecteur réagit : dénonciation très efficace. • Appel à la réflexion. Cf. Dans le Supplément au voyage de Bougainville, Diderot remet en question ce qui paraissait normal. Pour un Européen, il semblait normal que les colons découvrent un pays et disent : ce pays appartient à la France, l'Angleterre... Or, en faisant

Question : Après avoir étudié par quels moyens Voltaire dénonce la guerre dans le texte proposé, vous vous interrogerez, en vous appuyant sur des exemples de votre choix, sur les rapports que la littérature entretient avec la guerre ainsi que sur la portée respective des argumentations directes ou obliques comme c’est le cas dans l’extrait proposé. Votre réflexion, structurée et argumentée, s’appuiera sur le texte proposé ainsi que sur l’ensemble de vos connaissances et de vos lectures

permettent pas ce double niveau de lecture, ou du moins, cette coexistence d'une forme (légère, ou plaisante) et d'un fond (sérieux) qui s'opposent en apparence. Pour écrire la guerre, ou les traumatismes de l'histoire, la littérature semble avoir pris souvent le parti de faire s'accorder, cette fois, fond et forme. La littérature de guerre n'a pas permis souvent les parodies ou les outrances formelles, au mieux, du lyrisme et de l'esthétisme, comme chez Apollinaire, qui tout en parlant de mort et de mutilations

la peau de l’enfant, et peut se sentir aussi libre que lui, s’il arrive quand même à faire abstraction de toute la misère décrite dans le roman. Il peut se sentir près du personnage car il a vraiment existé, et que la révolution industrielle et la guerre civile étaient bien réelles elles aussi. Gavroche est décrit comme un personnage qui se relève toujours. Avec la balle qui l’a traversé une première fois, l’enfant de treize ans continue à chanter. Il ne tombe que pour se redresser. C’est le héros