Dans La Grotte Verlaine

Commentaire C’est un souvenir du séjour qu’Apollinaire fit au bord du Rhin. _________________________________________________________________________________ “Lul de Faltenin” À Louis de Gonzague Frick. Sirènes j'ai rampé vers vos Grottes tiriez aux mers la langue En dansant devant leurs chevaux Puis battiez de vos ailes d'anges Et j'écoutais ces chœurs rivaux Une arme ô ma tête inquiète J'agite un feuillard défleuri Pour écarter l'haleine tiède

Commentaire C’est un souvenir du séjour qu’Apollinaire fit au bord du Rhin. ____________________________________________________________ _____________________ “Lul de Faltenin” À Louis de Gonzague Frick. Sirènes j'ai rampé vers vos Grottes tiriez aux mers la langue En dansant devant leurs chevaux Puis battiez de vos ailes d'anges Et j'écoutais ces chœurs rivaux Une arme ô ma tête inquiète J'agite un feuillard défleuri Pour écarter l'haleine tiède

apporté par le vent. Alphonse de Lamartine, « Le Vallon », Méditations poétiques, 1820. 4. Vers de 7 syllabes (heptasyllabes) : Trist(e) à peine tant s’effacent Ces apparences d’automne, Toutes mes langueurs rêvassent, Que berce l’air monotone. Paul Verlaine, « Bruxelles. Simples fresques, I », Romances sans paroles, 1874. 5. Décasyllabes : J’aime le lux(e), et même la mollesse, Tous les plaisirs, les arts de tout(e) espèce, La propreté, le goût, les ornements : Tout honnêt(e) homm(e) a de tels sentiments

Commentaire C’est un souvenir du séjour qu’Apollinaire fit au bord du Rhin. _________________________________________________________________________________ “Lul de Faltenin” À Louis de Gonzague Frick Sirènes j'ai rampé vers vos Grottes tiriez aux mers la langue En dansant devant leurs chevaux Puis battiez de vos ailes d'anges Et j'écoutais ces chœurs rivaux Une arme ô ma tête inquiète J'agite un feuillard défleuri Pour écarter l'haleine tiède

de remarquer que si l’idée même du langage repose sur des bruits, des mots, des phrases auxquelles nous donnons un sens, chaque langage historique crée des droits et des obligations, des implications et des imputations. Le langage pariétal (des grottes préhistoriques), des peintures rupestres, etc. sont des langages dérivés parce que le langage suppose qu’un son exprime un son (par exemple : la peinture n’exprime pas un son). Qu’un certain son représente un certain sens est certainement quelque

Bachelard, La poétique de l’espace. (1957) [1961] 17 dans son beau livre : Poésie et profondeur, écrit entre autres, deux études, l'une sur Baudelaire, l'autre sur Verlaine. Baudelaire est mis en relief, précisément parce que, dit-il, son œuvre « nous concerne ». D'une étude à l'autre, la différence de ton est grande. Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi ; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression

être exclu de la littérature et que le Parnasse a une conception étroite et limitée de la poésie. 1870 : Mort de Lautréamont : un an après, publication des Poésies et des Chants de Maldoror. En 1886 : Jules Laforgue a 26 ans, Mallarmé a 44 ans, Verlaine en a 42 et Rimbaud a 32 ans. Claudel n’a que 18 ans, Gide en a 17, Valéry : 15 ans, comme Proust. La fin du symbolisme en tant qu’école dans les années 1885,1895 : pointe en 1899. Les œuvres : Rimbaud : les Illuminations, Une saison en enfer

syllabes), le décasyllabe (10 syllabes), l'octosyllabe (8 syllabes) et l'hexasyllabe (6 syllabes). Quant aux vers impairs (5, 7, 9,11 syllabes) sont plus rares et leur présence doit être considérée comme un élément signifiant. Dans son Art poétique, Verlaine préconise ainsi l'emploi du mètre impair : « De la musique avant toute chose. Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. » En règle générale, plus un vers est court, plus le retour

s’interposent. C’est ainsi qu’ils rencontrent Yoko Tsuno, une Japonaise, ingénieur en électronique, qui testait le système de protection d’une société. Vic l’engage comme ingénieur du son pour un documentaire portant sur la spéléologie. Dans les grottes, diverses péripéties conduisent les héros à rencontrer une civilisation extra-terrestre, réfugiée dans le sous-sol de la Terre : ces survivants de la planète Vinéa ont voyagé deux millions d’an- nées en hibernation avant d’atteindre notre planète

manière à former un texte différent. Le terme, d’origine latine (cento), désigne une pièce d’étoffe faite de morceaux rapiécés. Les élèves du lycée franco-libanais de Tripoli au Liban ont composé un centon avec des poèmes de Joachim du Bellay, Paul Verlaine, Jean Rousselot, Théophile Gautier, Gérard de Nerval et Olivier du Magny, à l’adresse suivante http://blog. legardemots.fr/post/2009/04/26/Centon 4. Ce poème de Robert Desnos repense l’inspiration dans l’écriture poétique en jouant sur le langage