Dans Quelle Mesure Meursault Est Il Un étranger

Son ambition est d'être un saint sans Dieu. Et c'est de cette morale laïque qu'il est une sorte de modèle. Il retrace la peste à travers ses carnets et fait le portrait des personnages qui l'entourent. Tarrou, dans ses Carnets, à des notations étranges, La peste, à ses yeux est une interminable défaite, mais il pense qu'il ne faut pas se laisser abattre par la misère qu'elle apporte. Il ne croit pas en Dieu. Ce personnage porte un regard triste et torturé sur le monde. Tarrou est le plus proche

Un anti-incipit ? 6. L’écriture de cet incipit semble paradoxale. Nous avons déjà montré que le personnage était décrit par la négative. Cette écriture négative peut aussi signifier qu’il n’y a pas grand-chose à raconter, ce qui est assez étrange de la part d’un narrateur. En effet, le but premier de l’incipit est d’éveiller la curiosité du lecteur. Rien de tel ici : l’intrigue ne démarre pas, et on a l’impression que le roman va être une sorte de longue prétérition, avec un narrateur

passion, à la fois grand prêtre et martyr de l'art, du style et de la beauté. Mais derrière la perfection du chef-d'œuvre apparaissent la crudité, la violence et l'érotisme, comme dans un roman d'aujourd'hui. La lecture de ce roman permet de mesurer parfaitement ce qui peut distinguer le romantisme et le réalisme. • Thérèse Raquin : Titre, auteur, genre, année de publication. Thérèse Raquin est le troisième roman d'Émile Zola publié en 1867. Ce premier livre fait connaître l'écrivain

et qui s’appelle le « roman », s’inscrit dans une histoire, dans un espace et dans une société dont elle reflète les questions, les réponses, mais aussi les désordres, les contradictions, les luttes et les misères. Le personnage de roman, dans la mesure où il est parfois le double de l’auteur ou une marionnette qu’il utilise à des fins littéraires, reflète quelque chose d’une société donnée, à un moment donné. Ce reflet, est-il une totalité ou n’est-il qu’une partie du contexte historique d’une époque

de s’interroger sur le sens des œuvres d’art et notamment des œuvres littéraires : a quoi servent-elles ? Sont-elles utiles dans nos existences parce qu’elles nous instruisent et qu’elles nous distraient, ou au contraire sont-elles inutiles dans la mesure ou elles n’ont aucune utilité pratique ? Dans l’histoire, on nous a souvent justifié les œuvres en valorisant l’aspect esthétique qui éveillent chez nous le sens du beau, comme par exemple La Joconde de Léonard de Vinci. D’autres ont encore insisté

(épicurisme) Barbare -> Barbaros (Grec) = Etranger Humaniste est un mouvement littéraire qui s’est développé pendant la renaissance. Ce mouvement philosophique place l’Homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. Candide ou l’optimisme : Voltaire Texte en 5 paragraphes P1 : Montaigne évoque son « art de voyager » P2 : les coutumes étrangères sont source de plaisir P3 : contre-exemple : comportement compatriote vis-à-vis des étrangers P4 : comparaison avec les courtisans P5 :

LES RÉÉCRITURES (PREMIÈRE L) Qu’est-ce qu’une réécriture ? Pouvez-vous en donner des exemples ? Quelle diférence faites-vous entre une traduction, une imitation et une réécriture ? Quelles difficultés soulève la traduction en français d’un texte étranger (en particulier d’un texte poétique) ? Pourquoi réécrit-on des textes ? Les réécritures d’œuvres connues vous semblent-elles utiles ? Pourquoi ? Qu’apporte une réécriture par rapport au texte original ? Quelles difficultés présente une réécriture

il y a longtemps, comme une étoile intérieure, et répandu sa poussière en nous. Qu'un peu de cette poussière s'allume dans un regard, c'est sans doute ce qui nous trouble, nous enchante ou nous égare le plus; mais c'est, tout bien réfléchi, moins étrange que de surprendre son éclat, ou le reflet de cet éclat fragmenté, dans la nature. Du moins ces reflets auront-ils été pour moi l'origine de bien des rêveries, pas toujours absolument infertiles.   Cette fois, il s'agissait d'un cerisier; non pas

sa création est tirée d’un article de presse ayant énormément touché Camus qui s’en inspira par la suite à de multiples reprises. On note en particulier son apparition dans L’Étranger , une autre de ses œuvres, à travers Meursault, personnage principal, à la page 122-123 «Entre ma paillasse et la planche du lit, j’avais trouvé, en effet, un vieux morceau de journal […] Il relatait un fait divers ...». Le Malentendu s’inscrit dans le courant littéraire

personne nihiliste n’est pas libre, elle est toujours esclave de ses pulsions et désirs, ainsi que de ses pensées. De plus, puisque pour elle, ses choix n’ont pas d’importance, elle ne prend pas vraiment de décisions par elle-même. Par conséquent, tel Meursault dans l’étranger d’Albert Camus, cette personne se laisserait guider par ses sensations, par ce qu’on lui dit de faire, ce que le monde lui dit de faire. Cette personne serait donc loin ce que l’on pourrait appeler « libre »