David Hume

entre les idées, il s’ensuit que les notions que nous avons de l’identité personnelle proviennent entièrement du progrès sans heurts et ininterrompu de la pensée le long d’une suite d’idées reliées, suivant les principes expliqués plus haut. David Hume, Traité de la nature humaine, livre I, De l’entendement, Quatrième partie, Du système sceptique et autres systèmes philosophiques, section VI, De l’identité personnelle (1739)

ne deviennent pas pyrrhoniens, ne douter que de certaines choses. Il faudrait donc d’après lui, mettre de coté certaines connaissances que l’homme a acquises au cours de sa vie, qui ne nécessitent pas qu’il en doute pour qu’elles soient vraies. David Hume préconise ce scepticisme « modéré ». D’après lui le doute ne doit pas s’appliquer dans le quotidien de l’homme, mais plutôt à des domaines comme la croyance, détruisant ainsi la thèse du scepticisme extrême de Pyrrhon. La vérité peut tout de même

expérience scientifique, on doit se fier à ce qu’on observe, ainsi qu’aux résultats de ses calculs. On ne peut pas vraiment dire que celui qui doute de tout soit "dans le vrai", puisqu’il lui est impossible de penser quoi que ce soit.   c) Ainsi, David Hume défend un scepticisme "mitigé" : en théorie, on ne peut jamais être certain de rien, puisqu’il y a toujours une raison de douter. Mais en pratique, pour agir (traverser la rue, poster une lettre ou manger), nos certitudes sont suffisantes et nécessaires

une bonne partie du 20e siècle, les idées libérales les plus importantes ont continué d’être produites en Europe. Le 18e siècle fut particulièrement fécond en la matière. Les penseurs des « Lumières écossaises » y ont joué un rôle majeur, comme David Hume, Adam Smith, Adam Ferguson et Dugald Stewart. Leur analyse a mis au jour « l’origine de structures sociales complexes ne nécessitant pas d’intelligence planificatrice », selon les mots de Ronald Hamowy. La théorie écossaise de l’ordre spontané a

théologie, un enseignement d'économie politique. Il rencontra alors un certain nombre des intellectuels et des scientifiques les plus marquants de l'époque, comme James Watt, qui travaillait alors à perfectionner la machine à vapeur, ou le philosophe David Hume, avec lequel Adam Smith resta lié toute sa vie et dont il fut l'exécuteur testamentaire.   En 1759, Smith publia The Theory of Moral Sentiments (Théorie des sentiments moraux), ouvrage qui constitue la base sur laquelle s'appuiera plus tard la

volonté. Dans la première partie de l’extrait, Rousseau fait une série de constats, issus du sens commun ou d’une recherche à peine plus approfondie. Il énumère donc les caractères du bonheur des hommes : d’une part, de la même façon que David Hume dans son Traité de la Nature humaine on ne peut jamais se saisir d’une perception car elles sont dans un « flux continuel », qui n’est pas totalement désordonné cependant car l’un des caractères de la conscience de l’homme est son ipséité, soit

d'Espagnols, d'Anglais même, quoi qu'on en dise ; il n'y a que des Européens." Les grands penseurs tel que Voltaire, Rousseau, ou encore Diderot ne sont pas les seuls philosophes des Lumières, il y a également Jonh Locke, Anthony Collins en Angleterre. David Hume et Adam Smith en Ecosse, Emmanuel Kant en Allemagne, Jean Potocki en Pologne, mais encore Benjamin Franklin aux Etats-unis et de nombreux autres répartis dans le monde même, on ne peut donc pas dire que Les Lumières soit un miuvement culturel exclusivement

conduit d’un ouvrage à l’autre. La renommée de la Théorie des sentiments moraux vaut à A. Smith d’être choisi comme précepteur du jeune duc de Buccleuch. Il démissionne alors de l’université et entreprend de voyager en Europe. Il y rencontre notamment David Hume et Voltaire, d’Alembert, d’Holbach, Claude Helvétius, Jacques Necker, André Morellet, Anne Robert Turgot, François Quesnay… Les rencontres avec ces deux derniers ont certainement favorisé son intérêt pour l’économie. De retour en Ecosse, A. Smith

corps/esprit «  discours sur la méthode » 1637 Les philosophes anglais (18ème) -Evolution de l'objet de réflexion : la conscience remplace l'âme => «  ensemble des perceptions, sensations, sentiments et idées perçues par l'être humain » -John Locke et David Hume : → objet : processus d'apprentissage et d'acquisition des connaissances qui se constitueraient à partir de l'observation issue de nvll expériences → Philosophie associationniste : rôle joué par l'environnement sur les comportements humains

au long du xviiie siècle[réf. nécessaire]. Leibniz (1646-1716) développa les mathématiques et le calcul infinitésimal. Sa philosophie des monades se démarquait également de celle de Descartes. Les philosophes britanniques, comme Thomas Hobbes et David Hume, adoptèrent une démarche empirique, mettant l’accent sur les sens et l’expérience dans l’acquisition des connaissances, au détriment de la raison pure. Spinoza prit parti pour Descartes, surtout dans son Éthique2. Il se démarqua pourtant de son