De Soi Même Marot

surtout toucher et goût : il veut d'une part exprimer son propre désir, et d'autre part, susciter un émoi sensuel à la lecture et donc séduire. axe 3. Comparaison avec d'autres textes • transition avec 2 : la sensualité apparaît déjà bien chez Marot dans le blason Du Beau Tétin • la forme du poème : le sonnet, prôné par Du Bellay dans la "défense et illustration de la langue française" qui résume les idées communes à la Pléiade • imprégnation des auteurs antiques (et non traductions) • poète

1539, Calvin publie chez Johannes Knobloch Avlcvns pseaulmes et cantiques mys en chant, avant même d’éditer sa première liturgie. Ce recueil est le prototype du Psautier huguenot ; il comprend treize psaumes versifiés par Clément Marot, six par Calvin lui-même, le Cantique de Siméon, le Décalogue et le Credo, également versifiés par Calvin. Calvin reconnaît très rapidement la supériorité de la plume de Marot et n’hésitera pas à retirer ses textes au profit de ceux du poète dès la réédition de 1542

subir des transformations majeures (dislocation du vers et nouvelle disposition des rimes) dans le but d'exprimer une nouvelle conception du monde. Malgré les variations sur la disposition des rimes et des strophes, le sonnet a conservé à peu près la même forme à travers les siècles. Son contenu cependant présente une grande diversité: le sonnet est la plupart du temps sentimental (c'est- à-dire qu'il exprime les états d'âme d'un individu), mais il peut aussi être satirique, politique, moral, religieux

En effet, les Regrets peuvent être appréhendés comme un recueil de sonnets épistolaires dans le sens où le poète tente de faire persister un lien entre la France et l’Italie : ses sonnets sont comme des lettres adressées à des amis, des artistes ou même des personnalités diplomatiques…qu’il cite de façon plus ou moins explicite et c’est d’ailleurs là qu’il fait preuve d’une grande maîtrise de la langue poétique. * problématique : comment cette complexité poétique et formelle propre au recueil

« La plupart des hommes ont de la poésie une idée si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie. » dit Paul Valéry. Cette phrase résume la confusion qu’on les hommes à définir le but, l’objectif même de la poésie. De l’Antiquité à nos jours, la poésie a divisé, entre ceux qui n’y voient qu’un art se suffisant à lui-même, n’ayant d’utilité que le plaisir que procure l’écriture, et ceux y voyant un art permettant de dénoncer ou d’exprimer une idée utile à la réflexion

" (Tristan Corbière, "Avec la manière de s’en servir, Les Amours jaunes, 1873) Origine et évolution du sonnet. Le sonnet, qui prend sa source dans la poésie pétrarquiste italienne, a été introduit en France au début du XVIe siècle par Clément Marot, et ses règles sont fixées rapidement. Ronsard et les autres poètes de la Pléiade imposent l’ alternance des rimes féminines et masculines. Sa caractéristique de forme fixe en fait un exercice de style : le sonnet doit contenir une idée essentielle

Clément MAROT (1497-1544) De l'amoureux ardant Au feu, qui mon coeur a choisi, Jetez-y, ma seule Déesse, De l'eau de grâce et de liesse, Car il est consommé quasi. Amour l'a de si près saisi Que force est qu'il crie sans cesse Au feu. Si par vous en est dessaisi, Amour lui doint plus grand détresse, Si jamais sert autre maîtresse : Doncques, ma dame, courez-y Au feu. Ce poème a été écrit par Clément Marot et il appartient au recueil

Le blason depuis le 15eme siècle n'a évolué qu'au niveau de l'écriture, sinon le but reste le même → Faire l'éloge ou la satire de la femme. On peut remarquer qu'il ne suit pas de règles fixes peu importe l'époque. Au 15eme siècle il est souvent bref, en octosyllabes ou décasyllabes. Les blasons s'adressent directement à la partie du corps célébré. D'autre part on remarque que 4 tons différents peuvent être employés : -Le ton sensuel et doux, -Le ton grossier et indécent -Le ton courtois

probablement l'escrime et l'équitation. Ce n'est sans doute qu'à partir de 16 ans qu'elle commença l'apprentissage de la musique. 1536 : Louise fait la connaissance de Marot dans le salon de Guillaume Scève, le frère de Maurice. Possible liaison entre eux, ou du moins amour de Marot envers la Belle Cordière. 1541 : Louise revoit Marot lors d'un des passages de ce dernier à Lyon. 1542 : Louise serait tombé amoureuse d'un « homme de guerre ». peut-être le (futur Henri II), qui traverse Lyon pour aller

possède le poète par rapport à ce même monde, et enfin le fait que toute poésie part d'une expérience personnelle pour, ensuite, élargir la réflexion. Souvent, le poète pose un regard subjectif sur le monde, à travers ses sentiments ou expériences personnelles. Le poète peut donc, par exemple, exprimer ses sentiments, son amour pour une femme, et évoquer à travers ces vers un monde, un paysage resplendissant. C'est le cas dans le poème de Clément Marot Dedans Paris, publié dans le recueil