De Soi Même Marot

fameuse fresque du « Jugement dernier » dans la Chapelle Sixtine. De nouvelles techniques voient le jour comme la perspective monofoctale, les effets d'ombre et de lumière et les fresques voûte . Elles consistent à ce que l'œil du peintre soit au même niveau que les personnages dessinés ,avec des points de fuite de part et d'autre du tableau . Fresque réalisée par Michel ange dans la chapelle sixtine . Mona Lisa par Léonard de Vinci Le banquet d'Hérode ,première perspective monofoctale réalisée

maistresse,Puisqu'il me fault loing de vous demorer.Car mon las cueur, bien garny de tristesse,S'en est voulu avecques vous aler,Ne je ne puis jamais le recouvrer,Jusques verray vostre belle jeunesse,Ma seule amour, ma joye et ma maistresse. Clément MAROT (1497-1544)Recueil : L'Adolescence clémentine Du mal content d'amour D'être amoureux n'ai plus intention,C'est maintenant ma moindre affection,Car celle-là, de qui je cuidais êtreLe bien-aimé, m'a bien fait apparaîtreQu'au fait d'amour n'y a que

les poèmes auront pour vocation le rêve, l'évasion. Ils ne nous permettent pas de voir le monde mais simplement d'oublier les problèmes de tous les jours. Le poète va pouvoir jouer avec les mots et même quelquefois les inventer de toute pièce dans le but de nous faire sourire. Le poème de Clément Marot, « petite épître au roi » en est une parfaite représentation: « En m'ébattant, je fais rondeaux en rimes, Et en rimant bien souvent je m'enrime; Bref, c'est pitiés d'entre nous rimailleurs; Car

du personnage Phrases nominales, interjections, rythme saccadé, accélération du rythme,Le personnage seul en scène adresse d’abord son cri désolé « Au voleur » à la cantonade, à qui à qui voudra l’entendre (l. 1-2) il semble ensuite se parler à lui-même (l. 2-5) avant de s’adresser à celui qu’il prend pour le voleur (l. 5-6).Après avoir retrouvé ses esprits (l. 6-7), il s’adresse à son argent comme à un ami perdu (l. 7-10). Certains indices révèlent ses déplacements : « où courir? où ne pas courir

Fr Ier car bcp sont proches de leur position : Soeur de Fr Ier Marguerite de Navarre a des sympathies pour les réformes mais ne rompra jamais avec Rome à la différence de sa fille Jeanne d'Albret (fera de Nérac le centre du Calvinisme). Fr Ier lui-même très proche de l'humanisme. 1530 : sous proposition de Guillaume Budet, Fr Ier crée le collège des lecteurs royaux = le collège des trois langues (latin, grec, hébreu) = le collège de France. Humanistes se réunissent et échangent. Profs jeunes, fr

clair de lune, et le présent du désenchantement. Ce qui lui confère un aspect de réelle esthétique, tout en dégageant une atmosphère mélancolique qui nous entraîne dans un univers lyrique. Au delà de ces règles, maîtrisées par celui qui, avec Marot et Ronsard donna au sonnet français ses lettres de noblesse, Du Bellay ajoute son "style" : Observez comme il met en valeur ses regrets d’être vide de toute inspiration, au ton lyrique qu’il adopte: L’isolement de l'interjection « Las », évoque

un art imposant des règles rigoureuses mais fécondes Cependant, cette poésie garde les marques du Moyen-Âge par : Ses structures répétitives Son recours fasciné à l’abondance et à l’excès verbal La nouveauté vient avec Marot (introduction du sonnet, en France ; et cela même s’il continue les efforts des ces prédecesseurs en faveur des formes fixes telles que rondeau, ballade, …). En effet : Il est concepteur et patricien d’une poésie simple Au vocabulaire correct mais usuel Aux lignes rythmiques

Chapitre 1 : vers et décompte des syllabes 1. La notion de vers. La syllabe A quoi reconnaît-on que l’on a affaire à des vers ? • La nature typographique : les lignes ne sont pas remplies entièrement, même lorsqu’une phrase n’est pas achevée ; elle continue au vers suivant. De même, l’alinéa, la majuscule et l’alignement vertical sont des marques typographiques. Chaque vers est traité typographiquement comme s’il constituait à lui seul un paragraphe. • Le nombre des syllabes est déterminant

a posteriori, notamment par les romantiques du XIXème, mais rarement dans l’histoire de la poésie on a eu une impression à ce point forte d’avoir une tâche à accomplir et d’avoir desambitions, des idéaux, des goûts communs à mettre au service d’un même projet. Du Bellay Les Regrets Je me feray sçavant en la philosophie,En la mathématique, et medecine aussi :Je me feray legiste, et d’un plus hault souciApprendray les secrets de la theologie :Du lut et du pinceau j’esbateray ma vie,De

: 9 vers → dizain : 10 vers Poèmes à forme fixe → ballade/rondeau : poèmes de 3 strophes qui jouent sur le nombre de vers et de syllabes, comportant un refrain → sonnet : poème de 14 vers de même mètre, répartis en 4 strophe (2 quatrains, 2 tercets), sonnet classique/marotique (de Clément Marot) : ABBA, ABBA, CCD, EDE (ou EED) Poèmes à forme libres → vers libre : ne suit pas les règles de la versification mais témoigne d’une attention aux effets sonores, rythmiques et à l’accentuation