Décret Crémieux

radicales dans la conquête de l'Algérie, laquelle apparaissait à l'époque comme une nécessité pour maintenir la France dans son rôle d'expansion coloniale (à l'exemple de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Italie, etc.). En octobre1870, le décret Crémieux finit par accorder la nationalité française aux seuls Algériens de confession juive, une mesure qui heurta les autres communautés, notamment les Berbères. 3.3 La «mission civilisatrice de la France» L'idéologie de l'époque trouvait

presse La Croix, où s’exprime de façon confuse une haine nationaliste qui s’associe à la défense du terroir, de la race française, du sang et du sol. Violences contenues parce que la police tient bon (la crise affecte les partis). En Algérie, le décret Crémieux qui donne aux juifs algériens la nationalité française, fait plusieurs morts. Recomposition du paysage politique Clivage dreyfusards/antidreyfusards ne se confond pas avec clivage droite /gauche. (cf. monarchistes, bonapartistes, ligues

qui condamne les nombreux actes anti-juifs à l'Assemblée nationale en 1789 et demande la complète émancipation de ce peuple. L'Assemblée nationale, partageant l'indignation du prélat, s’engage dans ce processus. D'abord, le 28 janvier 1790, par un décret stipulant que la population juive séfarade du sud-ouest de la France récupère des privilèges et que ses membres se voient octroyer la citoyenneté. Pour les Juifs ashkénaze du nord-est de la France, la situation est plus compliquée en raison d'une

convention nationale en 1795 mais a été rétablie à l’arrivée au pouvoir de Napoléon 1er en 1810. Le 25 Novembre 1870 le Décret d’Adolphe Crémieux modernise l’usage de la guillotine en supprimant l’échafaud et les bourreaux de provinces. La peine de mort a été abolie une deuxième fois de 1906 à 1908 grâce au président de la République Armand Fallert. Le 24 Juin 1939, un décret-loi abolissant les exécutions capitales publiques est proclamé par le président Edouard Daladier. II. L’ABOLITION DE LA

ressentiment, de haine, de mépris, pour une catégorie quelconque d’individus, fût-ce même pour les israélites. Entendant journellement accoler à ce nom de juif une épithète peu flatteuse, entendant réclamer, à tout bout de phrase, le retrait du décret Crémieux, je protestais, plaidant même la cause des enfants d’Israël, que je n’avais pas encore vus à l’œuvre. Le bandeau posé sur mes yeux ne devait pas tarder à tomber, me montrant le juif indigène algérien dans toute sa nudité : hypocrite, rapace et

obtient son autonomie financière grâce à l’action de Laferrière en 1898. Evolution : La colonisation libre progresse : elle est facilitée par la loi Warnier de 1873 Malgré la colonisation officielle et la naturalisation des juifs grâce au décret Crémieux, le nombre d'étrangers est plus important que celui des Français. La loi du 26 juin 1889 impose donc la citoyenneté française à tous les fils d'étrangers qui ne la refusent pas : c'est la naturalisation automatique. Cette naturalisation permet

par des « lois particulières ». 1849-1852 : en Algérie, plusieurs révoltes (Aurès, Ziban, Kabylie, Laghouat) sont réprimées. 1850 : début de l’occupation de la Kabylie. 1852 : début du Second Empire (2 décembre). 1852 : Napoléon III établit par décret le « travail forcé » dans les colonies. 1853 : annexion de la Nouvelle-Calédonie. 1854 : Louis Faidherbe est nommé gouverneur du Sénégal. 1855 : Exposition universelle de Paris (première présence de pavillons coloniaux). 1856 : débarquement français

depuis Isabelle la catholique les juifs subissent l’anti-judaïsme un critère de limpieza sangre à été mis en place pour toute personne désirant occuper un poste rémunérer. Les juifs jouissent de plus de liberté suite à La Révolution française, avec le décret d'émancipation des Juifs, qui contribue puissamment à la transformation des ghettos européens. Malgré leur intégration leur citoyenneté reste partielle par exemple en Angleterre même si le juif jouit d’une liberté d’exercice de métier il n’a pourtant

exclusivement au profit des colons. En revanche, ils sont moins enthousiastes lorsqu’un représentant, le ministre de la justice du gouvernement provisoire, Crémieux, publie en 1870 un décret à son nom qui donne la nationalité française aux juifs d’Algérie (en octobre 1870). Environ 30 000 en bénéficient. Certains sont un peu réticents. Ce décret ajoute au recul de l’administration militaire, réputée plutôt favorable aux Arabes. Une grande révolte de la part des Algériens musulmans éclate en 1871 :

en zone occupée s'ajoutent des décrets allemands. Le gouvernement de Vichy va mener une politique de restriction des droits des juifs dès son installation, sans que les Allemands n'aient exprimé la moindre demande. Dès juillet 1940, le ministre de la justice Alibert, crée une commission de révision des 500 000 naturalisations prononcées depuis 1927.  le retrait de la nationalité concernera 15 000 personnes dont 40 % de juifs. L'abrogation du décret Crémieux privera 100 000 Juifs d'Algérie