Décurion

collège de quattuorviri ) Pouvoir exécutif et judiciaire dans la citéMagistrats élus pour un an par une assemblée du peuple qui réunissait l’ensemble des colonsMagistrats sortis de charge constituaient l’assemblée des décurions, sorte de petit sénat local=> Reproduction plus ou moins fidèle (avec des variantes locales) de l’exemple de la ville, de la société et des institutions de Rome=> Standardisation de ce modèle à travers le monde romainLes politiques d’intégration

progresser constamment : les populi, nationes et gentes accédaient au statut de ciuitates, les ciuitates devenaient municipes et les municipes colonies. • Dans tous les cas, le vrai pouvoir était possédé par une assemblée de notables (l’ordre des décurions dans les cités de droit romain). Une assemblée populaire est bien attestée, et même assez fréquemment, mais ce populus n’avait qu’un pouvoir restreint (acclamer ou manifester, ce qui entraînait rarement une modification des décisions prises par le

troisième fois, désigné pour une quatrième fois, salué huit fois empereur, père de la patrie ;le municipe de Volubilis, après avoir obtenu la citoyenneté romaine, le droit de mariage et une remise des impôts, a offert [cette statue] par décrets des décurions. Marcus Fadius Celer Flavianus Maximus, procurateur prolégat d’Auguste, en a fait la dédicace. c) Il est temps, maintenant, Tibère César Germanicus, que tu découvres aux Pères conscrits quel est le but de ton discours ;car tu es maintenant parvenu

largitionum était responsable de la récolte des impôts, taxes et tributs, des mines, des budgets des administrations. Sous le comes sacrarum, dans chaque diocèse se trouvait les comes largitionum dirigés par les rationales summarum. Ces agents, les décurions, membres des administrations territoriales appelées curies, étaient les fonctionnaires les plus visibles aux IVe et Ve siècles. Seuls les magister officiorum et les comes rerum privatarum pouvaient contrer le pouvoir politique ou financier des comes

magistrat (chargé de l'exécutif, faire appliquer les règles), assemblée populaire (élit les magistrats), décurions (réunies en un conseil et représente ainsi le conseil aristocratique de la cité). Ainsi par ce biais, les romains encouragent les élites locales à devenir magistrat et les récompense par la citoyenneté romaine et Rome fait ensuite en sorte que ces magistrats (DUUMVIRES) deviennent décurions pour une meilleure fidélité à Rome. Intégration des élites assurées par la citoyenneté romaine. Les

gouvernement de la cité obéit toujours aux mêmes règles : • 2 magistrats en charges de l’exécutif et de la justice : LES DUM VIR : ils sont élus par l’assemblée des citoyens du municipe. • Au bout d’un an, ils deviennent décurions : ils rejoignent le conseil des décurions, qui sont en charge de la fonction législative. • Assemblée du peuple Dès qu’on est élu dum vir, on acquiert la citoyenneté romaine. Aussi le municipe latin est un statut de cité très recherché. Permet à Rome de romaniser

également que dans les municipes, deux magistrats (duumvirs) disent le droit et s’occupent de la police des cités. Ces duumvirs sont élus par l’assemblée des habitants et vont s’asseoir dans le Sénat local, après leur mandat, où ils deviennent des décurions. Il arrive que ces municipes soient transformés par Rome en colonies honoraires, elles appliquent alors le droit romain. Municipes et colonies favorisent l’émulation, la formation des élites et, à terme, la romanisation. Les élites travaillent tellement

provinces ont des statuts variés mais le gouvernement de toutes dépend de Rome, où se trouvent les organes centraux. Les villes, souvent de fondation ancienne en Orient, plus récente en Occident, sont administrées par des magistrats municipaux (décurions). Parmi ces cités, on distingue celles de droit romain, colonie comme Timgad (p. 62-63) ou municipe, et celles dites pérégrines (étrangères) dont les habitants gardent leurs institutions et leur droit. Dans les premiers temps de l’empire, la population

reconquérir l'Italie et en combattit d'autres comme Genséric avec qui il négocia la paix en Afrique du Nord. Déposé en 475, puis revenu sur le trône vingt mois plus tard, il mourut en 491. Sa veuve, Adriadna (ou Ariane), choisit alors un modeste décurion, Anastase (430-518), pour lui succéder. Après avoir réprimé l'influence des Isauriens tant à Constantinople qu'en Isaurie, Anastase dut faire face à la fois aux tentatives d'invasion des Bulgares qu'il contra par la construction de la longue muraille

mises en œuvre par les magistrats. Ses membres portaient le nom de décurion, une espèce de conseiller communal. De nouveaux membres étaient admis dans l'ordo tous les cinq ans. Les décurions avaient généralement déjà exercé une magistrature, bien que ce ne fût pas toujours le cas. Il existe au moins un cas avéré d'enfant admis dans l'ordo decurionum, le jeune Numerius Popidius Celsinus, connu par une inscription célèbre. Les décurions avaient des pouvoirs aussi divers que l'attribution d'une statue