Dépolitisation

Cependant plusieurs points de critique peuvent être soulevés dans sa façon d’appréhender notre démocratie actuelle. Tout d’abord il réduit la parole de l’opinion publique aux sondages. Ensuite, il n’évoque à aucun moment la menace que représente la dépolitisation de la société pour la démocratie. Enfin il ne prend pas en compte la possibilité que l’électorat ne puisse s’identifier à aucun des potentiels élus et ne puisse donc pas exprimer son opinion par le biais du vote. Pour l’auteur, le seul moyen

qu’ils obéissent. Ce despotisme démocratique est un despotisme doux, dans le sens où ceux qui lui sont soumis vivent dans une sorte de cage dorée. Ils n’ont à se soucier que de leur vie privée, l’Etat se chargeant de tout le reste. La dépolitisation de la société Tant la tyrannie de la majorité que le despotisme démocratique sont des risques inhérents au processus de démocratisation, car ils prennent racine dans la nature de l’homme démocratique. C’est la passion ardente pour le bien-être

thématique de la pauvreté, dont la force reposait sur un fondement moral présumé consensuel et son aptitude supposée à un traitement technique, a une conséquence pernicieuse désormais patente : la dépolitisation de l’appréhension des rapports sociaux qu’elle implique. Un aspect central de ce processus de dépolitisation a été la relégation au second plan de l’analyse de la question, pourtant fondamentale, des inégalités. La troisième concerne l’arrivée au premier plan de la notion de vulnérabilité. Au-delà

la forme-nation 2 A. La nation ou les trois autarcies 2 B. La démocratie ou l’égalité des conditions : l’héritage de Tocqueville 3 C. Ambivalence de la nation par rapport à la démocratie 5 II. La démocratie de notre temps 6 A. La dépolitisation de la société démocratique 6 B. L’union européenne en extension infinie : cadre d'une nouvelle démocratie purement expansive? 7 « Il est nécessaire d’être l’ami de la démocratie : tel est l’enseignement de Tocqueville ». « De la démocratie

c’est ce qui instaurerait un système plus juste pour la société. 8) En quoi notre système politique génère-t-il une dépolitisation ? A cause de la division d’un peuple ou d’une assemblée qui ne sont pas d’accord sur certains points ou qu’ils doivent répondre rapidement, fait qu’aucun des deux prennent des décisions et se retire du pouvoir provoquant une dépolitisation du gouvernement. Exemple : Chez nous, en Belgique les différents ministres représentatifs de l’Etat ne sont pas d’accord

pouvoir de les changer. De plus, la maîtrise des médias semblent aussi tendre vers l’inutile pour gouverner puisque ceux-ci entrent dans l’ère de l’infotainment, comme l’affirme Bourdieu en parlant des « vrais faux débats ». Pour lui, il y a une dépolitisation des médias, qui offrent perpétuellement à la fois des « faits divers » qui font diversion – montrant l’extraordinaire sans importance aux dépends de l’ordinaire qui en a – et des débats consensuels experts qui finalement ne s’opposent que sur

une "simple façon de parler". VIII La Dépolitisation par la Polarité Érthique-Économique Carl Schmitt considère que l'apparition d'une société libérale "déforme l'ensemble des notions politiques". En effet, le libéralisme conduit à un individualisme et à la réduction de plus en plus importante du rôle de l'Etat. En outre, le libéralisme tend à transformer l'ennemi en concurrent économique, en adversaire. En conséquent il est à l'origine d'une "dépolitisation du monde". tend à "anihiler la politique"

face à des tentatives de séduction par des discours démagogues. Ce véritable marché médiatique est préoccupant pour la démocratie. e- Dépolitisation Le citoyen pour pouvoir participer activement à la vie civile et politique de son pays doit se sentir concerné. Hors en France on observe une tendance à la dépolitisation qui est encouragée par la professionnalisation de la politique qui n’apparaît donc pas être accessible à l’ensemble des citoyens. Conclusion : Cependant

important dans l’analyse. Tandis que la pensée soviétique fait abstraction de la politique. Il n’y a par exemple pas la moindre notion de Marx chez Lotman. La tenue du séminaire d’été dépendait justement de ce caractère apolitique. Chez Lotman, la dépolitisation est justement une stratégie politique. Après un séjour en Chine du groupe Tel Quel, J.P.Faye devient dissident et fonde une revue concurrente, Change, qui rejoint le mouvement maoïste militant. Elle se démarque par son opposition à la définition

profond de la participation qui ont conduit Jean-Yves Dormagen et Céline Braconnier à mener, durant cinq années, une étude dans la cité des Cosmonautes, à Saint-Denis (93), dans le nord de Paris. Là-bas, ils ont été en mesure d'analyser la palpable dépolitisation des citoyens, se traduisant par une démobilisation électorale. Les milieux populaires et leurs votes sont peu étudiés dans le cadre de la « moyennisation » de la société. En effet, les « cités » ne font pas l'objet d'enquêtes approfondies