Des Femmes La Bruyère

sans honte, sans colère, / Doux, regardait la grande auréole solaire ; (« Le crapaud » de Victor Hugo) 4 - [...] il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à en éclater (Arrias de La Bruyère) 5 - Ces mots ineptes claquèrent dans sa tête tels des draps mouillés au vent. (Je suis une légende de Richard Matheson) 6 - De sa haute chambre parfumée sortit alors, Hélène, semblable à Artémis aux-flèches-d’or. (L’Odyssée d’Homère) 7 - Il dégaine

qu’on appelait conversation dans Babylone. Il avait appris dans le premier livre de Zoroastre, que l’amour-propre est un ballon gonflé de vent, dont il sort des tempêtes quand on lui a fait une piqûre. Zadig surtout ne se vantait pas de mépriser les femmes et de les subjuguer. Il était généreux ; il ne craignait point d’obliger des ingrats, suivant ce grand précepte de Zoroastre : Quand tu manges, donne à manger aux chiens, dussent-ils te mordre. Il était aussi sage qu’on peut l’être ; car il cherchait

de la monarchie, suivi de la fin de la suprématie française en Europe et du début de la prépondérance anglaise. Des personnalités comme Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu ont marqué cette époque de même que Frédéric II de Prusse, Pascal, La bruyère, et bien d'autres encore . Le siècle des Lumières se déroule donc pendant le XVIIIème. Le XVIIIème se définit par rapport à son prédécesseur le XVIIème, il est son prolongement car en effet le Classicisme se poursuit et la raison est encore plus

exprimer toutes les nuances.Cette pratique du bon goût,liée a l'art de la métaphore,peut parfois atteindre au ridicule par une recherche de l'effet systématique:Cette dérive sera condamnée par Molière dans ses pièces les précieuses ridicules et les Femmes savants. 3.Le burlesque Le burlesque ---ou picaresque--dérive du baroque,dont il est une forme plus réaliste,d'inspiration bourgoise ou populaire dans la lignée de Rabelais.La grossièreté est exhibée pour dénoncer les travers de la société et

pp.332-342Groupement de textes complémentaires :Corpus 1 : La satire socialeLa Bruyère, Les Caractères, 1688 ; Montesquieu, Lettres persanes, n°74 ; Voltaire, Lettres philosophiques, lettre X sur le commerce ; Diderot, Encyclopédie.Corpus 3 : dénonciation de la misèreVictor Hugo, « mélancholia », Les Contemplations (1856) ; Les Misérables (2 extraits) Corpus 2 : préparation aux épreuves écrites du baccalauréatLa Bruyère, Les Caractères (1688) ; Voltaire, Micromegas, 1752 ; Histoire des arts : - Lecture

l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry. En 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, un oncle du mari de la marquise de Sévigné ; les deux femmes, qui ont huit ans de différence, deviendront pour toujours « les plus chères amies du monde ». En 1655, Madeleine épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Ce

dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry. En 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, l’oncle de Marie de Sévigné ; les deux femmes deviendront « les plus chères amies du monde » pour toujours. En 1655, elle épouse, à l’âge de 22 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux

série de litotes (procédé qui consiste à dire le moins pour suggérer le pus) qui ne font que confirmer les qualités du modeste Zadig : « Il n’affectait rien », « Il n'[insultait] jamais par des railleries », « Il ne se vantait pas de mépriser les femmes et de les subjuguer », « Il ne craignait point d’obliger des ingrats » = il n’avait pas peur d’être généreux ou bon à l’égard de gens qui n’auront aucune reconnaissance. Une métaphore autour de la notion d’amour-propre : « Un ballon gonflé de vent

2012 Objet d'étude : La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation, du XVlème siècle à nos jours.Texte A : Joachim du Bellay, Les Regrets, sonnet CL, 1558.Texte B : Molière, Le Misanthrope, acte l, scène 1, 1666.Texte C : Jean de la Bruyère, Les Caractères, « De la société et de la conversation », 1688.Texte D : Marcel Proust, A la Recherche du Temps perdu, Le Côté de Guermantes, 1922.  TEXTE A : Joachim du Bellay, Les Regrets, sonnet CL, 1558.  [En 1553, Du Bellay quitte la France

persuader. Pour cela, il va avoir recours à toutes les formes de l’éloquence. L’une des méthodes de la persuasion est d’interpeller le destinataire. Pour cela, le locuteur va utiliser des exclamations pour dévoiler ses sentiments. C’est ce que fait La Bruyère dans son texte. Il expose sa peine causé par la mort de Soyecour en lançant une apostrophe à ce dernier. Ceci a pour but de donner un sentiment de pitié au destinataire, en plus de l’oraison funèbre qu’il dresse de ce jeune homme tué à la guerre.