Descartes Et Nietzsche Liberté

La liberté Descartes et Spinoza Par Alain BILLECOQ Inspecteur d'Académie Inspecteur Pédagogique Régional de Philosophie (Les deux schémas récapitulatifs produits par l'auteur et mis en ligne par le webmestre sur un mode quelque peu artisanal seront sous peu améliorés. B. Clay) Une fable Lorsque nous faisons cours sur la liberté nous avons tendance à raconter une fable. Je vais être de mauvaise foi, simpliste et caricatural mais j’espère montrer que mon récit n’est pas entièrement mensonger

C’est peut-être d’abord le fait de ne pas l’être. C’est sans doute d’ailleurs un présupposé de la question : si nous voulons être libres, cela semble indiquer que nous ne le sommes pas : soit pas initialement, et la liberté est une fin à atteindre ; soit pas du tout, et la liberté est un leurre. Cf. critique spinoziste du libre-arbitre (Lettre à Schuller) : c’est par vanité, par orgueil métaphysique, parce qu’il veut s’exclure des lois universelles qui régissent la nature, que l’homme veut être

 Freud montre par sa théorie de l'inconscient que l'homme est gouverné presque entièrement par ses désirs inconscients (la libido). De même, Nietzsche affirme que l'homme est mû par sa volonté de puissance. Même la raison et le désir de vérité n'en sont que des expressions, et la recherche scientifique ou l'humilité chrétienne n'en sont que des ruses. D'ailleurs, Nietzsche critique les ascétiques, qui seraient uniquement des être faibles qui veulent empêcher la volonté de puissance de s'exprimer librement

face d'obstacles, et en fonction de tendances internes à la pensée (d'abord pragmatiques, ensuite théoriques, enfin morales->réussite et efficacité, puis vérité, puis justice et liberté) B. Qu'est ce que penser sans préjugés ? C comment parvenir a penser sans préjugés le dvpt méthodique de la pansée rationnelle descartes D. Jusqu'ou peut se développer cette pensée sans préjugés = le projet philosophique ? E. Difficultés de l'idée de savoir absolu II. pas de pensée possible sans préjugé :

l’existence divine. À la Renaissance, l’être humain s’ouvre à une première liberté de conscience, et certains intellectuels questionnent la religion, cependant ils sont peu nombreux. Les Temps Modernes, avec la montée de la science, des techniques et des arts, amènent quant à eux une nouvelle liberté dans la pensée, amplifiée par les Lumières. Ensuite, pendant l’ère industrielle, des auteurs comme Freud, Marx ou encore Nietzsche conduisent l’humanité vers une nécessité de repenser le sacré et la spiritualité

individu (être envisagé dans sa particularité) doué des facultés propres a tous les êtres de la même espèce => La conscience, la raison 2/ Etre conscient, c'est en même temps se découvrir dans son aptitude a penser, a douter : la voie de Descartes => Le cogito : « je pense donc je suis » - Telle est la vérité du sujet pensant : Penser exister, être sont indissociables 3/ Le pouvoir de la conscience consiste dans la capacité par le sujet de penser grâce a la raison / Et la raison doit

libre. Être libre c'est faire des choix sans être contraint de suivre des choses qui sont imposées. Mais être libre ne signifie pas nécessairement faire ce que l'on veut. L'être libre a des limites; il doit respecter les lois pour ne pas nuire à la liberté d'autrui et ses droits fondamentaux. Être libre c'est penser ce que l'on veut. Mais ne peut pas tout exprimer. (Comme des pensées racistes par exemple). Cependant pour penser ce que l'on veut il faut du savoir. C'est à dire qu'il faut maîtriser

Liberté contre déterminisme et fatalisme La question de la liberté, donc, peut être considérée comme une question métaphysique par excellence si nous considérons l'être humain dans sa possibilité de causer complètement ses actions, c'est-à-dire causa sui, ce qui dans l'antiquité était le point de vue d'Aristote, d'Épicure, de Ciceron; donc il s'agit d'un statut de l'être humain au sein de la nature. Mais, car l'homme existe dans un contexte déterminé, physique et social, une liberté inconditionnée

De nombreux philosophes, comme Sartre, Descartes, Nietzsche, Hume ou encore Freud ont essayé à travers leur thèses bien que différentes à découvrir la source de la connaissance de l'homme. L'identité d'un l'individu peut être altéré par différents éléments comme nos relations avec autrui, notre volonté ou ce que nous ne pouvons percevoir soit l'inconscient. On peut exprimer l'idée que le temps nous fait sans cesse changer, en effet, on ne peut faire aucune similitude avec se que je fus lorsque j'était

dans l'art de la preuve ? En tout cas, il semble qu'il n'y ait pas de vérité sans vérification. Deuxièmement : le problème du critère de la vérité. A quoi reconnaît-on la vérité ? A cette question, la plupart des philosophes classiques ont suivi Descartes. On reconnaît la vérité à l'évidence des idées vraies. Cela signifie que la vérité est index sui, qu'elle se montre d'elle-même, par sa seule clarté : "qui a une idée vraie sait en même temps qu'elle est vraie, et ne peut douter de la vérité de sa