Description De Frenhofer

La nouvelle intitulée le Chef-d'œuvre inconnu a été écrite en 1831 par Balzac. Elle présente deux registres distincts : le réalisme et le fantastique, ce dernier intervient à la fin de la nouvelle lors de la mort du personnage principale, Frenhofer. L'extrait étudié est l'incipit, présent dans tout les textes narratifs. L'incipit est un passage obligatoire qui décrit le cadre de l'histoire et présente les personnages principaux. L'extrait étudié est l'incipit qui introduit un peintre, Nicolas Poussin

opération probablement subie par Gwynplaine enfant, toutes les parties de son visage contribuaient à ce rictus, toute sa physionomie y aboutissait, comme une roue 1 Rabat : grand col rabattu porté autrefois par les hommes. 2 Ce vieillard s'appelle Frenhofer. 3 Ariande : attire par sa délicatesse. 4 Débile : qui manque de force physique, faible. 5 Truelle à poisson : spatule coupante servant à découper et à servir le poisson. 6 Pourpoint : partie du vêtement qui couvrait le torse jusqu'au-dessous de

grand Porbus et rencontre ainsi le vieux maître Frenhofer. L'ensemble de leur conversations constituent une réflexion sur l'art mais aussi sur l'amour qui entre en conflit avec celui-ci. L'extrait situé vers la fin du second chapitre présente les pages 34 à 37, elles correspondent au début du dénouement de la nouvelle. Dans les pages précédentes, Porbus convint Poussin et Frenhofer d'échanger "leurs femmes" (Gillette et Catherine Lescault) afin que Frenhofer puisse terminer sa toile commencée dix ans

DE VUE A. Un récit multifocalisé [phrase d'annonce : il s'agit ici d'annoncer brièvement les grandes lignes de sa première partie, c'est-à-dire ici les deux sous-parties A et B – utiliser l'alinéa pour mettre cette phrase en relief ] La description proposée par Balzac oscille entre plusieurs points de vue, celui de l'auteur, du jeune peintre Nicolas Poussin, tout en associant le lecteur à la découverte de ce personnage. Le narrateur, celui qui voit, qui décrit, qui parle est absent de l'histoire

peinture : les tableaux imparfaits de Porbus, les essaies de Poussin et le chef d’œuvre de Frenhofer) le tout dans une écriture simple et accessible à tous. Balzac n’emploie que très peu de termes spécifiques à l’art pictural. Il arrive à parler avec une telle simplicité d’un sujet compliqué, sans employer de termes sophistiqués. En plus de cela, la nouvelle est courte et rapide à lire. 2/Le peintre Frenhofer cherche à dépasser les apparences, à plonger au cœur de l’objet pour en saisir l’essence

l’histoire, le tableau que Frenhofer peint dans le plus grand secret. Ce portrait, Frenhofer ne l’exhibe pas avant la fin du chapitre II, mais il le nomme à plusieurs reprises (« Catherine Lescault ») et il l’évoque devant ses amis peintres comme une œuvre parfaite (l. 336). Poussin, intrigué, décide de tout mettre en œuvre pour le découvrir. Ainsi, ce titre désigne un triple objet : – l’objet d’un discours (le chef-d’œuvre semble n’exister que par le discours), celui de Frenhofer, mais aussi de Poussin

aussi, dans le sens de ce qui tient compte de la matérialité du co rps, de ses imperfections, de sa pesanteur, de son usure , en opposition par ex emple avec les descriptions idéalistes et superlatives du conte de fées ou du roman courtois : délabrement physique de Frenhofer et du duc de Germantes, défiguration de Gwynplaine, examen physiologique auquel Zola soumet Goujet – la Gueule-d’Or – (pilosité, musculature, réseaux sanguins, comme

François Porbus et rencontre ainsi, par hasard, un peintre de génie mystérieux : Frenhofer. Celui-ci parfait avec une facilité déconcertante la toile de Porbus et prétend détenir le secret de la peinture de son maître décédé Mabuse. Nous assistons au cours de la nouvelle à de multiples discussions au sujet de la peinture et de la nature d’artiste. Le fil conducteur de ces débats réside dans le désir et le doute de Frenhofer. Celui-ci est en train de réaliser le chef-d’œuvre absolu (La Belle noiseuse)

Vous eussie z dit d'une toile de Rembrandt 7 marchant silencieusement et sans cadre dans la noi re atmosphère que s'est appropriée ce grand peintre. 1 rabat : grand col rabattu porté autrefois par les hommes. 2. Ce vieillard s'appelle Frenhofer. 3. affriande : attire par sa délicatesse. 4 débile : qui manque de force physique, faible. 5 truelle à poisson : spatule coupante servant à dé couper et à servir le poisson. 6 pourpoint : partie du vêtement qui couvrait le to rse jusqu'au-dessous

doit résider dans la peinture elle-même, et non dans la scène qu'elle montre. On peut citer dans ses œuvres la série des hommaginaires (on y trouve des scientifiques et des écrivains) 2/ Description du portrait d'Éphraïm de Rembrandt Rembrandt a fait les portraits des membres d’une bourgeoisie dont il faisait partie. Son style variait du portrait à l’autoportrait. Certains étaient ses amis et c’est dans ces portraits d’amis qu’il atteint la