Description De Homais

d’écrire un roman qui n’appartient pas à un genre littéraire précis. Mais malgré sa volonté, le roman s’inscrit tout de même dans le Réalisme. Il est vrai que le roman présente de nombreux critères d’écriture propre à ce mouvement. Le livre regorge de description et de détails (l’agonie d’Emma et l’opération du pied). Maupassant, un des adeptes les plus connus de Flaubert, a écrit, pour qualifier la puissance évocatrice de l’œuvre, «  C’était la vie elle-même apparue ». Comme vous le savez certainement,

d'école réaliste avant 1850 où Champfleury en amorce la théorie, et 1857 où le scandale causé par Madame Bovary fait de Flaubert le chef de file de cette nouvelle tendance ; mais la pratique existe dès 1830. Par le roman, le XIX°s tente une description encyclopédique du réel. Lier écriture et réalité montre l'importance nouvelle accordée aux forces matérielles : leur analyse paraît essentielle pour atteindre la vérité psychologue et comprendre l'être social. Désormais les fictions ont des cadres

(vers 1850-1890) qui donna pour mission au roman d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments. La documentation et les descriptions sont donc importantes. Introduction : Le terme « réalisme » vient du latin « realis » signifiant « réel ». Historiquement, le réalisme est un mouvement artistique, essentiellement littéraire et pictural. Le mouvement réaliste naît au lendemain

notamment l’imparfait qui mieux interprète la liaison entre l’extérieur et l’intérieur ; l’imparfait est le temps de l’intériorité, du rêve inexprimé, de la vie intérieure des personnages, du monologue intérieur. _ les descriptions sont faites par les personnages , la description d’un objet, ou d’un paysage témoigne de l’émotion du personnage ; le lecteur voit ce que le personnage voit au même moment. _ le dialogue, quand il est indispensable , Flaubert l0utilise pour mieux souligner l’attitude

au bal d’un marquis lui redonne la joie de vivre. Lorsqu’Emma attend un enfant, son mari décide de quitter la ville et de s'installer à Yonville-l'Abbaye. Emma fait la connaissance des personnalités locales : le pharmacien progressiste et athée M. Homais ; le curé Bournisien ; Léon Dupuis, clerc du notaire M. Guillaumin ; le noble libertin Rodolphe Boulanger. Emma est déçue par la naissance de Berthe, puisqu’elle aurait préféré mettre au monde un garçon. Elle perd tout espoir d'une vie meilleure

scientifiques ou philosophiques. Il a l’ambition de rendre compte à la réalité sous tous ses aspects: ce souci de Réalisme  le conduit à proposer des portraits détaillés de personnage sur le plan physique, vestimentaire et social, ainsi que les descriptions fouillées de sites, de demeures, de décors qui sont comme autant de signes révélateurs de l’individu. Il souhaite «faire concurrence à l’état civil » et crée un monde de plus de 2000 personnages. Il se veut historien des mœurs en évoquant les rouages

elle, Emma se retrouve criblée de dettes. Ne trouvant d'aide ni auprès des ses anciens amants ni auprès de ses voisins et ne voulant pas que son mari apprenne ses aventures passées, Emma se suicide à l’arsenic emprunté chez le pharmacien du bourg, Homais. Son mari, en découvrant les lettres échangées avec ses amants, meurt de chagrin ; sa fille Berthe, croyant le voir endormi sur un banc, le pousse et se rend compte, lorsqu'il tombe par terre, qu'il est mort. La dernière page du roman explique que

étant tirée d’une histoire vraie, plonge tout de suite dans le réalisme. Par exemple, pour la scène de la mort d’Emma, Flaubert a lu des traités de médecine pour connaitre les symptômes d’un empoisonnement par l’arsenic. On le voit grâce à la description dans la III, 8 « Sa poitrine aussitôt se mit à haleter rapidement. La langue tout entière lui sortit hors de la bouche ; ses yeux, en roulant, pâlissaient comme deux globes de lampe qui s’éteignent, à la croire déjà morte, sans l’effrayante accélération

mort: Charles, le docteur Canivet, le docteur Larivière, Homais, l'abbé Bournisien, Félicité... Le texte est essentiellement composé de description. Flaubert dépeint en effet la mort douloureuse et lente de sa protagoniste entourée de quelques personnages importants. On peut diviser le texte en deux partie : 1. La première partie du texte ( De « cependant » à « comme un glas de cloche ») · Elle est composé essentiellement des descriptions des actions qui tournent toutes autour de la mort de Madame

amant d’Emma. Léon Dupuis : clerc de notaire, second amant d’Emma. Félicité : bonne d’Emma. Le Marquis et la Marquise d’Andervilliers : organisateur du bal. Mme LeFrançois : veuve, propriétaire du Lion d’Or. Hippolyte : garçon d’écurie au Lion d’Or. Homais : pharmacien de Yonville. Justin : commis d’Hormais. Binet : précepteur à Yonville, capitaine des pompiers. Canivet : médecin de renom de Neufchâtel. Bournisien : prêtre. M. Lheureux : commerçant. Analyse de l’œuvre : Malgré le fait que Flaubert