Description De Homais

l'impression que l'héroïne est possédée « rire atroce », c'est un véritable combat, une agonie. Quand elle se regarde dans le miroir, la réalité réapparait et accentue la description de l’agonie : « elle demanda son miroir, et elle resta penchée dessus quelque temps jusqu'au moment où de grosses larmes lui découlèrent des yeux.  » La description est faite comme un tableau, tout s’immobilise, tout semble posé et Flaubert laisse apparaître par là des traces d’humour noire : « A mesure que le râle devenait

(travaux de Buffon ou Geoffroy de St Hilaire). • Ex : Balzac commence le roman Illusions perdues par une présentation des nouvelles presses à imprimer. Flaubert, dans Madame Bovary, aborde la question du progrès à travers le personnage du pharmacien Homais et choisit des personnages parmi les classes défavorisées. • Ses caractéristiques : le réalisme veut reproduire avec exactitude ce qui, jusque-là, n'était pas considéré comme « sujet » esthétique : le monde des ouvriers et celui des paysans, les

dans un spectacle. Ex : l.54 → renforcé par la mention des noms « le curé », « félicité », « M,Canivet »... Ils sont dans des positions qui sont proches de la caricature, chacun fait ce que l'on attend de lui=stéréotype. Le narrateur se moque de Homais (l.51-54). Quant à Charles, il reste assez passif + caricature de la religion. (ironie du narrateur) VOCABULAIRE : PROSELYTISME : Faire adopter son opinion (religieuse) à une autre personne. Registre tragique et pathétique, exemple les larmes

camarades : « Comme il y a une dame qui vient chez papa et nous conte toujours des bêtises, je les écrirai. » lorsqu’il devient lycéen, il imagine le personnage du « Garçon », caricature du bourgeois satisfait, bourré d’idées reçues, ancêtre de M. Homais de Mme Bovary. Ainsi, se manifeste déjà son goût du sarcasme, de l’ironie, de la dénonciation des défauts ; sa littérature fera éclater au grand jour la stupidité du langage de l’autre, avec sa banalité et son esprit grégaire. À quinze ans, Flaubert

afin d’échapper à ses problèmes, décide d’avaler de l’arsenic. On assiste alors, dans ce passage, à la mort de la jeune femme, qui se déroule dans d’atroces souffrances. Plan détaillé : I°/ Une atmosphère funèbre dans une description réaliste A) L’agonie d’Emma -Description particulièrement réaliste d’un ensemble de symptômes de la mort approchant, qui créé une certaine violence : « haleter rapidement », « sa langue toute entière lui sortit hors de la bouche », « ses yeux, en roulant, pâlissaient

tel monde existe, mais il y a un gros décalage qu'elle découvre avec sa propre vie, ce qui déclenche chez elle une maladie nerveuse. Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, Yonville-l'Abbaye. Là, elle fait des connaissances, Homais, pharmacien progressiste , le curé Bournisien, Léon Dupuis, Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard. La naissance d'une fille la distrait un peu, mais Emma cède aux avances de Rodolphe. Elle veut s'enfuir avec lui, mais il l'abandonne. Emma croit

cristallise des postulations typiques de l'individu dans la société marchande et devient un mythe c’est-ŕ-dire un personnage capable de signifier une attitude, une aspiration représentatives d'un groupe tout entier ŕ un moment de son histoire. ŕCf. Homais dans Madame Bovary qui incarne le mythe d’un républicanisme étroit et sectaire, d’une culture mal assimilée et pourtant étalée, d’une « langue de bois » avide de pouvoir. ŕ Cf. le génie balzacien réside dans la volonté de « faire concurrence

que la comparaison à un élément urbain (« plate comme un trottoir de rue », l.22), semblent faire écho à la description de la tenue du mari idéal que l’on trouvait au début de l’extrait. De même, cette comparaison s’oppose à la dimension romantique des images végétales qui caractérisaient le songe d’Emma. En outre, on peut noter une présence abondante de négations qui ponctuent la description de Charles : « ne savait ni nager, ni faire des armes, ni tirer le pistolet » (l.25) ; « n’enseignait rien

de dévoiler le passé du personnage, de révéler ses pensées. D'en faire un portrait détaillé. ° Sur le plan physique : description – imparfait descriptif, pause descriptive, adjectifs... ° Sur le plan moral : expression des sentiments, adverbes... ° Sur le plan social : vêtements, profession et surtout langage ! (Flaubert, Madame Bovary : pédantisme ampoulé du pharmacien Homais signale une bêtise satisfaite) Une écriture au service d'un sens Des romans comme peintures sociales. Parfois

marquis d'Andervilliers lui redonne la joie de vivre. Lorsque Emma attend un enfant, son mari décide de quitter la ville de Tostes et de s'installer àYonville. Emma fait la connaissance des personnalités locales : le pharmacien progressiste et athée M. Homais ; le curé Bournisien ; Léon Dupuis, clerc du notaire Guillaumin ; le libertin Rodolphe Boulanger, propriétaire du château de la Huchette. Emma est déçue par la naissance de la petite Berthe, puisqu’elle aurait préféré mettre au monde un garçon. Elle