Description Ville D Oran

cycle de la révolte dans lequel s’inscrit la Peste (1947). Mettant en scène une ville assiégée par le bacille de la peste, Camus choisit d’y narrer la lutte de l’homme, des hommes contre une figure du Mal. L’incipit du roman va donc mettre en place le décor dans lequel la narration va se faire. LECTURE Dans quelle mesure cet incipit est-il particulier ? Nous étudierons dans un premier temps la présentation de la ville d’Oran puis dans un second temps nous montrerons en quoi la place du narrateur

qui s’exprime, puis nous montrerons que la ville d’Oran nous est dépeinte comme un cadre tout à la fois banal et symbolique Développement I) Une voix narrative étonnante et ambiguë - Le narrateur affirme être l’auteur d’une chronique. Une chronique n’est pas un récit fictif mais un recueil de faits réels racontés dans l’ordre chronologique. En bon chroniqueur, le narrateur commence par situer les « événements » qu’il va relater : nous sommes à Oran dans les années 40. Il évoque l’objet de sa

cycle de la révolte dans lequel s’inscrit la Peste (1947). Mettant en scène une ville assiégée par le bacille de la peste, Camus choisit d’y narrer la lutte de l’homme, des hommes contre une figure du Mal. L’incipit du roman va donc mettre en place le décor dans lequel la narration va se faire. LECTURE Dans quelle mesure cet incipit est-il particulier ? Nous étudierons dans un premier temps la présentation de la ville d’Oran puis dans un second temps nous montrerons en quoi la place du narrateur

plan: 1- Oran, une ville décrite comme anodine 2- Narrateur mystérieux et critique 3- Une description symbolique 4- Analyse 1- Oran, une ville décrite comme anodine → Une ville banale définie par des négations/restrictions- «sans» répété plusieurs fois, adverbes «ne» et «ni», «ne pas», «ne que» et «seulement» → la ville semble se définir par le manque et l'absence- «pigeons, arbres...» → description simple d'éléments banals donc une ville anodine, commune et ordinaire dont la description n'est

peste, ou attaquent les portes de la ville. On passe alors de l’état de peste à l’état de siège. On fusille deux voleurs pour l’exemple et on institue un couvre-feu à 23h. (p.143) Une évocation de l’occupation allemande de 1940 C’est, d’abord, la mutation des lieux de vie en zone d’occupation que le couvre-feu transforme en un désert nocturne dont Camus fait une description saisissante : « A partir de onze heures, plongée dans la nuit complète, la ville était de pierre. Sous les ciels de lune

la tradition critique qui distingue 3 types de production chez Camus : les essais, le théâtre, les romans , le prologue présente l’œuvre comme une « chronique » « les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se st produits en 194.,à Oran » Déf de la chronique Petit Robert « recueil de faits hist rapportés ds l’ordre de leur succession », 2ème sens « récit qui met en sc des pers fictifs et réels et évoque des faits authentiques » la chr répond donc au désir de rapporter et relater

L’histoire a lieu en 1940, à Oran. Le roman est sous forme de chronique narrant une épidémie de peste qui survient dans cette ville. Notre passage se situe au début du roman, puisqu’il s’agit de l’incipit. Il y décrit cette ville et la vie de ses habitants. Nous nous demanderons en quoi cet incipit joue son rôle de véritable présentateur et ce qu’il apporte comme informations supplémentaires au récit. Nous étudierons dans un premier temps l’aspect physique de la ville d’Oran, puis nous nous pencherons

a trois : - l’évocation de la ville d’Oran. Le parti pris est réaliste (registre réaliste). - la vie des habitants et leurs activités - les interrogations du chroniqueur, qui est le narrateur. Il s’interromps lui-même à la fin du chapitre pour laisser place au récit lui-même. C’est un prologue où il établit le cadre du récit. Ce n’est donc pas une entrée imédia sres. 1e paragraphe : cadra spatio-temporel : Oran dans les années 1940. 2e paragraphe : la description d’Oran « sans pigeon, sans arbre »

mondiale − le lieu : la ville d'Oran en Algérie (qui est encore une colonie française à cette époque) => ancrage référentiel (notez que Camus a séjourné à Oran en 1941) : le cadre est posé d'emblée comme réel, ce que renforce le terme de « chronique » (= récit chronologique d'événement réels dont le narrateur a été témoin) => il s'agit donc un environnement urbain contemporain − On notera plusieurs éléments importants mis en avant dans la description de cette ville => description dévalorisante  l'aspect

les événements de la IIème guerre mondiale qui monter la liberté d’expression  Oran= ville d’Algérie = colonie française= cadre réel  description de la ville d’Oran, répétition du mot ville= description dévalorisante Aspect banal de la ville «  ordinaire » x2, « lieu neutre » « sans relief » « sans attrait » parallélisme de construction avec « sans »= renforce l’impression de manque Aspect commun de la ville qui domine « laide » l.5 renforcé par ponctuation, bcp de négation « rien de plus »