Desnos Métaphore

Capitale de la douleur et « Courage » (1942), dans Les Armes de la douleur, recueil publié clandestinement sous l'Occupation (1944). Le premier poème est un portrait de Gala, la femme du poète. Un portrait ? Un éloge de sa féminité, de son corps. Les métaphores sont nombreuses et surprenantes. Dans la première strophe, domine l'évocation des formes du corps généreux de Gala, tout en courbes, en rondeur, en douceur. Une pureté paradoxale naît de la beauté de ce corps « Auréole du temps », de son aspect

comme, semblable à, ... ) Ex: «elle avait la peau blanche comme la neige » Ex: Tes yeux sont bleus comme le ciel LA METAPHORE La métaphore est une comparaison sans outil de comparaison, celle-ci est donc suggérée et implicite. Ex: «l’or du soir» (soleil couchant). Ex: Et tes mains, feuilles de l’automne Ex: Les étoiles volaient dans les branches des arbres Une métaphore est filée si elle se poursuit sur plusieurs lignes LA METONYMIE La métonymie est aussi appelée «la partie dans le tout»

introduite par « quand » ; la principale de cette phrase apparaît au dernier vers, avec élision du « je ». I. Un témoignage lyrique et une supplique 1. Expression des sentiments, bonheur et souffrance (champ lexical à relever, métaphore du « mortel séjour ») ; Louise Labé, délaissée, se plaint. 2. Ce sonnet comporte également une dimension argumentative ; il vise à persuader l’être aimé de revenir : structure en diptyque du sonnet (« mais » adversatif, conj. de coordination

titres des coupures de journaux. La phrase a un aspect banal qui évoque une nouvelle lue et qui peut provoquer la tristesse et l’angoisse. « Ceux qui sont partis » = prénoms masculins cités. Phrase inférieure : phrase plus poétique= métaphore du laurier qui saigne. Les deux parties de la fontaine se répondent et traduisent une même réalité guerrière avec des langages différents. Au centre : octosyllabe qui est une déploration tragique. = désespoir, larmes et donc lyrique

peut également être l'occasion de s'explorer, de se rechercher, comme Rimbaud quand il affirme que "je est un autre". Au début du XXème siècle, Nerval amorce le mouvement du surréalisme, qui donnera naissance à des poèmes insolites, dominés par des métaphores étranges. Les poètes surréalistes sont en quête d'eux-mêmes, et donnent libre cours à leur inconscient notamment par le biais du poème en prose. Cette prose poétique est  qualifiée par Baudelaire de "musicale sans rythme et sans rime, assez souple

fondateur de ce mouvement, la forme est moins stricte, la musique a une place fondamentale et les symboles correspondances et synesthésies apparaissent. Les poètes cherchent à comprendre le fonctionnement de l’âme humaine. Les images, symboles et métaphores leur permettent d’aller au-delà des apparences. C’est le début de la poésie moderne. « Le poète est voyant » à cette époque, comme le disait Rimbaud. Or Eluard appartient au mouvement surréaliste (XX ème siècle) qui se fonde sur les recherches

d’induction », les chiasmes, les symétries, les comparaisons, les allégories, les métaphores, les oxymorons… ces figures de style abondantes dans la poésie permettent de créer des correspondances entre les mots indépendamment de toute logique : « un affreux soleil noir d’où rayonne la nuit » (oxymoron de V Hugo, Les Contemplations) ; « Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits. » (exemple de métaphore de P. Eluard). C’est pourquoi, on peut affirmer qu’un poème est avant tout une musique

consacre aux catholiques son Discours sur les misères de ce temps. Elles peuvent être politiques, comme lors de la seconde guerre mondiale où plusieurs poètes s’opposent à l’occupation nazie, notamment René Char avec Les feuillets d’Hypnos, Robert Desnos, Paul Eluard avec les poèmes Liberté, Au rendez-vous des Allemands, ou sous le règne de Napoléon III où Victor Hugo rédige Les Châtiments, une arme destinée à abattre le régime. Ce dernier a aussi défendu des causes sociales, comme dans le poème Melancholia

soupe dans les assiettes » : la métaphore filée se poursuit : si la soupe est servie, c'est que le narrateur ne devrait pas tarder à rentrer, l'adverbe « déjà » montrant bien le caractère éphémère, rapide de la vie. « ou m'attendant tu croques négligemment des radis » : cette image commence à montrer l'impatience de la mort par rapport à la mort du poète., les « radis », métaphore culinaire, semblent évoquer des personnes insignifiantes que la mort prend, métaphore culinaire qui sera reprise trois

et « le chevalier blessé » d’Aragon sont des images particulièrement saisissantes : le sang de ces innocents révolte le lecteur. Dans « le temps des cerises », les images de blessure amoureuse prennent un second sens, beaucoup plus tragique. La métaphore « gouttes de sang » (V12), évoque les cerises rouges qui semblent couler des feuilles ainsi que le sang des Communards qui coule après leur fusillade en mai 1871. Jean Cassou évoque « la plaie que depuis le temps des cerises/je garde en mon cœur