Destin Tragédie Andromaque

Dissertation Intro: Coupable, aveuglé par ses passion - cette démesure d’orgueil qui le guide- le héros tragique est alors confronté au destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais encore, innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse fatalité. Ainsi, dans la préface de sa tragédie Phèdre, Racine, dramaturge français du XVIIe siècle, écrit qu'elle est «ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente». En effet, victime des forces

LA TRAGEDIE ET LES PROCEDES TRAGIQUES 1 - Histoire de la tragédie - La tragédie naît dans l’Antiquité, à Athènes. Les dialogues des acteurs alternent avec le chant du chœur, et les malheurs survenus à de grands personnages sont mis en scène. Aristote, dans La Poétique, détermine les six parties qui composent la tragédie : "la fable, les caractères, l’élocution, la pensée, le spectacle et le chant" (chap. 6). Il montre que la tragédie a pour but de susciter la terreur et la pitié afin d’opérer

métissage des disciplines. Le théâtre grec est né et s’est développé au cours des VIe et Ve siècles avant Jésus-Christ. A l’origine, celui-ci avait tout d’abord un but religieux, car il était destiné à Dionysos, le dieu du vin et de la fête. A la naissance du théâtre grec, on ne jouait seulement que des tragédies, pièces aux allures dramatiques. Ce n'est qu'à la fin du Ve siècle avant Jésus Christ que les registres furent plus diversifiés, en effet les comédies firent leur apparition sur la scène, important

dans sa préface de Ruys Blas. Le théâtre cherche avant tout à plaire, les auteurs de pièce vont donc tout d’abord chercher à attirer le lecteur ou le spectateur. Pour cela différentes stratégies sont mises en place, la forme de la pièce (comédie, tragédie…), le sujet, les personnages. Les auteurs, selon les époques ont été soumis à certaines règles, ce qui fait que l’on trouve de grandes différences entre le théâtre d’aujourd’hui et le théâtre du XVIIème ou bien entre le théâtre français et le théâtre

c'est une pièce de théatre Andromaque, créé le 17 novembre 1667, c'est également une pièce de théatre Britannicus le 13 décembre 1669, pièce de théatre Iphigénie le 18 août 1674, pièce de théatre Iphigénie le 18 août 1674 Tragédie de 5 actes et en vers ( 1796 alexandrins). Elle marque le retour de Jean racine à des thèmes mythologiques après une série de sujets historiques (Britannicus, Bérénice, Bazajet ). Son thème principal est le destin de la fille d'Agamemnon, Iphigénie

rire le public des villes. Elles mettent en scène des personnages de la vie quotidienne : bourgeois, marchands, maris cocus, femmes aux moeurs légères. Elles critiquent les mœurs de l’époque. Au XVI°s, le théâtre est marqué par les débuts de la tragédie française avec Jodelle. Le théâtre commence à s’inspirer de la commedia dell’arte, le théâtre italien né à Bergame au XVI°s. Il s’agit d’un théâtre où l’improvisation prend une grande place (personnages : Arlequin, Polichinelle, Pantalon…) C) Le

inspirées de la Poétique d’Aristote : la Vraisemblance, la Bienséance, les Vers et un niveau de langue (tragédie : élevé), le découpage en actes, les registres. On avait des genres parfaitement définis. Par exemple, le Cid, de Corneille, a été très critiqué (Chimène épouse le meurtrier de son père). 2) Pendant très longtemps, le théâtre a eu une fonction morale, une mission morale. La tragédie devait provoquer la catharsis et la comédie devait rendre l’homme meilleur en le faisant réfléchir : « castigat

LE THEATRE CLASSIQUE TRAGEDIE - COMEDIE Voici quelques résumés de comédies et de tragédies du XVIIe siècle. Ils vont vous permettre de différencier ces deux genres du théâtre classique. Pour ce faire, vous compléterez le tableau de comparaison. Ensuite, vous prendrez connaissance des extraits théoriques sur le théâtre classique : ils vous permettront de découvrir les règles classiques et de peaufiner le tableau comparatif. MOLIERE L’Avare Cléante et

passé composé, qui impliquent un point de vue extérieur à l’événement représenté dans sa globalité et situé dans une chronologie, sans représentation de sa durée). La description de ce tableau vise enfin à susciter les deux affects rois de la tragédie, la terreur et la pitié comme le montre bien la rime des vers 367-368 « Effroyable/Pitoyable ». On observe la présence du champ dérivationnel de l’horreur (du latin horor, « Hérissement, frisson » et par métonymie « terreur qui crée un état d’effroi

père. Avec le temps, le héros s’est désacralisé et humanisé. Il n’en conserve pas moins des traces de son statut primitif. Dans la tragédie, c’est toujours un être hors du commun : par sa position, sociale et politique ; par son pouvoir ; par la grandeur de ses qualités, ou de ses vices ; parfois, par son malheur. Un puissant détenteur de l’autorité : La tragédie grecque et classique ne met en scène que des rois (ou des reines), des empereurs, des généraux. En fait, peu importe leur titre, qui