Determinisme Chez Freud Et Sartre

intervenir. Il reste prisonnier de l’immédiat et tombe souvent dans des illusions, comme celles que Freud a pu mettre à jour avec l’inconscient. L’inconscience entraîne l’intervention de pulsions, qui nous poussent à agir et à désirer, mais en n’écoutant que le principe de plaisir. La réalité n’est plus ce à quoi notre esprit cherche à s’adapter, et il se réfugie dans le fantasme et l’illusion. Ainsi, Freud a pu montrer que la cure psychanalytique consiste justement à prendre conscience de ces désirs

« le » réel » désigne les choses ou un état de choses, et s’oppose à idéal. L’idéal désigne l’accomplissement parfait d’une idée ou d’un type. Ex. : la cité ou la femme idéale. Idée/notion/concept : Du grec eidos, l’idée est d’abord forme ou allure. Chez Platon, c’est la Forme intelligible ou réalité par excellence. Kant définit l’Idée comme un concept rationnel « auquel nul objet qui lui corresponde ne puisse être donné par les sens ». Une Idée régulatrice est une idée qui sert de règle et qui permet

l'équilibre fragile qui lui donne sens. N'est-il pas curieux en effet que parmi les problèmes philosophiques traditionnels l'un des plus 6 rebattus concerne la question de savoir comment vivre en accord avec la nature, ce qui laisse sup- poser que chez l'homme, même cela ne peut se faire naturellement, c'est-à-dire spontanément en laissant s'exprimer cette puissance originelle, cette voix première que nous n'entendons pas. S'interroger sur la nature c'est donc tout d'abord s'interroger sur l'homme

|Du sexe génétique au sexe phénotypique |*** |*** | | |La fonction de reproduction chez l’homme |* |** | | |Fonction de reproduction chez la femme |* |** | | |Modifications hormonales dans la grossesse |** |*

l’histoire, être gouverné par celle-ci. Le devenir collectif a en effet, par bien des fois, semblé nous échapper et par là-même nous déterminer. Si on prend justement exemple dans l’histoire, et plus précisément dans le passé colonial, on observe ce déterminisme. Lorsque les Conquistadores ont envahi l’Amérique Latine, ou même lorsque que les Français ont colonisé le Maroc, les colonisés n’ont rien pu faire. Ils n’ont eu d’autres choix que de se laisser diriger et de laisser la culture des occidentaux

possibles. Cette première question en appelle une seconde plus radicale : Peut-on sur ce sujet isoler un sexe naturel, biologique, qui s’impose comme un destin au sujet humain, avec ses caractéristiques anatomiques clairement repérables, avec ses déterminismes, ses contraintes pesantes, dont il faudrait enfin s’affranchir (puisque nous en aurions désormais les moyens) et un sexe culturel, surajouté, à inventer librement sans aucune référence à la nature ? Dans le sillage de l’existentialisme sartrien

Faut-il rompre avec le passé ? Qu’y a-t-il de plus intangible, de plus immatériel que le temps ? Longtemps divisé en trois entités (le passé, le présent, et le futur) le temps et son écoulement n’ont cessé d’animer chez l’homme des sentiments de terreur et d’angoisse. Si le futur demeure inconnu, fruit d’un présent que l’on construit et reconstruit sans cesse ; le passé, en revanche, est immuable et figé, et influence de manière importante les deux autres « modes ». La fuite inlassable du

maintenir l'équilibre fragile qui lui donne sens. N'est-il pas curieux en effet que parmi les problèmes philosophiques traditionnels l'un des plus rebattus concerne la question de savoir comment vivre en accord avec la nature, ce qui laisse supposer que chez l'homme, même cela ne peut se faire naturellement, c'est-à-dire spontanément en laissant 6 s'exprimer cette puissance originelle, cette voix première que nous n'entendons pas. S'interroger sur la nature c'est donc tout d'abord s'interroger sur

l’enfant dit Je. Elle se précise avec la différence du JE et du ME, lorsque l’on dit : « Je me connais moi-même » Comme expérience, la conscience est un fait irrécusable. Elle a pour elle le poids de l’évidence. « Lorsqu’on parle de conscience, écrit Freud, chacun sait immédiatement, par expérience, de quoi il s’agit. » « Qu’est-ce que la conscience ? Vous pensez bien, écrit Bergson de son côté, que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l’expérience de chacun de

Conaissance d’autrui « Jai besoin de la médiation d’autrui pour étre ce que je suis » Sartre « Pour obtenir une verité quelconque sur moi,il faut que je passe par l’autre »Sartre « Ainsi la connaissance que nous avons des autres hommes est fort sujette a l’erreur si nous n’en jugeons que par les sentiments que nous avons de nous meme »Malebranche « Le meilleur moyen pour apprendre a se connaître,c’est de chercher a comprendre autrui »andré Gide Rapports avec autrui « le devoir et le bonheur