Détonation

la grande silhouette du Mont-Valérien, qui portait au front une aigrette blanche, une 20. buée de poudre qu'il venait de cracher.     Et aussitôt un second jet de fumée partit du sommet de la forteresse ; et quelques instants après une nouvelle détonation gronda.     Puis d'autres suivirent, et de moment en moment, la montagne jetait son haleine de mort, soufflait ses vapeurs laiteuses qui s'élevaient lentement dans le ciel calme, 21. faisaient un nuage au-dessus d'elle.     M. Sauvage haussa les

l’administration il y a une alternation avec des termes qui font allusion à l’état d’esprit de la population et des évènements tragiques comme les bombardements et les massacres des civils qui scandent la Seconde Guerre mondiale : « Nous tous au milieu des détonations qui claquaient aux portes de la ville, des coups de tampon qui scandaient notre vie ou nos décès, au milieu des incendies et des fiches, de la terreur et des formalités, promis à une mort ignominieuse, mais enregistrée, parmi les fumées épouvantables

les yeux, Ondo mon cadet, vois-tu notre mère venir ? - Personne ! Personne… Une explosion asourdissante se fit entendre. Six hautes mèches de flammes allaient de gauche à droite comme des mouvements louches d'un danseur cabalistique. Une autre détonation. L'auvent, dans un vacarme singulier, tomba en miettes. - Ondo, mon frère, vois-tu quelqu'un venir ? - Oui, mon aîné. Je vois ma pauvre mère qui court, qui tombe, qui se relève, qui vient, qui pleure les mains sur la tête… Dès que notre mère

grandes villes. C’est le cas du Vieux saltimbanque. Nous sommes face à une splendide description d’une fête totalement anonyme. Cette fête nous est montrée pleine de la gaieté, les couleurs, les cris, les bruits, « c’était un mélange de cris, de détonations de cuivre et d’explosions de fusées ». Il s’agit d’un « jubilé populaire » plein d’un monde qui essaie, pour un jour, d’échapper de la douleur de la vie, du travail ; même pour les enfants, ils essaient d’oublier « l’horreur de l’école ». Il nous

priorités. Même Guido, qui évolue pourtant dans une réalité parallèle tout au cours du film, ne lui répond pas et reste bouche bée face à l’égoïsme de ce personnage. (20) Guido est abattu par un soldat allemand, on entend seulement les bruits de détonations, une nouvelle fois la mort est suggérée. (21) Il y a ici un parallèle avec l’image (6) où l’enfant innocent sortait de sa cachette pour amuser ses parents. Il apparait sortant de son abri qui lui aura sauvé la vie, une perte de l’innocence dans

constitue une limite entre les réactifs et les produits de la réaction. Les vitesses sont de quelques centaines de mètres par seconde. - La détonation, la vitesse de propagation est supersonique et la réaction se déplace sous forme d'onde de choc. Les vitesses dépassent les 10 km/s. La déflagration est une forme contrôlée de la combustion alors que la détonation est accidentelle. Elle se présente notamment dans des volumes allongés (ex. le coup de grisou dans les mines de charbon). Précisons aussi

françaises occupé à entretenir un feu infernal ! Entendre les sourds gémissements des hommes, des femmes, des enfants et des animaux, le craquement des roches calcinées s' écroulant, et les continuelles détonations des armes ! Le silence des lieux est en effet troublé par quelques détonations d'armes ; Pélissier et son entourage y voient un signe des luttes intestines. Or ce brasier, admiré par l' armée comme une sculpture vivante et nécrophage, isole mille cinq cents personnes avec leur bétail

seconde, Versace fait face à son tueur, Andrew Cunanan. L’homme tient un pistolet de calibre 40, dont l’extrémité touche la joue gauche du couturier. Il tire. Versace, défiguré, s’écroule. Une deuxième balle l’atteint au cou. Antonio, alerté par les détonations, se précipite. Il voit Cunanan s’échapper au coin de la rue, une casquette sur la tête. Versace respire à peine, baignant dans une mare de sang. L’air est lourd. Un employé reste auprès de Gianni avec ­Antonio pendant que Charles Podesta, le cuisinier

Britanniques à partir d’échantillons de la balistite de Nobel, on la modifie durant la Seconde Guerre Mondiale en y ajoutant de la nitroguanidine. C’est donc la première des poudres triple base. Son flash, c’est à dire la lumière produit lors de la détonation à la sortie du canon, est ainsi réduit. De plus cette troisième base énergétique réduit la température de combustion, ce qui contribue à minimiser l’érosion du canon. Aujourd’hui ce n’est plus la cordite qui est utilisée, mais de nouvelles poudres

lecture d'Etre sans destin, l'histoire de Gyurka, déporté à 14 ans. Kertész a mis quinze années à l'écrire, quinze de plus à le publier. Il a choqué, osant parler du «bonheur des camps de concentration» et organisant tout son livre pour tendre vers la détonation des dernières phrases. «Etre sans destin» : la formule sonne comme un glas. Primo Levi, Jean Amery, Tadeusz Borowski, Paul Celan se sont suicidés. Imre Kertész, lui, a vécu, comme un démenti à son propre anathème. Etre sans destin : la malédiction