Deus ex machina

considère comme criminel, en plus de ne plus avoir d’argent et de maison car dépossédé par Tartuffe, on assiste alors à un coup de théâtre : c’est Tartuffe qui se fait arrêter car le roi a compris la manœuvre, on pourrait associer cette fin à un Deus ex machina puisque le roi arrive et sauve Orgon de tous ses soucis. Le Roi est donc celui qui fait régner la justice, mais il le fait par l'intermédiaire de Dieu : dans cette perspective, Molière flatte Louis XIV et s'inscrit très respectueusement dans la

peau de chagrin est effectivement un talisman, mais on l’oublie très vite car ce n’est qu’une allégorie. L’auteur, en très habile artiste, lui substitue une cause naturelle : elle est le symbole de la phtisie qui dévore Raphaël. Elle est un «deus ex machina», un véhicule magique qui nous promène dans toutes les sphères sociales pour y voir l’application des «principes philosophiques». Mais cette sérénité ne résiste pas au souhait de Raphaël et la métamorphose du vieillard montre là encore la force

dʼun ou plusieurs personnages. Stichomythie : échange de brèves répliques en général nerveuses et agressives. Aparté : réplique qui ne doit être entendue que du public. Scénographe : celui qui sʼoccupe du côté artistique de la mise en scène. Deus ex machina (Dieu sortit de la machine) : une résolution invraisemblable, un pue artificielle. Didascalie : Au théâtre, tout ce qui nʼest pas le texte. Sigisbée : Cavalier servant, compagnon empressé et galant. Cynisme : Attitude provocante de défi à la morale

contribuent à enchanter le spectateur, ou à le faire sortir de la réalité quotidienne. Déjà dans l'Antiquité il existait des machines permettant de faire apparaître sur scène, de façon inattendue, un acteur jouant un dieu, d'où l'expression « deus ex machina ». Aujourd 'hui les moyens techniques permettent aux metteurs en scène de donner libre cours à leur imagination pour nous emmener loin de la réalité : ainsi l'Ile des esclaves de Marivaux a donné lieu à des mises en scène très diverses et surprenantes

mais le carnaval continue pour Horace. Il faut donc une révélation officielle, émanant d'une source extérieure. C'est à l'extrême fin de la pièce qu'apparaissent les personnages d'Oronte et d'Enrique, dont le seul rôle est de constituer le Deus ex machina nécessaire pour que nous restions dans un climat de comédie. Agnès se trouve donc en possession de sa véritable identité : elle est (acte V scène 9) "La fille qu'autrefois de l'aimable Angélique Sous des liens secrets eut le seigneur

Tartuffe ne formait qu'un. Il a donc envoyé l'exempt faire une dernière vérification... Devant les dires de Tartuffe, l'exempt annonce à Orgon que le roi ne croit plus Tartuffe, car il l'a démasqué. L'hypocrite va donc être emprisonné.  C'est un Deus ex machina ! (Une fin heureux dû à une intervention divine. Un "Happy end" quoi ) 

fonction du déroulement de l'action. | |Traditionnellement, une pièce se divise en trois ou cinq actes, eux-mêmes découpés en scènes. | |Allitération. Répétition, dans une suite de mots (ex. : dans un vers), d'une ou de plusieurs consonnes initiales ou intérieures. | |Aparté : Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre).  | |Argument : Résumé

défauts sont nettement accentués. La comédie est construite sur une structure qui rappelle celle de la tragédie: exposition, péripéties de l'intrigue et dénouement. Mais, à quelques exceptions près, ce dernier est heureux et favorisé par un deus ex machina qui vient mettre fin à la crise pour la joie de tous. L'action se déroule dans un contexte populaire ou bourgeois, et met en scène une humanité commune aux prises avec des problèmes de famille ou de société. Les conflits de génération constituent

d'unité d'action (Elvire, le naufrage, Dom Juan et son père, la statue du commandeur), l'unité ne provenant pas de l'action mais de son héros, transgressions auxquelles on peut ajouter l'introduction de l'invraisemblance (statue du commandeur et deus ex machina du dénouement). Si l'on s'en réfère à la définition de tragi-comédie de Roger Guichemerre, on peut classer Dom Juan dans le genre tragi-comédie à fin tragique. En effet, on y traite d'un sujet sérieux en y mêlant des éléments comiques et en travaillant

tautologies, à la manière de Leibniz. La science ne connait par conséquent que des phénomènes, elle est une activité proprement humaine et ne requiert plus comme pour le rationalisme classique un fondement théologique, que Kant dénonce comme un deus ex machina. Cet athéisme de la connaissance permet donc en même temps de réfuter l’empirisme, en fondant une constitution transcendantale de l’objectivité.