Deviance Outsider

L’ ECOLE DE CHICAGO   Introduction Entre 1910 et 1935, les sociologues de l’université de Chicago vont à travers l’étude de la ville, de l’immigration et de la déviance, forger un des courants les plus influents de la sociologie américaine.   1) L’évolution de l’école de Chicago Naissance Créé en1892, le département de la sociologie de Chicago était le 1er de son espèce aux Etats-Unis. Son fondateur Small le dirigera jusqu’en 1924. Il voit la sociologie comme une discipline spécifique centrée

manifestants visés par la répression policière relève du fait que l’anarchie est associée aux jeunes, considérés comme marginaux, apolitique, déviants et violents. La police perçoit l’idéologie anarchiste comme animée d’aucune rationalité politique, comme « outsider » déviant

« contre-rejet » est également une option de réhabilitation pour un groupe relégué à la marge: pour reprendre le modèle de la déviance sociale de Howard Becker[3], qui veut que les outsiders soient ceux qui sont en dehors des normes sociales construites par les « entrepreneurs de morale », on peut dans une certaine mesure considérer les habitants des lieux déqualifiés comme des outsiders en tant qu'ils sont rejetés hors des frontières des lieux valorisés. Les « rejetés » peuvent alors ne pas accepter les

recherches sur la jeunesse, la déviance, les pratiques culturelles et les intellectuels. Il écrira « Les loubards », en novembre 1983 avec Claude Fossé-Poliak. Cet ouvrage tente de définir le terme de « Loubard ». Les « loubards » semblent être l’ensemble des personnes qui adoptent des comportements propres aux loubards, mais aussi ceux qui se considèrent et/ou sont considérés comme des loubards (on peut penser à « l’étiquetage » de H. Becker dans Outsider mais avec une « nuance de besoin

un groupe ce sont les pratiques et les croyances mais celles-ci ne sont pas partagées par tous en dehors du groupe ou même au sein du groupe. Ce qui est valable pour les uns ne l’est pas pour les autres (on glisse petit à petit par le concept de déviance). Il prend l’exemple de la religion, elle assure un rôle d’intégration sociale, Marx, Weber, Durkheim le montre, mais elle est aussi une source de conflit autour de la question des valeurs, des croyances, qui ne sont pas unanimes au sein d’une religion

dépassement de soi staff médical argent Le sportif n’a pas une vie normale. En quoi le sportif dopé est-il déviant ? Est-ce qu’il ne subit pas des pressions des autres institutions ? Est-ce la société la responsable ?  Normes et déviances Il faut tout d’abord savoir que les règles normatives évoluent dans le temps et dans l’espace. La norme est le résultat d’une construction sociale, elle est produite par les Hommes selon leurs cultures, leurs modes de vie, l’histoire de leur

interactionnistes pour « transformer les individus en activités » selon l’expression d’Howard Becker. Elle s’interroge non sur les types mais sur les typologies de conduites. La manière de penser la question s’en trouve ainsi élargie. Comme dans Outsiders de Becker, l’anorexie mentale peut s’analyser comme un processus d’apprentissage constitué d’étapes et se définir en terme de « carrière ». La démarche de recherche étudie le phénomène dans une perspective temporelle pour saisir « ce qu’elles

Comment se construit le délinquant ?I-Construire une identité de délinquantA) Intérioriser son étiquette de déviantH. Becker « Outsiders » (1963). Pour lui les groupes sociaux créent la déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la déviance, en appliquant ces normes à certains individus et en les étiquetant comme des déviants ».C’est un sociologue interactionniste, selon lui aucun acte n'est déviant en lui-même, il devient déviant car étiqueté comme tel par les Institutions

créatrice chez R.Merton. 6. Comparez entre elles les deux méthodes suivantes : questionnaire et entretien semidirectif. 7. A quels processus la notion de « démocratisation de l’école » fait-elle référence ? 8. Comment les sociologues envisagent-ils la déviance ? (Sur 12 points - Chaque question est notée sur 4) *Attention : l’exemple vient compléter votre réponse, il ne s’y substitue pas (il ne faut pas se contenter de répondre par un exemple, il faut donner une réponse théorique et l’illustrer par

société. Ainsi, dans nos sociétés occidentales, il y a encore seulement un siècle ou deux, la remise en cause de la suprématie sociale, morale, juridique (propriété, mariage, succession, etc.) et intellectuelle des hommes sur les femmes était une déviance intolérable tandis que c'est aujourd'hui son affirmation qui l'est. L’avortement était un crime jugé particulièrement immoral et sévèrement puni tandis que l'on réprime aujourd'hui les catholiques intégristes qui contestent la liberté d'avorter.