Devotio moderna

* On lui attribue la paternité de la Grande Pietà ronde (vers 1400) actuellement conservée au musée du Louvre, M.I. 692 : c'est une image de dévotion, destinée à l'usage personnel du duc Philippe, qui s'inscrit dans le courant de la Devotio moderna. Image composite, elle représente la Trinité (le Père, la colombe du Saint-Esprit et le Fils), l'homme des douleurs (le Christ à la couronne d'épines); Le corps du Christ soutenu par les anges évoque la descente de croix, la figure de la Vierge

dans un blason anatomique, au même titre que les autres attributs de cette femme, en particulier son front. Pour comprendre cette exaltation de la féminité, il faut analyser le fonctionnement général du diptyque. À partir du XIVe siècle la devotio moderna avait développé une spiritualité qui établit un rapport individuel entre le croyant et les personnages sacrés. S’inspirant de Bernard de Clairvaux (1090-1153) qui se lamentait de ne pas avoir été auprès du Christ, elle développe l’idée d’une

passion » 1470 tableau didactique ( scène de la passion décrite ex : l’entrée du christ à Jérusalem, son arrestation, le reniement de saint pierre, la descente dans les landes, la résurrection …) Appariation du courant de la « devotio moderna » : courant spiritualiste, qui prône la spiritualité intime (chaque croyant doit avoir une relation direct avec le seigneur) On peut voir le personnage Pilate : fonctionnaire romain chargé de faire appliquer la loi romaine. Il ordonnait de torturer

(1370-1415) _ réformateur tchèque brûlé comme hérétique ⇨ influence de Thomas a Kempis (1379-1471) _ écrivain mystique allemand ; représentant de la « Devotio moderna » = mouvement pour promouvoir spiritualité accessible à tous basée sur la passion du Christ ⇨ Martin Luther (1483-1546) _ théologien réformateur allemand ; adepte de la « Devoto moderna » ; rôle diplomatique dans son ordre, qui le délègue à Rome en 1510 _ Les 95 thèses (affichées 31.10.1517) contre les indulgences _ fondateur du luthéranisme

Moyen Age, la devotio moderna, qui prône la suprématie de la vie intérieure sur les formes extérieures, piété centrée sur l’union au Christ et à son humanité, antiintellectualiste également au sens où elle est antiscolastique. En naîtra un livre, l’Imitation de Jésus-Christ, qui sera, après la Bible, le livre le plus lu et le plus publié en Europe au XVIe et au XVIIe siècle. Même si Érasme ne cite jamais l’Imitation, même s’il ne fait pas explicitement référence à la devotio moderna, il est important

et la tension qui y est installée. Le symbolisme caché : Dans beaucoup d'oeuvres des objets ou des couleurs sont placés de façon, semble-t-il, anodine. Elles ont cependant une grande valeur symbolique, rien n'est fait par hasard. La Devotio Moderna : Ce mouvement se développe autour de Pierre Groote, qui fonde les Frères de la vie commune. Leur foi est moins intellectuelle et plus concrète, il y a une mise en évidences de ce qui rapproche le Christ de la vie humaine. Beaucoup de récits

pape, ôta au légitimisme un étai essentiel, celui de l'ultramontanisme. En effet, le légitimisme s'identifia aussi avec l'ultramontanisme, c'est-à-dire la volonté de redonner au pape le contrôle sur l'Église de France. Porté par la vague de la devotio moderna qui créait des missions outre-mer et, dans les milieux ouvriers, qui transformait les apparitions en phénomènes de masse (Lourdes, La Salette-Fallavaux), l'ultramontanisme s'opposait sur le fond à l'esprit du concordat napoléonien de 1801. Le

rencontre Marsile Ficin et Pic de la Mirandole, il prend contact avec le platonisme et se lance dans les études hébraïques. Après l’Italie, il part en Europe du nord où il fait la connaissance d’humanistes allemands tels que Reuchlin, proches de la " devotio moderna ", piété qui insiste sur l’expérience religieuse personnelle. Il va, comme Erasme, s’attaquer à l’Ecriture Sainte. Il publie des Commentaires sur les épîtres de saint Paul et sur les quatre Evangiles, et entreprend la traduction de la Bible en

livre originel sans les interprétations apporté par les nombreuses réécritures. Et apparait un problème : la remise en question du catholicisme en lui-même. La dévotion moderne : Au 15ème siècle : dans des villes de Flandres apparait la « devotio moderna », une nouvelle forme de piété, qui rencontre un certain succès chez les élites alphabétisées d’artisans et de négociants. L’œuvre de base : « prédicateur muet ». En 1400 : distinction de la prière orale pour le corps et la prière « privée »

honneur, comme il l'avait été précédemment, par les magistrats, le clergé, les membres de l'Université. ↑ Cf. Margolin in Dictionnaire Erasme, art. Famille, dans Blum et al. coll. Bouquins. ↑ Selon A. Godin (Dictionnaire in Érasme (2000), art. Devotio moderna), Érasme y aurait été au contact de l'enseignement des Frères de la vie commune par l'intermédiaire d'un professeur issu de cette communauté, Jean Synthen. ↑ Voir Norbert Elias, La civilisation des mœurs, qui analyse longuement cet ouvrage.