Dialectique équilibre

Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d’argumentation que l’on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, ces deux formes d’argumentation. L’argumentation directe, d’abord, est une forme d’argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l’on peut qualifier d’hypothético-déductif : on pose des hypothèses que

Selon Platon, la dialectique a pour effet de remonter de concepts en concepts jusqu’aux concepts les plus généraux et aux principes premiers ayant valeur ontologique. Les lecteurs modernes de Platon ont employé le mot de dialectique pour désigner une doctrine faisant appel à un mouvement général de l’esprit qui s’élève des sensations aux idées, de la beauté concrète au principe du Beau, des fins individuelles à la justice universelle [On observe qu’il faut ici laisser complètement de côté la notion

laquelle apprendre n’est rien d’autre que de ressouvenir. è Descartes « germes de vérité en chacun de nous ». Les sophistes sont des maîtres étrangers, des professeurs de rhétorique qui monnaient l’éducation de l’élite, apprennent l’art de la dialectique à leurs élèves ainsi ils pouvaient réussir en politique. Les sophistes cherchent a persuader tandis que Socrate cherche a démontrer pour trouver la vérité. B. De la prison des apparences à la lumière de la vérité : l’allégorie de la caverne

commun, que l’on doit réfuter ensuite, avant de pouvoir enfin penser (ou du moins essayer de penser) par soi-même. Trois parties se dégagent naturellement de ce type de plan. Ces dernières respectent un ordre quasi immuable que l’on doit à la dialectique hégélienne : thèse, antithèse, synthèse. Cette organisation peut se représenter dans le tableau suivant : Contenu des parties Thèse Exposé de la thèse Critique de certains points, faibles, de la thèse Antithèse Exposé d’une deuxième thèse

origine perdue et regrettée que l'âme vise et désire à travers un itinéraire spirituel qui la conduit de l'ici-bas faussement réel à la pleine vérité de l'intelligible. Cet itinéraire qui permet d'atteindre l'Idée est ce que Platon appelle la " dialectique ". Celle-ci a un double versant : elle est dite ascendante lorsque, remontant d'hypothèses en hypothèses, elle permet d'atteindre l'Idée de Bien qui est anhypothétique ; et elle est dite descendante lorsque, à partir de cet anhypothétique, elle

I. POSITION DU PROBLEME 1. Formulation d’une opinion a) Elle doit proposer une interprétation du sujet dans son sens le plus faible (obtenu par analyse des termes du sujet et de leur ambiguïté) b) Mise en évidence des présupposés de cette opinion, souvent inexplicités de son propre point de vue, il faut analyser les notions contenues dans chaque terme c) Mise en évidence des contradictions contenues dans les présupposées. Abandon de l’opinion. 2. Formulation d’une hypothèse a) Elle doit

vérité par le dialogue. Types et fonctions du dialogue argumentatif. On distingue trois types de dialogues argumentatifs. • Le dialogue didactique : il s’ agit d’ exposer un savoir, qui prend souvent la forme de questions/réponses. • Le dialogue dialectique : il s’ agit de surmonter une di culté et de résoudre un problème de désaccord pour trouver une solution qui met à égalité les deux interlocuteurs. • Le dialogue polémique : il s’ agit d’ un a rontement entre deux positions contraires. Les stratégies

problème sur le sens de la vérité d'une part. D'autre part, sophistes et philosophes ne partage pas la même opinion étant donné que pour le sophiste la vérité on la possède mais pour le philosophe il est à la recherche de celle-ci par la méthode de la dialectique. Ceci nous amène à nous poser la question suivante: Est-il cohérent, logique, (modérer) de prétendre détenir (être le seul ''propriétaire'') la vérité? Dans un premier temps nous verrons s'il est raisonnable de prétendre posséder la vérité, par

assouvissement nous laisse, et l'immensité de l'espérance que nous placions en lui. La connaissance débute donc pour Platon par la reconnaissance initiale d'un manque, reconnaissance qui doit sans cesse être répétée tout au long de la progression dialectique. Il s'ensuit que la véritable ignorance est pour lui non pas l'absence de savoir, mais le pseudo savoir : croire que l'on sait nous dispense de chercher. On connaît l'anecdote du jeune enfant et de Socrate : il lui demande "sais-tu où est l'Acropole

Allgemeine) doit s’en rendre maître et pouvoir devenir un gouvernement (Regierung) » Conformément au principe fondamental de la dialectique, -« le Vrai est le Tout » (das Wahre ist das Ganze) (Hegel 1807, p.24, trad., p.18) -, un élément négatif ne l’est seulement que du point de vue du Verstand, de l’entendement. Du point de vue de la Vernunft, de la raison dialectique, c’est la négativité, c’est-à-dire son travail et son opération, qui met en branle le monde ; en ce sens la négativité est le