Dialogue Antigone Et Créon

Le théâtre est un spectacle vivant dont la représentation est le but. Le texte même est fait pour être dépassé par l’action. Les moyens d’expression sont variés ; le dialogue bien sûr mais aussi l’éclairage, la musique, le décor, le maquillage, les costumes. Ils créent une atmosphère, une illusion qui entraînent le public « hors du monde », hors de son quotidien. Pour Diderot, dans « Le Paradoxe sur le comédien », le bon acteur est celui qui garde la tête froide et n’est jamais réellement ému car

théâtre, texte et représentation. CORPUS DE TEXTES Texte A : Molière, Monsieur de Pourceaugnac, 1669. Texte B : Marivaux, Le Jeu de l’Amour et du Hasard, 1730. Texte C : Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834. Texte D : Jean Anouilh, Antigone, 1944. Texte A. Julie, Éraste, Nérine. JULIE. - Mon Dieu ! Éraste, gardons d’être surpris ; je tremble qu’on ne nous voie ensemble, et tout serait perdu, après la défense que l’on m’a faite. ÉRASTE. - Je regarde de tous côtés et je n’aperçois rien

les sujets de l’antiquité (Antigone, Œdipe) Le Théâtre en Grèce était donne à l’occasion de fêtes religieuses, en plein air, c’était l’occasion pour la population de se rassembler, c’était un spectacle gratuit, dans l’antiquité la religion et la politique ne peut être dissociés, c’est donc une fête de la cité. C’était donc une occasion pour le peuple de se rassembler et de célébrer sa cité, donc le théâtre antique avait un caractère religieux et politique, dans Antigone, pièce jouée à l’époque de

scène est seulement constitué de parole. Le personnage parle seul au public, il créait un dialogue avec lui pour exprimer ce qu’il ressent et pense. Il peut donc toucher, puisqu’il fait comme une confidence au public. L’acte II scène 5 tiré de la pièce On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset semble lui aussi exprimer les sentiments principalement par la parole; cette scène est constituée d’un dialogue entre deux personnages, qui met en scène la révolte de l’un d’eux face à une question de

Έρευνα στην Εκπαίδευση Τόμ. 2 (2014) La relation pédagogique : de l’effet Pygmalion à la figure d’Antigone Frédérique Lerbet-Sereni doi: 10.12681/hjre.8836 Βιβλιογραφική αναφορά: Lerbet-Sereni, F. (2014). La relation pédagogique : de l’effet Pygmalion à la figure d’Antigone. Έρευνα στην Εκπαίδευση, 2, 106–116. https://doi.org/10.12681/hjre.8836 Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) https://epublishing.ekt.gr | e-Εκδότης: EKT | Πρόσβαση: 02/05/2022 13:12:44Έρευνα στην Εκπαίδευση

se révolte contre leur maitresse au point de vouloir les empoisonnés toute la pièce rend compte de leur antagonisme profond. Le conflit théâtrale peut également opposer l état a un groupe social qui lui offre une certaine résistance exemple : le dialogue des carmélites de Bernanos, qui raconte l histoire de religieuses confrontes a des révolutionnaires français. La violence se donne libre cour sans pour autant venir a bout de leur résistance passive qui se termine par leur exécution. b. Le conflit

d’exposition Objet d’étude : le théâtre, texte et représentation (toutes sections). Texte 1 : Musset, On ne badine pas avec l’amour (1834), Acte I, Scène 1 Texte 2 : Hugo, Ruy Blas (1838), Acte I, scène 1, v. 1-30 (Il se lève) Texte 3 : Anouilh, Antigone (1947), extrait du Prologue Annexe : Entretien avec Ezio Toffolutti, scénographe et costumier (mise en scène de Ruy Blas à la Comédie-Française, en 2002) Texte 1 Musset, On ne badine pas avec l’amour (1834) Acte I, scène 1 Scène 1 Une place devant

conventions ? Lorsqu’elle comparaît devant Créon, son oncle devenu le nouveau maître de Thèbes, Antigone ne songe nullement à nier les faits qui lui sont reprochés. Elle reconnaît même être hors-la-loi au regard des règles établies dans la Cité. Mais elle nie, en revanche, être moralement coupable et revendique hautement la légitimité de son geste, se plaçant du même coup au-dessus de la loi des hommes. Créon, de son côté, en jugeant Antigone coupable et en la condamnant à mort, identifie

pour être jouées par des comédiens sur scène. C’est une forme vivante d’expression. Il permet d’exposer des oppositions entre diverses idées, notamment à travers des conflits de personnages. Il permet aussi de défendre des causes, en utilisant les dialogues, pour fournir une argumentation. Les pièces de théâtre sont souvent riches en conflits, se résultant parfois par la mort du personnage principal. Nous pouvons donc nous poser la question suivante : En quoi le théâtre est-il l’expression privilégiée

sujets : elles vous permettent d’approfondir la lecture des textes. Documents A – William Shakespeare, Hamlet, 1600-1601, acte III, scène 1. B – Molière, L’Avare, acte IV, scène 7, 1668. C – Jean Cocteau, La Voix humaine, 1930. D – Jean Anouilh, Antigone, Prologue, 1946. E – Jacques Schérer, La Dramaturgie classique en France, 1977. F – Hamlet : mise en scène de Peter Brook. Questions m 1. Analysez les situations d’énonciation et identifiez le(s) registre(s) des scènes ci-dessous. Dégagez la