Diégèse

publié ces lettres ». Néanmoins, l’interprétation du titre n’est pas si aisée, certains critiques ont même vu dans l’épigraphe à visée morale de Laclos, au-delà de l’hommage au philosophe, un leurre destiné à piéger le lecteur. En outre, dans la diégèse* du roman épistolaire, les dangers sont de nature diverse. Ils concernent par exemple l’univers érotique des prudes et des naïfs qui sont abusés par les roués. Mais ils concernent également le couple Merteuil-Valmont dont les liens sont cousus de

fois brisée, de nombreuses digressions viennent briser des actions qui s'entrecroisent et peuvent rester inachevées (Matamore retrouvé après plusieurs jours). L'histoire principale est enlacée par des histoires secondaires. Cette inconstance de la diégèse est renforcée par l'inconstance amoureuse des personnages (éloge de l'infidélité par Clindor : V, 3). Cette instabilité confine même au tourbillon sur la fin de la pièce lorsque Pridamant et le lecteur avec lui ne savent plus ce qui ressort de la

remplir trois conditions : - Sa dissociation de tout objet diégétique qui pourrait accomplir un trajet (le travelling ne doit pas être de suivi actualisant ainsi l’indépendance du filmographique vis-à-vis du profilmique). - Sa dissociation de la diégèse (le travelling est ici caractérisé par son absence de visée narrative, et son détachement vis-à-vis du récit, qu’il met donc "en crise"). - Son association à une focale courte (type grand angle) afin d’accentuer l’effet de pénétration et d’éviter

Ré final du violon. Avec ces éléments et ceux que l’on a pu voir dans les points de synchronisation, on peut dire que son et image sont complémentaires. On peut qualifier ce clip de « narratif » car il nous raconte une histoire. On comprend la diégèse (ou narration) à travers les images mais aussi grâce à la musique, le violon prennant alors la place de la voix. La narration est présentée à la manière d’un court métrage. Le clip présente des personnages genrés (4 femmes et un homme) avec des

que Perrault n'a pas fait autre chose que ce que lui offrait la tradition orale, il a tout simplement fait moins bien. C'est un récit qui est très peu développé du point de vue narratif. Par moments, le récit se réduit presque au pur énonce de la diégèse, sans guère laisser de place aux expansions (commentaires ou descriptions), de sorte que l'on a presque affaire à un résumé de conte. Mais ni la simplicité, ni les longueurs ne sont une caractéristique intrinsèque du conte oral. En fait, il n'y a

distribution, les "crédits", des avertissements, des rappels historiques... On peut mêler texte et images, les superposer. Parfois le générique, outre qu'il ancre souvent dans un genre filmique et le signifie aux spectateurs, peut déjà jouer un rôle dans la diégèse, c.a.d. l'économie générale du récit : ainsi, dans les Chasses du comte Zaroff (The most dangerous game), de E.B. Schoedsack et I. Pichel, on peut lire une annonce, un élément prédestinateur dans certaines images. De même, pour The Big Sleep de H

: les amours de Jacques dans Jacques le fataliste de Diderot ou j’écris Paludes de Gide). Ces deux termes (récit - histoire) finissent par s’opposer. Mais cette opposition repose sur une distinction pratique entre énoncé et énonciation; récit et diégèse ou encore fable et sujet. Jean Ricardou, lui, utilise le couple antithétique fiction/narration. Le récit est la composition, la manière dont les évènements sont agencés dans une oeuvre, tandis que l’histoire constitue l’ensemble des événements, donc

le cycle= l'experience, dernier roman= Le docteur Pascal: ll tire une conclusion (d'ailleurs contrastée). Personnage qui explicite le caractère scientifique de la Saga. Le dr Pascal incarne un savoir, l'auteur n'a plus besoin d'intervenir dans la diégèse. Page 167: histoire naturelle. L'observation est guidée par un savoir qui lui même éclaire l'observation. On retrouve les comparaisons animales --> principe de naturalisation de l'homme, volonté de classification --> naturalisme. De la félure originelle

récit où les événements sont rapportés par deux instances narratives distinctes. Les deux personnages principaux, le guerrier Lufua Liwa dit Matiti Mabé qui devient par la suite Johnny chien méchant et la jeune Laokolé se répètent tout au long de la diégèse en se partageant l’énonciation des mêmes péripéties. Les deux protagonistes évoluent ainsi en parallèle, l’un fixant l’autre de l’extérieur et vice-versa. A la fin du roman, lorsqu’une dispute mortelle éclate entre eux, cet évènement est

passe ainsi du blâme du personnage séducteur, et par le jeu de l’impersonation du rôle par un acteur, qui est également l’auteur de la pièce, elle finit par accuser Molière des vices de son personnage. De plus, comme les personnages vont dans la diégèse de succès en succès (jusqu’à ce que leur progression soit stoppée par « l’arrêt du ciel ») et que leur entreprises de séductions se révèlent efficace, les commentateurs hostiles à Molière n’ont pu s’empêcher le succès de l’auteur « séduisant » tout