Diégèse

transmuer un événement en épisode Yves Reuter : trois niveaux peuvent être repéré dans l'approche d'une oeuvre littéraire : niveau de la fiction, niveau de la narration et le niveau de la mise en discours. (Histoire, narration, style) : "la fiction (ou diégèse) désigne l'univers créé, ,l'histoire telle qu'on peut la reconstituer, les personnages, l'espace, le temps ....La narration prend en charge les choix techniques (et créatifs) selon lesquels la fiction est mise en scène, racontée par qui, selon quelle

l'individu (l'aliène), déjà limitée par le parti-pris cité précédemment, conduit à ne présenter que ce qui va dans le sens de la démonstration. Comme Zola a choisi de montrer la déchéance, les moments de bonheur font l'objet d'ellipses narratives, et la diégèse temporelle est adaptée à la seule démonstration (les deux derniers chapitres, 12 et 13, sont certainement les plus "lents"). La démonstration aboutit d'ailleurs à quelque incohérence : Coupeau, qui devient alcoolique après Mes-Bottes ou Bec-Salé,

littéraires et le triomphe du discours « bestourné ». ( I UN RÉCIT VIVANT ET PATHÉTIQUE, FAVORISANT L’IDENTIFICATION AU « HÉROS » ) Si l’on excepte les quelques formes de passé simple « historique » du texte (1897-8 ; 1912-3 ; 1951) qui s’imposent quand la diégèse reprend ses droits et enregistre la portée des événements ou l’enchaînement des séquences (l’action exercée sur Pelé, la prise de parole, le départ), le récit du supplice de Renart prend la forme d’un « arrêt sur image » en plan rapproché. En effet

garantir ainsi la vraisemblance de son roman. Pourtant, les épisodes secondaires narrant les amours des personnages vrais de la cour des Valois sont bien plus que le pur décor garantissant la vraisemblance, puisqu’ils ont une fonction décisive dans la diégèse en ce qu’elles conduisent l’héroïne à son renoncement final à l’amour au profit d’une valeur qu’elle juge plus importante : le repos. Les valeurs, toujours incarnées par un certain personnage ou par un groupe de personnages, sont d’un côté influencées

« Ah ! Apolline », un commun statut des narrateurs principaux et de leurs malaises individuels ou collectifs. Toutes les nouvelles de Tribaliques sont construites sur ce schéma. Les narrateurs qu’ils soient présents (je-nous) ou absents de la diégèse (il-elle) se racontent ou racontent des récits d’un point de vue supérieur. Ils dominent tous les autres personnages dont ils rapportent les faits et les dires même les plus intimes. Ils se distinguent également comme ayant une grande culture africaine

protagoniste féminine   2. Les lais sont des narrations courtes ce qui oblige l’auteur à certaines contraintes formelles 3. Les Lais comportent tous une AVENTURE 6.2.5 Le récit court. Contraintes formelles 1 seule histoire > diégèse. Peu de personnages = les protagoniste(s) Lanval Reine Dame-fée Opposants / adjuvants Les protagonistes sont « le chevalier » et « la dame », on n’emploie pas de vers à décrire les protagonistes puisqu’ils s’adaptent

identité collective brésilienne (élaborée depuis le XVIe siècle à partir de la rencontre historique et fondatrice entre trois groupes humains : les Indiens, les Noirs et les Blancs[42]) et des stéréotypes nés de cette rencontre et repris au sein de la diégèse cinématographique. Quatre films rapportant des données ou événement historiques se situant entre le XVIème et le XVIIIème siècle étayeront cette réflexion : 2 films illustrant la rencontre entre le Blanc et l’Indien et la perception de l’altérité :

les pensées confiés à son journal, s’apparentent à : « (...) une longue confidence qui s’adresse à un lecteur, psychanalyste muet »2. Pour Jany Le Baccon, chez R. Boudjédra : « La névrose, le déséquilibre mental sont des éléments constitutifs des diégèses et démontrent ainsi leur rôle de moteur textuel (...) Mais l’utilisation romanesque de la psychanalyse participe également d’un désir de transgression; à cause de la résistance de la société maghrébine au discours psychanalytique, l’emploi de ce

etc. Je parie que tu n’as jamais entendu parler d’Errol Flynn. (114-115) Parlant encore de l’adhérence de certains spectateurs aux films qu’ils voient, Metz affirme : Pour qu’un sujet « aime » un film, il faut en somme que le détail de la diégèse flatte suffisamment ses fantasmes conscients et inconscients pour lui permettre un certain assouvissement pulsionnel, et il faut aussi que cet assouvissement reste contenu dans certaines limites, qu’il demeure en deçà du point où se mobiliseraient

269) Rudy Descas, le protagoniste de la deuxième partie ; autour de son périple, s’articule le dernier volet du récit qui s’achève avec sa mort. Ce double nom propre joue un rôle déterminant dans sa caractérisation, ─ rôle dont s’empare la fin de la diégèse. Toujours est-il que plus elle agit pour s’en sortir, plus les événements s’acharnent contre elle. Un espoir irrationnel la porte. On ne peut qu’être sensible au pessimisme de l’auteure : l’héroïsme ici ne sauve de rien, ni personne. Point de happy