Dilemme Cornélien

Le héros, Horace, est choisi avec ses deux frères pour combattre, au nom de Rome, les frères Curiace, représentants d’Albe, une nation ennemie. Cette pièce de théâtre est une parfaite représentation de ce qu’on nomme le dilemme cornélien, soit un conflit entre l’amour et l’honneur, entre le désir et le devoir. La scène suivante présente le retour de Horace du combat, dont il est le seul survivant. Il est accueilli par sa sœur et doit lui faire face à son retour. Elle était fiancée

dramaturge du XVIIème siècle, Pierre Corneille a connu un succès de scandale en 1637 avec sa tragi-comédie Le Cid. La situation de Rodrigue, tiraillé entre son amour pour Chimène et le devoir de venger son père, a donné naissance à l'expression « dilemme cornélien » qui prouve la renommée de son auteur et sa maîtrise poétique et dramaturgique des tensions qui animent ses personnages. Composé de cinq actes en alexandrins, Le Cid connaît plusieurs morceaux de bravoure, comme la tirade de Rodrigue qui,

mourir si elle ne me trouvait pas disposé à lui pardonner » L46. Nous remarquons ainsi une structure enchâssée et presque circulaire, où le rôle du roman et de son personnage se voit rappeler. L’ingénieux Abbé Prévost, lui-même confronté à un dilemme Cornélien au cours de sa vie, ne sachant concilier amour et religion, offre une vive réflexion sur la société et le monde… Par la lecture de ces quelques lignes du XVIIIème siècle, soulevant des thèmes intemporels, nous sommes confrontés à une réflexion

symbole du pouvoir, de la puissance, de l’autorité. Aucun machiavélisme1 dans sa clémence. Cette seule issue est une issue réflexe. S. EINE, Notes de mise en scène, Comédie-Française, © Éditions Gallimard, coll. Folio Théâtre, 1994. Un dilemme cornélien LECTURE DU TEXTE Une tension dramatique exacerbée 7 SYNTHÈSE En vous appuyant sur cette scène, expliquez les propos du metteur en scène S. Eine concernant Émilie et Cinna (texte 2). 1 Qui domine dans ce dialogue ? Appuyez-vous sur

Bertrand Saint-Jean est donc le ministre des transports. Il est présenté comme un homme sensible, aimant profondément la politique, avec des convictions très fortes. Dès les vingt premières minutes on se rend compte qu’il va vite être confronté à un dilemme qui va le partager entre servir la république ou servir ses convictions. En effet, la question de la privatisation des gares est posée, en ces temps de crise économique. Il est contre cette réforme, et va répéter sans cesse aux médias qu’il ne sera

l’Infante : « Je sens en deux partis mon esprit divisé Si mon courage est haut, mon cœur est embrasé » v. 119-120 « Ma gloire et mon amour ont pour moi tant d’appas Que je meurs s’il s’achève ou ne s’achève pas » v. 123-124 Et, dès lors, le dilemme cornélien s’exprime : le personnage est déchiré entre amour et honneur au nom du devoir, de la gloire : valeurs que l’Infante énonce sous différentes formes : par le vocabulaire guerrier : «j’ai combattu », «  quels assauts brave encor ma vertu » v79-80;

démocratie mais au contraire en constitue une faille, une faiblesse qui se retourne contre la démocratie elle-même. Les sociétés modernes disposant d’un système politique reposant sur des principes démocratiques semblent donc confrontées à un dilemme cornélien : Faut-il renoncer, même partiellement aux libertés individuelles au risque de perdre le sens de la démocratie elle-même ? Il faut bien reconnaître que la démocratie depuis son avènement moderne repose sur cette contradiction originelle -

un rôle décisif dans les louvoiements et les reculs de Bourassa. J’avoue que si cette explication a quelque valeur, ce serait un cas extraordinaire des relations entre le sexe et la politique. Ça humaniserait Robert Bourassa coincé dans un dilemme cornélien entre son amour du Québec et la protection de sa vie de famille. Avec l’approbation et les pressions des hommes politiques canadiens dont Pierre Elliott Trudeau, le Service de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada a probablement utilisé

conflit tragique est donc une crise d’espace et la tragédie est une représentation de l’immobilité des personnages (la liberté de B que A veut posséder par la force cad que s’il possède il détruit et s’il reconnaît il frustre) = cela amène à un dilemme cornélien entre pouvoir absolu et amour absolu, il y a un rapport d’obligation entre le couple racinien mais elle n’est pas toujours assumée. Pour s’en détacher héros racinien doit être ingrat, c’est à dire naître de nouveau. 9 TECHNIQUES D’AGRESSION 1

rétorqueront en disant que la pensée n’apporte que souffrance et aucune liberté. Ce que je démentirais en disant que c’est faux, car même dans la pire situation on a toujours une certaine liberté, ne serait ce que la liberté de choix lors d’un dilemme cornélien sachant que dans les deux cas on souffrira, mais on aura eu la liberté de choisir sa souffrance. La pensée n’apporte pas que souffrance, car dans tous les cas possibles, il existe une liberté que nul ne pourra abolir qui est la liberté de penser