Dis-moi que tu m'aimes

foutaise ! Ronde et fraîche comme la lune, Vive ta gorge aux bouts de fraise ! Ils me disent de toi, châtaine : Elle est fade, et rousse trop rose. J’encague cette turlutaine, Et de toi j’aime toute chose De la chevelure, fontaine D’ébène ou d’or (et dis, ô poseLes sur mon cœur), aux pieds de reine. Autre Car tu vis en toutes les femmes Et toutes les femmes c’est toi. Et tout l’amour qui soit, c’est moi Brûlant pour toi de mille flammes. Ton sourire tendre ou moqueur, Tes yeux, mon Styx ou mon

fini J'ai du mal a l'accepter Malgré mes airs, je suis blessée Au plus profond de mon cœur Cette blessure me fais peur Je pensais t'avoir oublié Mais je ne cesse de penser A nos moments passés A notre bonheur inachevé A nous, mais c'est terminé. -Dis, tu penses à lui ?-Oui.-Et ça te fait quoi ?-Très mal.-Tu pleures ?-Non.-Mais si tu pleures.-Je t'assure que non.-Arrête.-Je t'assure. Je pleure pas. Tout va bien. Je vais bien. J'ai pas mal. Ca me fait rien. Tout ira bien. Je te le jure.-Je peux faire

tous détours pour te voir, même pour cinq minutes. Alors non, j'ai pas envie. Mais tu te sers de moi, dis le. Je ferai mieux de renoncer.. J'ai été naïve de croire que tu tenais à moi! Ah comme j'aimerai te haïr si je le pouvais! Tu m'as fait tellement de bien ces derniers jours, t'étais ma ration de chocolat qui m'aidait à tenir le coup, j'avais besoin de toi,tellement. Tu ne m'aimeras plus jamais, dis-le moi! Me laisses pas là à éspérer. A crever de mal dès que je te vois! A me forcer à croire que

Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon cœur. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble; mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (…) CHARLOTTE: Est-ce que je ne t'aime pas? PIERROT: Non, tu ne m'aimes pas; et si, je fais tout ce que je pis pour ça: je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont; je me romps le cou à t'aller denicher des marles; je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste; et tout ça, comme

gardien qui, de la porte, examinait avec attention si je ne dérobais rien. Je m'approchai de ce brave homme à qui j'inspirais de si graves inquiétudes. – Monsieur, lui dis-je, pourriez-vous me dire le nom de la personne qui demeurait ici ? – Mademoiselle Marguerite Gautier. Je connaissais cette fille de nom et de vue. –8– – Comment ! Dis-je au gardien, Marguerite Gautier est morte ? – Oui, monsieur. – Et quand cela ? – Il y a trois semaines, je crois. – Et pourquoi laisse-t-on visiter l'appartement

gardien qui, de la porte, examinait avec attention si je ne dérobais rien. Je m'approchai de ce brave homme à qui j'inspirais de si graves inquiétudes. – Monsieur, lui dis-je, pourriez-vous me dire le nom de la personne qui demeurait ici ? – Mademoiselle Marguerite Gautier. Je connaissais cette fille de nom et de vue. –8– – Comment ! Dis-je au gardien, Marguerite Gautier est morte ? – Oui, monsieur. – Et quand cela ? – Il y a trois semaines, je crois. – Et pourquoi laisse-t-on visiter l'appartement

honnête, et vous êtes témoin que je le suis. DORANTE. Non, vous dis-je, je serai bien aise d'être un moment seul. ARLEQUIN. Excusez, Monsieur, et restez à votre fantaisie. - 5 -SCÈNE II. Dorante, Dubois, entrant avec un air de mystère. DORANTE. Ah ! Te voilà ? DUBOIS. Oui, je vous guettais. DORANTE. J'ai cru que je ne pourrais me débarrasser d'un domestique qui m'a introduit ici et qui voulait absolument me désennuyer en restant. Dis-moi, Monsieur Remy n'est donc pas encore venu ? DUBOIS. Non :

le temps continue de s'écouler... Et si je pouvais exaucer ne serait-ce qu'un vœu, tu serais déjà à mes côtés. Et je t'aime encore plus qu'avant, rien n'aura changé, personne ne pourra prendre ta place. C'est de plus en plus dur chaque jour, dis que tu m'aimes encore plus qu'avant. Et je suis désolée qu'il en soit ainsi, j'ai essayé de vivre sans toi; et des larmes coulent de mes yeux, je suis seule et me sens vide. Mon Dieu, je suis déchirée de l'intérieur... Je regarde les étoiles et j'espère que

aimée, Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ? Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre Une forme glisser sans bruit. Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ; Elle vient s'asseoir sur mon lit. Qui donc es-tu, morne et pâle visage, Sombre portrait vêtu de noir ? Que me veux-tu, triste oiseau de passage ? Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image Que j'aperçois dans ce miroir ? Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse, Pèlerin que rien n'a lassé ? Dis-moi pourquoi je te trouve sans

passion dangereuse, sauve-moi des effets que j'en crains donne-moi du secours contre moi-même ». Et pourtant, par ses questions, il ne cesse de solliciter l'aveu des sentiments de la jeune fille : « Il est donc bien vrai que tu ne me hais, ni ne m'aimes, ni ne m'aimeras ?». Silvia, de son côté, tout en cherchant à paraître indifférente, redonne, par certaines phrases, de l'espoir à Dorante. Elle s'avoue troublée, suggère, par une litote, qu'elle ne le trouve pas « Si affreux », puis fait écho à la