Discours De Bayeux

quasi coup d’Etat * De Gaulle redevient un héros national (boycott de l’armistice, organisation de la résistance) Il n’est plus considéré comme le déserteur (exilé en Angleterre) * Alors que les US lui préfèrent le Général Giraud, le discours de Bayeux apporte à De Gaulle la « légitimité de la rue » * Il prend la tête du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) * La légalité républicaine est rétablie le 9 août 1944 * Septembre 1944 : constitution d’un nouveau

reprises, évolutions souvent faites par de grandes ruptures et renouveaux. Aussi le 16 juin 1946, dans son fameux « discours de Bayeux », le Général De Gaulle exposait sa vision de la forme future que devait avoir la Constitution française. Il y énonce sa préférence pour un parlement bicaméral et pour un pouvoir exécutif provenant directement du Président de la République. Ce discours, resté célèbre, marque une véritable rupture tant il entend renforcer les prérogatives et les pouvoirs du résident

République devient alors l’élément central du débat en été 1958. Michel Debré, un des grands collaborateurs à côté de De Gaulle, ayant participé à l’élaboration du projet de la nouvelle Constitution, a procédé à une analyse des institutions dans son discours au Conseil d’Etat, le 27 août 1958. Aux yeux de Debré, le nouveau régime n’est ni conventionnel, ni présidentiel. La France ne vient non plus rénover un régime parlementaire déjà existant, mais elle vient de l’établir. En d’autres termes, le véritable

Debré. Les deux hommes possèdent des visions divergentes; le général cherche à affirmer la puissance de l’exécutif à travers la constitution, tandis que Debré inspire à la mise en place d’un régime parlementaire à l’anglaise. De gaulle dans son discours de Bayeux en 1946, expose sa conception du rôle du président. Selon lui, il doit représenter la continuité de l’Etat face à la diversité des opinions, relayée par les partis politiques. Par conséquent, le chef de l’Etat à la charge particulière d’être

rédaction, il va y avoir un autre évènement politique qui est que le général de Gaulle va faire connaître son opposition au nouveau projet constitutionnel. Le 16 juin 1946, le général de Gaulle prononce son discours de Bayeux dans lequel il donne une esquisse d’une Constitution selon ses vœux. Dans ce discours, il déclare fermement son hostilité aux institutions telles qu’elles sont annoncées par les travaux de la Constituante. Il appelle donc à voter négativement. Le projet de constitution va être adopté

Constitution de la Vème République adoptée en 1958 a sensiblement renforcé les attributions du chef de l’Etat avec notamment la nomination du premier ministre et le droit de dissolution. On assiste à une présidentialisation. En 1946, dans le discours de Bayeux, de Gaulle énonce l’importance particulière qu’il attache au peuple français. Il annonce ainsi son projet de constitution pour le peuple ; pour conduire, selon lui, chaque homme et chaque femme à plus d’aisance, de sécurité, de joie ; pour qu’ils

Pouvoir exécutif Pouvoir législatif Élections Actions ©HATIER 1. La Constitution de la Ve République • Les fondements d’un nouveau régime – Importance des conceptions personnelles du général de Gaulle en matière institutionnelle (cf. discours de Bayeux, juin 1946). – Un président « clé de voûte » des institutions. – Une adhésion populaire : la Constitution est adoptée par référendum avec 76 % de « oui ». • Les mécanismes de la Constitution (voir organigramme page précédente) • L’évolution

Sécurité sociale). Mais, en janvier 1946, il quitte le pouvoir, car il est en désaccord avec le poids des partis politiques. La Constitution de la IVe République, adoptée peu après, le mécontente profondément. Il la critique à plusieurs reprises (discours de Bayeux, juin 1946), lui reprochant la faiblesses du pouvoir exécutif. Mais, jusqu'en 1958, ses propos ne sont entendus que par un petit nombre de fidèles. Le général de Gaulle reste à l'écart de la scène politique : jusqu'en 1958, c'est sa " traversée

l’histoire constitutionnelle française : -Napoléon III, homme porté au pouvoir par le coup d’état du 13 mai n’a pas voulu émettre de ressemblance avec 2 décembre.  Tout porte à ne pas s’écarter de la ligne définie 12 ans auparavant dans le discours de Bayeux : régime parlementaire orléaniste. Orléanisme typique : le chef de l’Etat ne gouverne pas lui-même, il joue un rôle d’arbitre suprême, il exerce un pouvoir « modérateur ». Aussi, le cabinet doit avoir sa confiance et aussi celle du parlement :

et aussi des amendements ce qui lui donne une place non négligeable dans la fonction législative. Le moniteur du Sénat écartera ainsi les prises de décisions hâtives car il permet que les textes soient étudiés. Le General de Gaulle, dans son discours de Bayeux de 1946 fera l’éloge de la nécessité de cette seconde chambre en ces termes « cette chambre complètera la première en faisant valoir la confection des lois ce facteur d’ordre administratif qu’un collège purement politique a forcément tendance