Djihadistes

depuis deux décennies, pour de bonnes et de mauvaises raisons. C’est pour cette raison, aussi, que François Hollande avait pris la responsabilité, qui avait surpris par sa détermination inhabituelle, d’envoyer les troupes françaises bloquer l’avance djihadiste au Mali, et reconquérir le nord du pays « perdu » par le faible pouvoir de Bamako. Même si cette opération se prolonge plus longtemps que prévu, elle a marqué les esprits et redoré le blason de la France, notamment auprès de ses alliés américains

d’entraînement. Ces ressortissants français pourront être poursuivis (…), alors même qu’ils n’auront pas encore commis d’actes répréhensibles sur le territoire français. C’est une avancée importante, sinon décisive. La neutralisation judiciaire des djihadistes revenant ou tentant de revenir sur notre sol est en effet (…) un impératif. Il y a une continuité territoriale de la menace ; il faut donc une continuité territoriale des poursuites » (1). Si le principe même de cette disposition n’a été contesté

en France. Selon Bernard Squarcini « la menace en France est triple: le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul; Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui dépêche un commando pour commettre des attentats en France; et les djihadistes, des Français qui partent en Afghanistan, au Yémen ou en Somalie et qui reviennent clandestinement, aguerris, pour poursuivre leur combat sur le sol français ». Il a répété que ses services déjouaient « en moyenne deux attentats par an ». Cependant

du Caire accuse les États-Unis d’avoir propulsé les Frères musulmans au pouvoir pour mieux asservir l’Égypte – les éditorialistes ne précisent pas comment. La propagande de Damas affirme que Bachar Al-Assad est victime d’un complot américano-israélo-djihadiste – Washington, Al-Qaida et Israël coalisés pour en finir avec le seul régime qui tienne tête aux Occidentaux. Sur le Net, une rumeur incrimine l’hypocrisie prétendue de Barack Obama : le président américain, voyez-vous, n’attendait qu’un prétexte

numéro pour exister », murmure-t-on à Riyad, qui boudera la conférence de Paris sur la Libye[107]. Les Saoudiens dénoncent « le fricotage du Qatar avec des gens qui ne sont pas fréquentables », comme le chef militaire rebelle Abdelhakim Belhadj, un djihadiste ayant combattu en Afghanistan[108]. L’Arabie, qui ne pouvait supporter Kadhafi[109], n’ignore pas que Cheikh Hamad n’a pas toujours été son ennemi juré. Vicieusement, le bouffon de Tripoli l’avait fait savoir aux Saoudiens en transmettant

la mesure et la responsabilité même si les drapages verbaux ne les ont pas épargné ainsi que une certaine ambiguïté dans le langage qui laisse penser à une communauté de pensée avec les salafistes agissant au niveau internationales notamment les djihadistes. La présence des associations islamistes sur la scène publique a produit les conséquences escomptées. la figure de l'islamiste est banalisée et même acceptée comme partenaire possible des partis de l'opposition. Bien qu’aucun support de coordination

arabes voisins ou lointains, Fatah palestinien ou grandes puissances sont tous impatients que ce sale travail soit terminé, comme ils seront soulagés et ravis qu'il soit fait. Israël a raison de mener cette guerre et, même si le Hamas n'est pas djihadiste, il le fait aussi pour notre tranquillité, ce qu'il est honteux de ne pas reconnaître. -Le monde doit intervenir. Sécurité des civils, désarmement des terroristes, stabilité des frontières ne sont à peu près assurés, des Balkans à l'Afrique,

pouvoir à respecter les engagements internationaux de son prédécesseur ; 6-l’amnistie générale accordée aux détenus politiques comme les cavaliers du changement (putschistes du 03 Juin 2003), les islamistes hormis les vingt-et-un salafistes - djihadistes considérés par le CMJD et le gouvernement de transition comme étant des délinquants de droit commun. La mise en œuvre de ces mesures a eu comme effet, d’une part, le soutien de la population en général et de la classe politique en particulier78

soutien des États-Unis à l’État d’Israël et la présence des États-Unis en péninsule arabique qui justifient selon lui les actes terroristes. Il confirme ainsi la violence de l’antiaméricanisme et l’antisémitisme de l’idéologie islamiste radicale et djihadiste, encourageant toute forme de violence. Cet acte terroriste inédit est aussi une réaction à l’échec de la mise en place d’un islam radical dans les pays musulmans (Algérie, Pakistan, Bosnie…) et un moyen pour fédérer les islamistes radicaux dans

Mais la communauté internationale, via l’Ethiopie, s’est arrangée pour mettre fin à cette domination de l’Union des Tribunaux Islamiques. Pourquoi ? Parce qu’effectivement, on pouvait imaginer qu’ils fourniraient un havre de paix pour des camps de djihadistes qui iraient frapper les pays voisins ou frapper l’Europe du nord ou l’Amérique du nord. Seulement, il n’y a rien d’avéré là-dessus car j’essaie de prendre un peu mes distances avec toute l’approche ultra sécuritaire qui a été celle de la communauté