Dom Juan Orgueil

galants de l’époque, ce qui permet à Marivaux de dénoncer la courtisanerie superficielle des aristocrates au XVIIIème siècle. La pièce exprime ainsi une critique de l’aristocratie qui corrompt les cœurs : « car c’est la belle éducation qui donne cet orgueil-là. » (Scène III) La pièce offre ainsi une tribune au regard dépréciatif des couches populaires sur les classes supérieures. Le portrait satirique des personnes de haute naissance s’inscrit dans le courant de la littérature satirique héritée de La

devenu rapidement à la mode. Mais son usage, tout aussi rapidement taxé par le roi, était condamné par les dévots. L’usage du tabac peut ainsi être associé à une forme du libertinage, comme le montre le fameux discours de Sganarelle qui ouvre le Dom Juan de Molière. Réponses aux questions Observation 1. Le poète, juste impliqué dans la première personne du pluriel , « nous » (v. 23), « nos » (v. 29), ou l’indéfini « on » (v. 27), est présent par quelques commentaires et surtout par le ton de

mentale et physique entre deux individus laissés seul à seul. Parmi toutes les situations qui illustrent ce genre de combat, c’est celle qui oppose le libertin à l’objet de son désir que l’on rencontre le plus souvent. A l’image de Dom Juan, Valmont compare l’activité de la séduction à une activité guerrière : il s’agit de plaire à l’objet désiré en lui lançant des assauts (exhibition de la beauté corporelle et vestimentaire ou du bel esprit, déguisement du désir en amour, etc.) et

lexical de la violence. III – Le manifeste déiste A] L’appel à la Tolérance Religions tournées en ridicules car différents rites. Idée de division, d’intolérance. Allusion aux richesses du haut clergé : « orgueil des uns et jalousie des autres » : dédain de l’or et des richesses. B] Invitation solennelle à la paix et à la fraternité Rêve d’union universelle au delà des différences et des inégalités. Cosmopolitisme

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conscience : attitude qui s’accompagne de satisfaction intérieure. Plus haut encore : on en vient à faire profession de cet état et finalement à en faire vanité. > De la « paresse » de Montaigne, nous passons progressivement à « l’insolence » de Dom Juan. Chapitre 2 : Le catholicisme augustinien Augustinus : cinq thèses condamnées par la Faculté de théologie de Paris en 1649 et par l’autorité romaine en 1653 et 1656. => ds la pratique du bien et l’acquisition du salut, tte l’efficacité appartient

suicide de Valmont qui se jette sur l’épée de Danceny) ; Danceny est perdu par Merteuil, comme sa fortune, son rang, la considération dont elle jouit dans le public. Ceux qui se croyaient les maîtres ont succombé à la démesure tragique de leur orgueil. Refusant l’égalité, préférant toujours l’illusion de la supériorité, les nobles libertins courent à leur perte et à celle de leur classe. En ce sens, on pourrait parler d’œuvre morale. Ainsi, ces deux êtres qui se désiraient avant de se connaître

unis par l’intelligence la plus subtile, déjouant les projets du comte et, le rendant ridicule, l’amenant au repentir, la pièce est aussi une comédie de caractères par la diversité des types humains qu’elle nous propose : - le comte qui est le don Juan traditionnel ; - la comtesse qui est sensuelle, vibrante, passionnée, «agitée de deux sentiments contraires» (désolée et humiliée par l’infidélité de son mari, émue et un peu troublée par l’amour que lui voue le page) ; - Chérubin, le charmant et

opposées ? Quelle est la fonction du mythe, dans ce cas précis ? 5. Commentez l’articulation du mythe et de la littérature à travers le texte ci-dessous, à partir des catégories évoquées en cours. Quelle est l’originalité de ce poème ? Don Juan aux Enfers Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'œil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron. Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes

présent (après 1ère guerre mondiale, fin de la 2ème guerre mondiale) par un texte oublié, devenu illisible, celui de Sophocle. ii. Les nécessités morales ou religieuses : Molière reprend son sujet Dom Juan d’une pièce de Tirso de Molina. Mais il transforme le personnage. Don Juan n’est plus le séducteur impie et absurde, il devient un être en quête d’absolu et de dépassement qui pose le problème au 17ème siècle du libertinage. iii. Un nouveau moyen d’expression plus adapté