Dom Juan Trait De Caractère

que ce soit au niveau des formes comme des thèmes abordés, par rapport aux modèles précédents. Ainsi, on peut apprécier dans le drame romantique sa recherche d'originalité, son refus d'imiter les textes des grands dramaturges de l'Antiquité et son caractère, à l'époque, « révolutionnaire ». Alors que la tragédie classique, par exemple, prônait l'imitation des Anciens et une séparation stricte des genres, V. Hugo s'inspire de sujets inédits, mêle comique et tragique, et met en avant le choix et la singularité

(Roméo et Juliette, Tristan et Iseult). Mais quand on introduit le doute, le fait que l’imagination fabrique l’autre, tel qu’il se l’imagine, la légitimité de l’amour se trouve questionnée et c’est l’intérêt de la vision stendhalienne des choses. Le traité de l’amour a aussi l’intérêt de proposer ce qu’au fond les historiens d’aujourd’hui appelleraient le point culturel de l’amour. Stendhal a compris que, contrairement à ce que pensaient les écrivains classiques qu’il n’y avait pas de nature humaine

interdit, la pièce connaîtra un succès immense, certainement le plus grand de Molière. Dom Juan est une des autres grandes pièces de Molière. Toutefois, la pièce ne fut jouée de son vivant en 1665 que peu de fois. Un succès notable dès le début mais une fois arrivé à la relâche pour les fêtes de Pâques, la pièce ne fut jamais rejouée après. Molière dut la sacrifier pour permettre le retour de Tartuffe. Dom Juan est la troisième pièce à scandale de Molière qui put porter alors malgré tout le titre

DOM JUAN – Acte I, Scène 2 I – La maîtrise de la rhétorique ou l'art de construire un discours logique A) Réfutation de la thèse Interrogative (l.1) « Quoi? »  stupéfaction de DJ; refus de renoncer à sa liberté, à la quête du plaisir Question rhétorique (l.1-2-3) « tu veux [...] plus d'yeux pour personne? »  refus de s'enfermer dans un unique amour Oxymore (l.44) « faux honneur »  DJ prend de haut, méprise la vertu qu'est la constance Verbe pronominal (l.44) « se piquer »

sous forme de récits. -Les bienséances externes qui doivent être respectées afin de ne pas heurter le public par des scènes choquantes. -Les bienséances internes relèvent de la cohérence des caractères des personnages. Le personnage a un caractère à lui qui est montré dès le début de la pièce et ce caractère se développe en restant cohérent avec le début du texte jusqu'à la fin de l'action. Les règles des 3 unités : 1) L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de

plein XVIII siècle. Ce siècle de mutations est dominé par la raison qui veut que l’on se libère des préjugés et autres superstitions. Ce siècle verra donc la remise en cause de la religion et l’autorité d’une Eglise intolérante comme le montre le Traité sur la tolérance (1763) de Voltaire. Tout comme l’Eglise, le pouvoir politique est remis en question car il impose un ordre social arbitraire terreau d’inégalité. C’est d’ailleurs ce que dénonce Beaumarchais dans sa pièce Le Mariage de Figaro comme

a du génie. Toutes les âmes sont des âmes chargées de volonté jusqu'à la gueule. ». En effet, le trait de caractère principal de l’œuvre de Balzac est la volonté d’avoir des personnages au caractère fort et de faire réapparaitre, dans plusieurs textes, ceux-ci, avec le plus de réalisme possible, même dans des textes qui semblent détachés de cette œuvre complète (par exemple, Juana, la mère de Don Juan, introduite dans l’Elixir de longue vie revient dans le Lys dans la vallée) Balzac publiait

Figaro, acte I, scène 7 INTRO -4 années de censure, pièce audacieuse : inventions dramaturgiques et hardiesses politiques, enjeu : quête de l’amour -présentation d’un nouveau perso= élémant perturbateur, sa situation : menacé, son caractère, ses projets + dévoile d’autres facettes de S, elle s’adapte et réagit à l’audace de C -parodie littéraire, plein d’allusions litt : Voltaire (Candide), Rousseau (Le ruban volé, Les Confessions), Molière éloge fait à la philo du XVIIIème mais questionnements

auditif. Lors de l'adaptation théâtrale du conte Candide, les comédiens chantaient sur scène, se qui animait le pièce. II ) Il nous fais rire : -pièce comique. Molière est l'auteur comique le plus connu. Il utilise les types de comique ( de caractère, de mot...) dans ses pièces dont Le malade imaginaire où Argan joue au malade, pour nous faire rire. -théâtre de l'absurde. L'auteur absurde que tout le monde connaît est Ionesco. Dans toutes ses pièces dont Rhinocéros, il utilise le comique

trouve. Il y a également le comique de mots, comme dans le premier texte du corpus, Dom Juan, ou le festin de pierre de Molière, ou encore les fourberies de Scapin du même dramaturge, où les personnages prennent un accent. Car le comique de mots est fondé sur des jeux de mots, des plaisanteries, mais aussi un langage déformé voire inventé. Le troisième type de comique est la satire : l’auteur se moque d’un trait de caractère (comme l’avarice dans l’Avare) ou encore d’une profession (les médecins dans le