Dom Juan Transgression

18:41:07 UTC������������� All use subject to https://about.jstor.org/terms lointaines ou archaïques échappent en grande partie à nos prises. Ce qui importe, c'est qu'un petit nombre de scénarios littéraires parfaitement connus (Antigone, Tristan, don Juan...) aient été mis en rapport avec le type spécifique de récits religieux que l'on a si longtemps appelé « mythes ». De là l'orientation proposée ici à la réflexion. Pour tenter de délimiter le « mythe littéraire », il faut commencer par rappeler

les puissances toxiques du mal : cet homme doit être capable de maîtriser ses passions et de contrôler son animalité. Il doit avant tout se préserver de toute forme de démesure. Le siècle de Louis XIV est le siècle de la loi : le mal, c’est la transgression insupportable de cette loi soufflée par le diable et qui met en péril l’ordre du monde. « Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m’a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite, puisqu’en effet je l’expérimente si

polyphonie et les effets de structure propres au roman épistolaire. Questions de synthèse • • • • Le roman des femmes Le roman de l’ironie Le roman du libertinage Les fonctions de la lettre Lectures cursives possibles • • • Tartuffe et Dom Juan, de Molière : deux « ancêtres » de Valmont Andromaque, de Racine : structure tragique du roman de Laclos et, surtout, comparaison entre la mort de Tourvel et la folie d’Oreste (acte V, scènes 4 et 5) Un autre roman épistolaire (Guilleragues, Montesquieu

Molière dans Dom Juan ? On pourrait avancer qu’il suggère que le libertinage ait une mort affreuse. Pourquoi cet énoncé peut-il être annulé dans la pièce ? Il faut évaluer le regard général du personnage sur Dom Juan : condamnation ou compensation ? Le châtiment réservé à ce personnage dans la dernière scène a des effets problématiques sur les spectateurs, le châtiment est accompagné simultanément du magnétisme de Dom Juan, ce qui

l’inconstance amoureuse des personnages (éloge de l’infidélité par Clindor : V, 3). Cette instabilité confine même au tourbillon sur la fin de la pièce lorsque Pridamant et le lecteur avec lui ne savent plus ce qui ressort de la réalité ou de la fiction. Transgression de la règle des trois unités ? On pourrait croire que les unités classiques sont transgressées : • l’enchevêtrement des intrigues brise l’unité d’action ; • deux années s’écoulent entre la fin de l’acte IV et le début de l’acte V ce qui est

d'avoir atteint son objectif. En outre, l’impossible est motivant : se fixer un but nous permet d'avancer aussi impossible celui-ci soit-il car la vie n'a pas de sens si on ne se dirige pas vers une direction. Prenons l’exemple du désir amoureux dans Dom Juan, ce qui l’anime est la conquête amoureuse : il voit une belle jeune fille, il la désire. Il fait donc tout pour la faire tomber amoureuse de lui en contournant les difficultés et une fois le mariage consommé, il se lasse et va à la recherche d’autres

même thème : une religieuse en cornette rompt tous ses voeux en étant une coquette, une débauchée. Autrefois,quand le sentiment religieux était profond, évoquer le nom de Dieu par un juron était pêché. Molière nous le montre dans son Dom Juan (acte III scène II).Dom Juan propose à un pauvre priant le Ciel un louis d'or à condition qu'il jure, mais celui-ci préfère mourir de faim plutôt que de blasphémer. Aujourd'hui, on assiste à un renversement des valeurs et « nom de Dieu », « tabernacle ».... sont

il devient « Molière ». Mais ses tragédies sont des échecs. En 1645, c’est la faillite. Il fonde avec Madeleine une nouvelle troupe qui tourne en province pendant treize ans. Leurs farces remportent de grands succès. En 1658, la troupe regagne Paris. Son Dom Juan (1665) provoque un nouveau scandale. Le Misanthrope (1666) reçoit un accueil mitigé. Entre 1668 et 1670, l'Avare, Tartuffe et le Bourgeois gentilhomme sont des triomphes. Le Misanthrope est une comédie de caractère et une satire de la société. Mort

 cœur  simple  in  «  Trois  contes  »   Ruy  Blas   Le  Jeu  de  l'amour  et  du  hasard   Une  vie   Les  Fourberies  de  Scapin   Le  Malade  imaginaire   Le  Tartuffe  ou  l'Imposteur   Dom  Juan  ou  le  festin  de  Pierre   Phèdre   La  Curée   1833   1843   1778   1775   1605-­‐1615   1655   1765-­‐1784   1877   1838   1730   1883   1671   1673   1667   1682   1677   1871    

comédie française 1988, querelle Koltès Chéreau pour la 2nde version de Dans la solitude…1995.Le risque de ne pas être compris est effectivement un danger dont peuvent faire les frais les artistes, surtout ceux qui se veulent d’avant-garde, ds la transgression, la provocation. D’autres ont fait de cette indétermination un jeu pour déjouer la censure (Molière, Beaumarchais…). L’artiste n’est-il pas celui qui n’a pas peur de ne pas maîtriser pleinement la compréhension des spectateurs, et fonde son travail