Double énonciation Don Juan

Dom Juan, miroir du théâtre, théâtre du miroir Dossier de français Irène ***, Hélène ***, Sylvain *** & Romain *** Ŕ 1°S1 Irène ***, Hélène ***, Sylvain *** & Romain *** - 1°S1 Dom Juan, miroir du théâtre, théâtre du miroir Dossier de français « Le personnage d’homme de bien est le meilleur de tous les personnages que l’on puisse jouer aujourd’hui » disait Don Juan dans l’Acte V scène 2 du Dom Juan ou le Festin de Pierre de Molière (1665). Cette phrase reflète à elle seule deux aspects

Des pièces comme L’école des femmes ou Tartuffe lui attire les foudres du parti " dévot " et conduit à l’interdiction de la pièce. Seule la protection de Louis XIV procure à l’auteur l’occasion de succès comme L’avare, Le Misanthrope ou encore Don Juan où il règle de nouveau ses comptes avec les dévots. Molière meurt à la fin de la 4eme représentation du Malade Imaginaire, le 17 février 1773. Oeuvre : (Acte IV, scène 3) Nous étudions un extrait Du Misanthrope, écrit par Molière en 1666

de devenir pleinement des hommes. Le secret de la sagesse humaine : savoir vivre à propos. Dom juan ou le festin de pierre de Molière, (1665), acte V, scène 5 et 6 Intro : Molière (1622-1673) était un auteur dramatique et un comédien maître de la comédie satirique, on reconnait ses personnages ridicules qui sont devenus populaires. L’œuvre est une comédie dont le personnage principal est Dom Juan et cela raconte comment cet homme fait pour conquérir les femmes et obtenir d’elles ce qu’il souhaite

représentation, le vecteur des passions et des souffrances humaines. Cependant, force est de constater que, la plupart du temps, ses effets permettent un grossissement de la réalité qui semble transfigurer celle-ci au point d’en faire une sorte de double fictionnel de la réalité, bien souvent caricatural. On pourrait dès lors s’interroger sur les intentions, les moyens et les effets du genre théâtral en se demandant par exemple si le théâtre exprime ou non le réel. Nous verrons dans un premier temps

sexe, au pouvoir, etc.) Le contre-sens est l'une des formes les plus utilisées : on croit comprendre quelque chose mais le double-sens d'un mot ou d'une expression - parfois la situation - nous fait rapidement réaliser que c'est le contraire qui est dit. Nous rions d’autant plus si l’un des personnages reste sourd à ce second degré. C’est le principe de la double énonciation. Pour provoquer le rire chez les spectateurs, les dramaturges utilisent plusieurs types de comiques. Les auteurs de comédie

groupe nominal « notre affaire » du vers 24 pouvait déjà être compris comme une invitation à partager le plaisir de l'histoire avec son auteur. 2. Des animaux et des hommes Cependant l'on aurait tort de réduire le message argumentatif à la double morale. Les animaux que La Fontaine met en scène ont beau vivre dans l' « antre » (v.13) et « rugir » (v.16), ils ressemblent beaucoup à des hommes. Le titre « les Obsèques de la Lionne » déjà nous mettait sur la voie de la personnification. De même

spectateurs sur les pensées des personnages, ses blessures ou une souffrance profondément enfouie voire ses secrets cachés Comme dans Phédre, qui, emportée par sa passion avoue à Hippolyte, son beau fils, l'amour qui la consume, on a alors une double énonciation Nous l'avons vu précédemment, le conflit au théâtre est une notion essentielle, nous allons maintenant voir comment la mise en scène théâtral renforce cette idée d'affrontement En effet dans les pièces de théâtre écrite, la fréquence ou rareté

Française que nous mentionnons, il existe au CNDP des cassettes dans la série Galilée qui comportent des extraits de mises en scène récentes de certaines pièces : dans la série Maîtriser le discours, Bérénice et Electre de Sophocle (cassette n°8), Dom Juan (cassette n°9) ; dans la série Les textes ont la parole, Le Misanthrope (cassette n°2), Tartuffe et Le Mariage de Figaro (cassette n°4) I. Comédie et comique 1. La comédie comme genre a) Les conventions théâtrales comiques : lire L’Illusion comique

en scène est donc une sorte de "chef d'orchestre" du spectacle car il dirige éclairages, costumes et acteurs pour mettre en valeur le comique. Ainsi, il choisit ses costumes en fonction du statut du personnage, pour que le spectateur puisse lui donner une place au sein de la pièce. De cette manière, il peut faire d'un acteur (grâce à son aspect et a son caractère) un valet ou bien un seigneur, en misant sur différents vêtements ou bien encore sur des détails qui ont pourtant toute leur importance

au Cid de Corneille pour les personnages de guerre, à Topaze de Pagnol en instituteur méritant et naïf qui deviendra homme d’affaire avisé dans un monde corrompu,  au père sévère mais sensible de Diderot dans Le père de famille ou à Don Luis le père bafoué de Dom Juan. Si les exemples abondent, on remarque toutefois que ces détenteurs de l’autorité juste sont très rarement de grandes figures. C’est sans doute que, lorsque les rôles sont bien remplis, ils ne donnent pas lieu à une histoire passionnante