Dreyfusards Et Antidreyfusards

Tout cela montre que la France a été divisée en 2 camps, dreyfusards et antidreyfusards. Parmi les dreyfusards, on a des personnalités comme Zola, Anatole France, Proust, Durckheim, Monet et Pissarro. Du côté des antidreyfusards, ce sont surtout des notabilités : il s'agit d'associer les valeurs traditionnelles de l'armée avec l'État. Il a une presse haineuse comme La Croix ou L'Intransigeant. Parmi les personnalités antidreyfusardes, on a Maurice Barrès, Paul Valéry, Auguste Renoir, Paul Cézanne

Dreyfus au bagne à perpétuité va diviser la France entre dreyfusards et antidreyfusards et va devenir l’affaire Dreyfus. La dégradation de Dreyfus était faite sous une procédure humiliante, et sera diffusée dans les journaux français. Alfred clame son innocence et son affaire sera relancée par des hommes qui ont préoccupé de la vérité. Ces hommes représentent une nouvelle forme sociale, les intellectuels (qui ont défendu la cause dreyfusards et Zola) ont fondé « la ligue des droits de l’homme »

France c’est la IIIe République sous la présidence de Emile Loubet qui succède a Felix Faure suite a son décès en 1899, malgré la tentative de coups d’état de Paul Déroulède. La course à la présidence de la République oppose le camp des antidreyfusards aux dreyfusards. Jusqu'ici, Félix Faure aurait appuyé les adversaires de la révision du procès de Dreyfus. Il est alors élu président de la république par le congres réunie a Versailles le 18 Février 1899 avec 59,48% des votes contre Jules Méline et Eugène

impose un régime autoritaire | * | * 1882 | Jules Ferry et l’école gratuite, laïque et obligatoire : l’école devient accessible à tous | * | * 1894-1906 | Affaire Dreyfus : crise politique grave qui oppose les dreyfusard ( Emile Zola J’accuse) et les antidreyfusards | * | * 1905 | Loi de séparation des Eglises et de l’Etat : l’Etat impose la laïcité de l’Etat et la liberté de conscience | 3e | * 1914-1918 La première Guerre mondiale ; 1916, Verdun, 11 novembre 1918Armistice

vérité, Justice et les droits individuels sont remis en cause Affaire publique : 1898 : Lettre de Zola (au journal L’aurore) demande une révision du procès adressé à F.Faure (président de la république). Peuple divisé en 2 camps : Dreyfusards Antidreyfusards - Défenseurs de la république - Antirépublicains - Intellectuels - Nationalistes - Anti radicaux - Monarchistes - Catholiques > pour la justice, vérité, les droits > contre un nouveau procès, honneur individuels

militaire. Picquart est sommé de se taire puis est exilé en Tunisie.La presse commence alors à laisser entendre que de hauts personnages de l'Etat doutent de la culpabilité de Dreyfus. Dès lors, l'affaire est lancée et les deux camps des dreyfusards et des antidreyfusards se constituent.Le 13 janvier 1898, Zola publie dans l'Aurore son célèbre « J'accuse ». Il espère que le procès pour diffamation qui va s'ensuivre deviendra le procès de Dreyfus.L'affaire traîne en longueur et le climat s'envenime. Un

gravité ». Le Figaro de Villemessant, devenu républicain, dreyfusard (courage compte tenu de la clientèle bourgeoise et mondaine du Figaro), d’où une chute, avant que Calmette fasse remonter la pente en 1902. A droite, La Libre Parole, antisémite, de Drumont ; L’Autorité du bonapartiste Paul de Cassagnac ; L’AF de Maurras, mensuel puis quotidien dès 1908 ; La Croix des Assomptionnistes et son réseau des Croix en province, antidreyfusarde (170000 ex). Mauriac a évoqué l’importance de ce journal dans

décennies, une corrélation entre le vote conservateur et la pratique religieuse. L'affaire Dreyfus, en 1898, vient envenimer la situation: la France se polarise et se divise entre les dreyfusards et les antidreyfusards. On associe les Dreyfusards à une France républicaine, laïque et tandis que les antidreyfusards sont associés plutôt à une autre France catholique, traditionaliste et antirépublicaine. Il y a une véritable incompatibilité entre le catholicisme et la république. Les catholiques se

une condamnation à un an de prison et 3 000 francs d’amendes. La France se divise alors entre dreyfusards et antidreyfusards. Les premiers, en gros la gauche mais passeulement, invoquent la liberté individuelle, la recherche de la vérité et la justice. À cette occasion se forme la Ligue des Droits de l’Homme et l’époque est marquée par l’engagement des intellectuels dans la vie politique. Les antidreyfusards, la majeure partie des catholiques et les nationalistes, mettent en avant l’honneur de l’armée

concerner les rapports politique, créer un clivage, des rapports de force. Ces rapports vont concerner d’un côté les dreyfusards, défendant Dreyfus et partisan de la révision du procès. Ils critiquent la légèreté des preuves sur laquelle se base l’accusation. Ils déclarent que, dans la patrie des droits de l’homme, on ne peut maintenir un innocent en prison. Ces dreyfusards sont principalement recrutés chez les intellectuelles : écrivains, artistes, peintres, journalistes, des professeurs de l’enseignement